Baptiste a écrit:
Moi par exemple je fais partie des "content d'être en finale" mais pas à donf non plus car cette équipe de France me fait peu vibrer (sauf contre l'Argentine mais rien n'était maîtrisé). Je compatis pour les Belges car je me suis déjà senti dans cette position (en tennis quand Federer perdait encore et encore contre Nadal). Le sport c'est dur physiquement, mais encore plus mentalement.
La sensation d'avoir peu "vibré" ne vient pas tellement de l'équipe ou de son jeu mais des scores et physionomies des matchs. La seule fois où j'ai stressé de toute cette coupe du monde c'était contre le Pérou je crois, c'est dire... Tous les autres matchs ont été impressionnants de contrôle et de sérénité. Dans les épopées de 1998 et 2000, presque chaque match de phase finale était au contraire à se bouffer les ongles.
Un France-Paraguay 1998, France-Portugal 2000, France-Allemagne 2016, voici ce qu'il manque un peu dans le parcours des bleus pour qu'il marque l'histoire au-delà des résultats.
En soi le parcours actuel me fait vraiment penser à celui de 2006, avec un début laborieux en poules puis une équipe qui subitement se réveille et devient impressionnante contre l'Espagne et surtout le Brésil, deux matchs qui ressemblent aux France-Argentine et France-Uruguay de cette année. En demi-finale, on avait eu droit à un match cadenassé, un petit 1-0 face à un Portugal impuissant, exactement comme contre la Belgique hier. Puis est arrivée la finale contre la pire équipe qu'on pouvait affronter, une vraie équipe clone. Cette année, ce ne sera pas le cas. Mais j'espère que la finale sera difficile pour qu'on puisse vraiment la savourer et se souvenir autant du match que de la victoire.