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Un homme au bord de la crise de nerfs se réfugie dans la forêt, où il a l'impression d'être suivi...


Bon je me suis laissé convaincre par les excellentes critiques et force de reconnaitre que ce film d'horreur neo-zelandais mérite son buzz. On est dans la genre du "slow-burn", c'est à dire qu'on sent une menace arriver tout le long du film avant qu'elle n'explose à la fin, et dans ce genre Loop track c'est le haut du panier. Ce qui est très réussi, c'est la manière dont Thomas Sainsbury mène le suspense. Il balance une tonne de pistes intriguantes, ce qui fait qu'on ne sait jamais où le film va nous mener et qu'on est constamment en état d'éveil. Comme cet étrange paranoia du personnage principal qui nous fait soupçonner un passé pas très net. Où la méfiance autour du randonneur "cool" qui aurait pu tuer 2 jeunes randonneuses. Et puis il faut reconnaitre que comme décor la foret de nouvelle-zelande, c'est majestueux.

Donc le film joue de la paranoia pendant ses 2 tiers avant d'exploser dans un dernier tiers où la menace est révélée. Sans spoiler, Sainsbury aborde un thème classique du cinéma d'horreur mais avec grande classe. Et surtout tout ce qui a précédé avant rend la menace des plus effrayantes.
Bon je m'arrete là, dur de parler du film car je préfère en révéler le moins possible mais Loop track est une bonne pelloche d'horreur qui se distingue par une construction de l'intrigue intelligente et surtout n'oublie pas d'etre fun. C'est une excellente exclu Shadowz.

Le film fait 94 minutes et pendant les 60 premières il ne se passe rien.
Contrairement à ce que son titre pouvait laisser croire, il ne s'agit pas d'un film de boucle mais d'un film de randonnée dans la forêt néo-zélandaise et si j'en fais pas en vrai, c'est encore plus chiant à regarder. Le récit cultive un mystère autour des visions du protagoniste (3 sur 60 minutes), de plus en plus parano et stressé par ces autres randonneurs qu'il doit se farcir alors qu'il voulait être seul, semblant composer un thriller psychologique sur la thématique "l'enfer, c'est les autres", mais c'est vraiment trop vide pour prendre, surtout avec ce personnage principal trop aux antipodes de moi pour que je m'identifie ou que je ressente une quelconque empathie.
Et quand le film change brusquement de genre pour son dernier tiers, c'est sympatoche mais un peu répétitif et ça arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, le fantastique choisi ne présentant même aucune continuité thématique avec ce qui a précédé, aucun lien métaphorique ou symbolique.

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