Forum de FilmDeCulte

On en a parlé 1000 fois, il n'y a AUCUNE MAUVAISE RAISON de ne pas faire ce tableau, je ne comprends pas.

Non seulement ça permet de relativiser mais pour les lecteurs, de suivre parfois l'avis (en tout cas la note ) du rédacteur duquel il se sent le plus proche. Je me souviens faire ça quand je lisais encore l’Écran Fantastique (qui avait la même politique: la critique a celui qui aime le plus), mais du coup je regardais toujours si le(s) mec(s) que je suivais avaient aimé ou pas...
*Par exemple là on saurait que Mufti met 2 ou 3 points de plus à chaque film vu avant les autres*

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Netflix les gars, Netflix.

Non mais tout le monde est OK pour le tableau de notes de la rédaction. Il y a un tableau déjà fait mais qui comporte un bug jamais corrigé. Une demande a été faite à Captain N pour avoir, dans son site de notes, une vue dédiée à la rédaction, mais je ne sais pas où ça en est.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Je suis moi aussi déçu de ne pas avoir retrouvé dans Les Lyonnais l'ambiance nanardesque de MR 73. J'aime bien me moquer de ce dernier, mais je le trouve pourtant très sympathique et même plein de personnalité. Il y a plein de choses auxquelles on peut se rattacher, plein de petits détails assez drôles qui m'avaient rendu le visionnage assez plaisant.
Ce nouveau film de Marchal est beaucoup plus sérieux et finalement bien peu grotesque, sauf pour certains personnages et deux-trois dialogues punchlines. J'ai peu souri et peu ri pendant le film. J'ajoute aussi que je trouve le film franchement mal branlé, les flash-back s'agençant n'importe comment, les personnages apparaissant et disparaissant au petit bonheur la chance, le récit s'accélérant parfois brutalement sans raison, et les deux grosses révélations tombant comme un cheveu sur la soupe.
Cependant, je ne me suis absolument pas ennuyé et j'ai même passé un bon moment. Le film a beau être assez foireux au niveau de sa construction, le rythme est soutenu, certaines scènes sont franchement sympathiques, et les personnages attachants bien que trop distants, la faute au montage et à l'écriture.

En fait, si j'ai apprécié le film, c'est plus pour son contenu et ce à quoi il fait référence, à savoir le cinéma de papa des années 60 et 70, que pour ce qu'il est vraiment. On retrouve l'âme des polars de Verneuil, Deray, et co qui, pour en avoir revus certains récemment, avaient les mêmes qualités (ambiance franchouillarde - que j'aime toujours autant, beaucoup de "gueules" géniales en seconds rôles - j'adore Levantal ici, bandits au grand cœur et flics qui se respectent, petit côté réac et vieux con assez rigolo, etc.) et les mêmes défauts (mise en scène plate, problèmes de rythme, etc.). J'en ai vu beaucoup dans mon enfance et adolescence, bien avant que je m'intéresse au cinéma, et même si ces films n'ont jamais été mes films préférés, je pense qu'ils représentent aujourd'hui une part intégrante de ce que je suis aujourd'hui. Ça vient peut-être de mes origines rurales, aussi : des "gueules" et des anecdotes pittoresques, j'en ai vu et entendu des tonnes. Les décors ruraux, c'est familier pour moi aussi. Et les villages des années 70 ressemblent finalement pas mal aux villages des années 80 et 90 dans lesquels j'ai grandi.

J'aimerais bien un jour qu'il y ait un vrai bon réalisateur et scénariste qui se serve de tout cet univers bien plus riche qu'il n'en a l'air, plein de secrets et de faux-semblants, pour en faire un vrai bon film autour du "code de la couille" (expression très juste que je prends de cette critique), premier degré, jamais "post-moderne" ou parodique.
En attendant, je souhaite qu'Olivier Marchal continue à explorer ce terrain là et à perpétuer cette tradition du polar franchouillard, même si ses films sont bancals ou mal fichus. On sent quand même beaucoup d'implication, d'envie et de chaleur, qui rendent son cinéma honorable et même charmant à mes yeux.
J'irai voir son prochain.

Et je serais très curieux de voir le montage initial de trois heures.

3,5/6

loool



Indulgence.

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N'écoutez pas Film Freak

Ah mais complètement.
M'enfin, certains sont vendus aux films avec des fausses moustaches et des beaufs qui connaissent le sens de l'honneur, d'autres aux films de vieux portugais séniles.

Le surnotage.

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J'aime pas du tout Monteiro, donc je vois pas de quoi tu parles.

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N'écoutez pas Film Freak

Je mets une note en-dessous de la moyenne quand je trouve ça chiant ou vraiment déplaisant.
Là ce n'est pas du tout le cas.

Ouais enfin tu reproches 500 trucs au film et tu admets que ge que tu aimes dedans, c'est juste le genre.

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Non, j'aime :
- l'efficacité
- les personnages, assez attachants même s'ils sont caricaturaux.
- les acteurs, des premiers rôles (Lanvin et Karyo solides) aux seconds (les personnages jeunes, les deux commissaires, Levantal, etc.)
- la reconstitution des années 70, bien plus soignée que d'habitude
- quelques dialogues bien sentis
- de belles scènes (la série d'assassinats, Lanvin qui se relève en pleine nuit et qui court après un ennemi caché dans la pénombre, etc.)
- l'ambition du truc
Etc.

En fait comme je l'ai dit j'aime les polars français miteux des années 70 pour les mêmes raisons. Mêmes qualités, même défauts. Si le film m'a plu (ça reste un grand mot, je mets que 3,5/6), ce n'est pas parce qu'il m'a rappelé ces polars, mais parce qu'il est exactement l'un d'entre eux, trente ans plus tard. Le film n'est pourtant pas passéiste, j'ai senti que Marchal tentait quelques trucs pour se rapprocher de Mann et même de Nolan (cf. l'attaque de l'hôpital, ça se sent surtout au niveau de la musique et du montage, même si c'est raté). Bref, la critique a raison de parler du retour du "polar à l'ancienne", même s'il ne faut pas voir une appréciation qualitative dans l'utilisation de ce terme, la plupart des "polars à l'ancienne" étant de toute façon moyens et pauvres cinématographiquement parlant.