Forum de FilmDeCulte

Dimension également prégnante dans Monte Là -Dessus d'Harold Lloyd, où les lunettes d'intello sont là pour faire élégamment oublier la technicité des exploits.
Le burlesque et l'action ont l'air de s'être séparés en fait tardivement, peut-être au moment du B après-guerre, et du film noir, puis plus nettement dans les années 70 avec les films catastrophe - vogue qui correspond à l'essouflement du film de guerre .

Cette autonomisation de l'action correspond aussi l'époque où le terrorisme politique commence à être un "concept" général travaillant l'opinion dans le monde occidental - à commencer par la France avec les attentats du FLN et surtout de l'OAS, encore plus proche du terrorisme moderne (il y avait déjà eu du terrorisme d'extrême-droite "moderne" contre l'Allemagne de Weimar, mais paradoxalement un peu oublié car le nazisme l'a intégré par étapes dans une administration d'état programmant la violence, ce qui est l'enjeu de l'élimination des SA, cf. Les Damnés, finalement un des rares films à montrer cette période).

Et encore les ZAZ et Landis ont maintenu quelque temps le lien (à présent bien cassé).

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre