Forum de FilmDeCulte

J'ai deux filles ados qui découvrent à leur rythme un certain cinéma d'auteur et Truffaut, c'est un nom qui leur parle. Moins que Godard mais quand même.
Par contre, ce qui va à mon avis prendre très cher, c'est un certain cinéma franchouillard des années 70. Je ne vois pas très bien comment beaucoup de ces films vont pouvoir être regardés par les jeunes générations sans qu'ils se pincent le nez devant le côté cringe de l'affaire.

Nan mais faut arrêter de citer n'importe quoi là.

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Il y en a tellement, quand tu lis les couv des Premiere...

Tiens Lone Star, film culte. Je pense qu'à part quelques fous, plus personne ne se souvient de John Sayles. Hal Hartley, aussi tiens...
Les films d'Amenabar, Tesis, Ouvre les yeux...

Pour Hartley ou Sayles, est-ce qu'ils ne sont pas simplement connus... autant qu'à l'époque ? Lone Star, le Sayles le plus connu, c'est 80.000 spectateurs dont la moitié à Paris. Ses autres films étaient oubliés deux semaines après leur sortie. Pareil pour Hartley, même s'il avait sa petite hype parisienne, qu'il n'a effectivement plus aujourd'hui (à part quelques nostalgiques comme moi).

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Le topic ne peut déboucher que sur des réponses éminemment subjectives vu qu'on a tous notre propre mémoire, touchant à différentes époques. Ne sont valables que des films qui ont suscité un engouement populaire, accueillis comme des classiques en devenir, mais qui ne le sont pas. Ce qui reste difficile à juger. Les Beinex ou Un Monde sans pitié de Rochant ? Pas mal. Les Nuits fauves ? Le film existe dans les mémoires parce qu'il est l'un des premiers à évoquer le sida, mais j'ai l'impression que plus personne ne le regarde alors qu'il avait été un gros succès à l'époque. Des tas de films qui ont eu des Oscars, je disais American Beauty, on remonte de Shakespeare in Love, en passant par Le Patient Anglais, jusqu'à Miss Daisy and his Driver indique déjà la dilution de la qualité des films présentés aux Oscars.

Un indicateur inversé (oui, trop facile) est celui des ressorties qui semblent connaître un vrai renouveau à l'ère du streaming.
Renouveau porté par la restauration 4k.
Je pense notamment à L'Armée des 12 singes qui avait l'air d'être classé dans la série B destinée à l'oubli (fallait voir les éditions DVD minables) qui a eu les honneurs d'une restauration et sortie steelbook machin.

Bon, pour jouer et de la même période avec le même jeune acteur prometteur : Entretien avec un vampire ?

ce point précis me semble illustrer le propos précédent sur la subjectivité, parce que pour le coup je suis sûr que michèle, prof d'espagnole récemment retraitée de la banlieue de toulouse et qui fréquente assidument le utopia local vient de se le refaire en dvd et a autant aimé qu'à l'époque.
c'est juste que les cercles cinéphiles online, et les cercles sociaux en général sont assez homogènes donc ça créé des illusions d'unanimité et des biais de perception quant à la culture commune alors que la cinéphilie est très... archipelisée.

Pour l'instant le meilleur exemple que j'ai vu dans la liste est pour moi LES NUITS FAUVES. Gros succès à l'époque, Cyril Collard figure tragique, triomphe aux Césars.

Mais pour le coup c'est quand la dernière fois que vous en avez entendu parler hors-Forum ? Est-ce que le film repasse encore en prime time ? Est-il régulièrement emprunté à la médiathèque de Profville-sur-Retraite si chère à FingersCrossed ? Mime Osen le connait-elle ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Mime Osen connaît pas grand chose.

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Documentaire sur Les Nuits fauve en ce moment même sur France TV… Mais qui termine en expliquant que le film est limite volontairement oublié (en raison du fameux scandale).

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Désolé Castorp mais Congo est culte pour moi. Jamais oublié, j'amais pardonné. Et il y en d'autres comme moi, crois-moi.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

là-dessus, je ne me base que sur une étude de l'institut du doigt mouillé, mais est-ce que ce n'est pas aussi parce que les jeunes générations de cinéphiles (et ça commence avec la notre...) ne sont pas vraiment passionnées par le cinéma français de catalogue / patrimoine ?
quand je vais voir un woody allen aux cinémas de reprise il y a plein de gens de 20 ans. quand je vais voir delicatessen ou un rappeneau ou que sais-je, y en a 0.
sur twitter y a un gars que j'adore, nassbraff19, qui est passionné de vieux cinéma français mais c'est frappant comme il parle tout seul tout le temps.

Bon gars, Nassim.

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Je sais pas du tout si c'est vrai ou pertinent, mais j'ai l'impression que "Road to Perdition" a vraiment perdu de sa superbe et j'ai du en entendre parler 5 fois dans les dix dernières années. C'est probablement biaisé, mais voilà.

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