Forum de FilmDeCulte

Sao Paulo. 20 millions d'habitants, 200 kms d'embouteillage, 300 000 coursiers. Au coeur de cette ville en transe, quatre frères essaient de se réinventer de manières différentes.

Les premiers plans subjuguent: des mains dressées sous une bannière géante qui roule sur un stade en transe, transe reprise lorsque d'autres mains s'élèvent plus tard lors d'une messe en extase. Walter Salles et Daniela Thomas racontent le quotidien ardu d'une mère et de ses quatres enfants, tous en quête de transcendance: par le foot, la religion, les armes, ou une rêverie encore enfantine, lâchée seule sur la route. Voilà la force du long métrage brésilien: s'il ne retrouve jamais vraiment l'intensité de ses premiers instants (hormis lors de ses magnifiques plans de visages sombres ou éclairés), il offre un portrait qui refuse le pathos, à l'image des derniers mots répétés comme une incantation, but marqué ou non, dieu aveugle ou vicieux - "en avant, en avant, en avant...".

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Le film dont le titre devient...

devient...

devient...

*allez cherche*

*tu y es presque*

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UN-FILM-AVEC-DES-GENS.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Il y a donc un nouveau courant de "traduction française" de titre sur le modèle "Article indéfini + Nom + adjectif de pays".

Une jeunesse chinoise.
Une famille brésilienne.

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Une famille chinoise aussi.

UN-FILM-ETRANGER.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Elle-même fille de La Famille indienne.

*mais là c'était la seule, l'unique*

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Doll, it's a heartbreaking affair

Le Big Mac.

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Et moi je sens venir ce qui pointe au bout de la gueule de Tokyo Sonata...

*oh-oh-oh*

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Doll, it's a heartbreaking affair

lol, c'est affreux...

Quand les lois du marketing sont poussées à l'absurde...

Alors qu'aucune des autres foreign family n'a marché.

*salut je suis bac+5*

Enfin un Walter Salles qui évite soigneusement le melo pathos et la belle image sans suite. Passé l'excellente ouverture de la foule en liesse dans un stade de foot, on rentre dans les rails des aléas et fortunes diverses d'une famille nombreuse (mère seule enceinte et quatre gosses dont un aspirant footeux déjà un peu vieux pour les crampons, un bigot dans le doute, un glandu sur la voie de la délinquance et un gamin dégourdi fasciné les autobus). Du reste, le film n'en est pas moins fort attachant, bien mis en scène et interprété aussi bien par la valise en carton primée à Cannes que par les rejetons.
4+/6