Forum de FilmDeCulte

Un calu?


Horrible, comme je l'avais dit, je ne recommencerai plus. Pas avec une économie aussi réduite.


C'est très simple : il était impossible de juger ma performance sur le plateau.
Avant le tournage, on avait fait quelques répètes et j'avais écouté les remarques de mes prods mais au moment du tournage, je devais me concentrer sur la mise en scène. Pour chaque plan, je plaçais quelqu'un comme doublure le temps que je règle le cadre avec le chef op. Ensuite, je prenais la place de la doublure et on tournait une prise. Si c'était un plan avec un mouvement, je revoyais la prise tout de suite après pour ajuster si besoin est. Si c'était un plan fixe, on tournait plusieurs prises et je revoyais après sur le petit moniteur externe du 5D (qui nous a lâché en plein milieu donc après, fallait faire avec le petit écran intégré de l'appareil). