Forum de FilmDeCulte

Alors, alors, alors... Seconde vision...

D'abord big up à la photo, vraiment, vraiment top, variée, contrastée, classe.
Maintenant le film en lui-même. Ce qui me fait marrer, et qui est probablement un problème pour juger le film d'une autre manière, c'est que le propos du film C'EST le forum. Je ne doute pas une seule seconde que tu as également eu ces mêmes conversations en dehors du forum, ça reste un sujet assez universel, mais c'est aussi tellement intimement lié à une certaine époque du forum que c'est impossible de ne pas y penser. Alors voilà, le problème, au delà de voir des gens que je connais que j'aime jouer la comédie, ben, c'est que tout ça empiète sur la façon de voir le film. C'est plus vraiment moi qui juge un court métrage, c'est presque comme si j'étais un mec qui aurait connu Zuckerberg à Harvard et qui regarderait The Social Network sans être dedans. C'est quelque chose d'étrangement familier sans y appartenir vraiment.
Mais bon, la seconde vision aura permit de mieux se rendre compte de la qualité du boulot... Si on devait trouver des défauts, je dirais que le film ne joue presque pas assez avec son concept. Sans aller dans un pur délire à la Sliders, on aurait aimé plus de détails ou plus de jeu sur les relations inversées en se focalisant peut-être moins sur les 2 longues scènes du film. Sur la chute je suis pas totalement certain que ça fonctionne. J'aime bien l'idée que:

Sinon je trouve les dialogues précédent la scène de viol un peu ratés. En fait le souci, c'est que le scénar ressemble un peu trop à une V1 ou V2, les idées sont là mais y'a pas encore toute la structure.

Mais sinon, c'est over efficace, drôle, y'a une vraie dynamique, Bob a fait de sacrés progrès en jeu, notamment lors de la scène de dialogue au début, sa tirade est magnifiquement dite, fluide, parfaite comme il faut, de plus y'a des plans de dingues comme le mec qui danse au ralenti avec le projo ou toute la partie "savior" qui déchire bien. Là il y a une vraie manifestation de savoir faire formel, bien plus impressionnant et abouti que pour le Portail.

Par contre détail, la réplique des québécois, c'est une référence à une autre réplique qui a été coupée au montage non? Y'avait pas une référence au fait que les québécoise draguaient autant que les mecs? Parceque là, on sait pas d'où ça vient cette histoire de québécois.

Bref, le film mérite bien d'être revu pour être mieux apprécié. J'ai moins ressenti cette connexion intime la seconde fois [et puis la première fois je l'ai montré à 2 potes français qui habitent en NZ et la seconde fois avec juLILO]...

Et j'aime bien la petite figurante asiat qui mate le cul du passant. Bien chouquette.

5/6

Alors il parait qu'il faut que je vienne donner mon avis ici et pas ailleurs.

D'une manière générale j'ai bien aimé, et peut-être que d'un côté c'est parce que comme Mufti le souligne ça semble tellement familier. Ce sont des discussions que je connais et au final sur lesquelles je vous ai quitté tous.
Ceci étant dit ça n'empêche que je trouve dans ce film de grosses qualités au niveau technique. Bien joué, bien réalisé, un très bon montage, avec de chouettes idées dans les éléments d'encrage entre les différents mondes (les verres, les changements de lumiere, etc.). Et perso j'ai bien aimé la chute aussi. Je trouve toujours les chutes difficiles dans les courts métrages ou les sketch et là je trouve qu'elle est bien gérée et au final assez inattendue .

Après je rejoins la majorité des avis sur le fait que la partie centrale, le moment où Bob découvre qu'il est dans une autre monde, va trop vite. On passe trop rapidement du "tiens bizarre" au "youpi c'est top" au "putain je suis dans la merde". En fait surtout dans la transition entre le youpi et la merde quoi. J'aurais aimé voir Bob essayer de profiter de la situation un peu plus et de se rendre compte que ça peut devenir relou en fait, le tout en étant tiraillé par l'envie d'en profiter tout de même, avant d'en arriver à LA scène. Bref pas assez de graduation.


Evidemment excellent générique de fin. Et j'ai une question au sujet de la petite danse (genre on ne s'y attendait pas). C'est fait expres que ce soit la même chorégraphie que la scène de fin de Slumdog Millionnaire ou c'est un pur hasard?

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Ah bah oui, oui, c'est évident.
Mais du coup, je me demande ce que tu imaginais que c'était, toi, n'ayant pas capté ça.

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Pareil, sauf que c'est tellement inintéressant, répétitif, longuet et cousu de fil blanc que je note 1/6.



C'est une bande démo complètement pétée... je ne comprends même pas comment les producteurs ont pu claquer autant de thunes dans l'ouverture en hélico tellement c'est gratuit. Je veux dire : une ambiance sonore eut été suffisante pour le sujet du court, parce que là c'est un échec cuisant au niveau du baackground, pas crédible deux secondes. C'est moche, les ralentis sont risibles, et la suite pue du cul. C'est le niveau zéro de la mise en scène en termes de pertinence et d'idée. Un 0/6 qui mériterait de réhausser le 0/6 des autres courts.



Il y a de beaux plans, l'idée du camion avec la voix de Jean-François Balmer c'est bien vu... mais tout est trop long, trop chiant, trop sursignifiant (avec l'exploit de rester néanmoins cryptique pour rien). 1/6



Grosse merde dont je ne retiens que le plan (trop long) des poings contre le mur. 0/6



C'est beau, c'est bien monté, l'argent est bien claqué, la technique irréprochable... après je trouve que c'est une régression dans la thématique (ado) et dans le traitement (l'humour sitcom façon Sliders) par rapport à Lose Actually. J'aime beaucoup la première discussion, où Bob déchire de naturel. Il est vif, aiguisé, vraiment parfait, avec sa singularité. Mais après ça va trop vite, ça fait trop vignettes, et au final ce que je regrette, c'est le développement même du scénario (la théorisation mecs / meufs date un peu elle-même)... j'aurais signé volontiers pour 10 minutes de pure tchatche. 3/6

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I think we're gonna need a helmet.

