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« Faites de l’art, pas la guerre », tel est le credo de Jimmy Mirikitani, artiste américano-japonais âgé de quatre-vingt cinq ans, SDF vivant à New York. Né en 1920 à Sacramento, il grandit à Hiroshima et développe très jeune un réel talent pour la peinture. Aux États-Unis, pendant la guerre, il est interné, en tant que Japonais, dans un camp. En septembre 2001, Linda Hattendorf le découvre seul dans les rues envahies par les cendres et la poussière après la destruction du World Trade Center, et le recueille chez elle. Commence alors l’histoire d’une rencontre avec un homme exceptionnel.

Premier documentaire par une monteuse qui passait par là et a fait la rencontre avec son sujet en or. Le Mirikitani du titre, figure géniale et grand master d'art dont le portrait ne se limite pas à l'attachement pittoresque (mais rien que ça, ça marcherait). Hattendorf en profite, au fur et à mesure qu'on découvre le bonhomme, pour parler de ce qui se cache derrière l'art naïf et autodidacte du vieillard, hanté par les camps d'internement pour Japonais aux Etats-Unis ou par Hiroshima (mais il peint des chats aussi). Hattendorf, comme elle l'a ajouté dans la présentation du film, relate l'histoire de la paix plutôt que celle de la guerre, à travers l'art mais aussi le cheminement personnel de Mirikitani. Quoiqu'on puisse dire niveau tartines de bons sentiments (il y en a, mais ce sont de bons "bons sentiments", relativisés par la non-mièvrerie dans la relation Mirikitani-Linda par exemple), le film a son lot de scènes qui te prennent bien là et a une bonne gueule de gros coup de coeur.

Et Jimmy Mirikitani est propulsé directement héros de l'année.

5/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Toi cowboy t'as du nez. Prix du public donc ce soir au palmarès de la compet' de Paris cinéma.



Et ça ne fait que commencer!

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Doll, it's a heartbreaking affair

Zut, je l'ai loupé. il FAUT que ça sorte, rien que le sujet est magnifique.