Forum de FilmDeCulte

C'est l'histoire de Malo, père de trois enfants et en instance de divorce, qui découvre par hasard, avec un ami, une maison qui doit être vendue aux enchères. C'est aussi l'histoire de cette lettre de petite fille qu'il a trouvée dans la maison. Et c'est l'histoire de cette maison qui a été saisie pour être vendue et qui est la maison d'enfance de deux jeunes soeurs.

Poirier détourne tout ce qui pourrait faire de cette Maison un spot Herta *le plaisir des choses simples* ou un wannabe épisode du Château des oliviers *Eva Darlan tu n'auras pas mes terres SALOPE* (Brigitte Fossey ne dit jamais ça mais elle pourrait parfaitement).

En même temps, si tu as un peu du jugeotte, tu as vu qu'il y avait écrit Manuel Poirier et non Jean Becker donc c'était un indice.

Le film est un petit rien silencieux sur les grands tout de quelques personnages en douleur qui cristallisent leur besoin de refuge ou leur nostalgie meurtrie sur une maison qui sert de transfert sentimental, refus d'un deuil réel ou du deuil d'un mariage foiré. Plus amer que doux, Poirier met en scène ces quelques illusions parfois cruelles, comme la porte laissée entrouverte par une rencontre inattendue. Avec une sensibilité, une spontanéité qui rend tout ça assez touchant (malgré quelques dialogues parfois maladroits). Et quasi digne d'un climax de 24 dans son passage à suspens.

Ce qui marque avant tout c'est l'attention portée aux acteurs, tous parfaits (Lopez, Béjo, Schulz, Salomone) et qui sont la clefs essentielle ici pour que ça marche. Et ça marche.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

J'étais surpris de ne pas le trouver complètement à l'ouest.

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... mais qui est pluss belle!

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Je suis d'accord sur la violence qui ressort de certaines situations mais en quoi trouves-tu le perso de Lopez antipathique?

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