De façon générale, je suis très déçu, et particulièrement surpris, par l'existence et le développement de ces courts... c'est douloureux à regarder. Je ne connaissais la boîte de prod que de nom, et je suis effaré qu'ils aient pu produire ces projets avec autant de fautes de goût : parce que la longueur auto-complaisante du premier, les effets gratos du second, la lourdeur du troisième et l'inanité totale du quatrième... c'est rédhibitoire dès le scénar. Et je ne parle même pas des répliques, qui mis à part le court de Liam, se vautrent tous d'une façon différente dans le caca. Techniquement, c'est assez irréprochable... mais putain...

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I think we're gonna need a helmet.

Le drame c'est que ces merdes circulent bien, vont en festival, engrangent par conséquent des points pour l'aide automatique, et qu'il n'y a donc aucune raison que AS&M ressente le besoin de mettre le holà.

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Y'a moyen de voir les autres courts sous l'manteau?

oui, ça rend curieux.

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N'écoutez pas Film Freak

C'est fantomette qui rit qui pète.

Bob nous l'avait dit et je suis allé vérifier quand même mais le réal du pire film de la sélection (Last Call le film de guerre involontairement parodique) est quand même en train de finaliser son premier long, en anglais, avec Paul Walker... Bon pour se rassurer c'est une nouvelle suite de Banlieue 13, produite par Besson et écrite par Bib Nacéri mais bon c'est déprimant parce que même du pur point de vue de mise en scène, son court est à chier... Comme quoi le talent dans ce milieu c'est une donnée toute relative.

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CroqAnimement votre

Ce que je veux dire, c'est qu'avant de m'en prendre aux auteurs de ces "courts" (qui sont surtout des démos techniques en mode suce-ta-bite, assez naïfs d'ailleurs même de ce point de vue), j'en veux aux producteurs qui les encouragent et les laissent faire de mauvais choix (non mais l'ouverture en mode film de guerre ripoux de Last Call quoi... le concept même de Until death is Alright...).

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I think we're gonna need a helmet.

Oui, oui, c'est ce que je dis aussi ! Mais je ne vois pas pourquoi ils changeraient une formule qui leur rapporte des thunes.

(il faut aussi noter qu'il y avait overdose de projets ulule-kkbb dans cette projection, ça donnait vraiment l'impression qu'on avait fait les poches des spectateurs, c'était très dérangeant)

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Merci à tous pour vos nombreux messages - ici ou lors de la projo - dont il serait futile de répondre point par point. Globalement ce qu'on a essayé de faire dans le film semble être passé, donc chuis content. Même certains des points négatifs relevés me plaisent aussi, cf. Zad En tout cas ça me fait plaisir que le film soit plutôt apprécié !

Quelques réponses à vos questions/critiques:

- je suis étonné que certains (Art Core, Déjà Vu) n'aient pas saisi du premier coup le dernier univers. Ca m'a étonné car c'est une incompréhension qui n'a jamais été manifestée lors des "projos tests" qu'on a fait. Peut-être que certains ne comprenaient pas mais qu'ils étaient pris par l'énergie du truc et oubliaient de le mentionner, mais... bref.
C'est donc un monde On est dans une démarche documentaire où on ne l'est pas.

- En effet la réplique sur les québécois était jadis plus compréhensible car Bob partait dans un laïus sur les filles des autres pays. Malgré cette omission, la réplique restante ne me gêne pas car
1. elle peut être compréhensible par un mec qui est allé au Québec ou connait le délire là-bas
2. l'actrice face à Bob témoigne son incompréhension quand elle dit ça, donc si le spectateur ne pige pas, il voit au moins que les autres personnages non plus.

De toute façon dans la 1ere scène on a malheureusement du couper certains arguments-clés de Bob, tel que sa réponse à l'argument-poncif "Mais si on en fait plus on passe pour une pute" ainsi que ses élucubrations sur un monde où, si les filles draguaient, les mecs seraient moins en chien, et par voie de conséquence embêteraient moins les filles dans la rue (cf. Québec).

- Concernant
Bon je crois que j'ai répondu aux principaux trucs récurrents. En tout cas pour expliciter un peu la démarche "artistique", l'idée était de faire un film plutôt généreux et plein de zigzags. Partir dans une grosse logorrhée sur les meufs pour faire croire au public que ce ne sera qu'un film de tchatche, puis basculer dans la SF rigolote avec du comique de situation classique, puis virer d'un coup dans le glauque, re-basculer aussitôt sur un interlude "spielbergo-ralenti-love", et revenir dans un monde normal/twist pour enfin finir contre toute attente sur une choré hors-film. Bref, faire un truc un peu moins verrouillé que ce que j'écrivais avant, un film qui ne serait jamais là où on l'attend, plus foisonnant et généreux. Voilà voilà.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Le truc, c'est que peu m'importe le sujet du court au final... je veux juste ne pas m'y faire chier, c'est la base. Et apprécier si possible des qualités de mise en scène et de montage (je peux pardonner l'écriture et la direction d'acteurs, à la rigueur). Mais ces productions, à ce niveau-là, c'est un retour aux débilités produites en école de cinéma il y a 15 ans en arrière, avec juste une qualité d'image à l'arrivée. Franchement, c'est déprimant.

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I think we're gonna need a helmet.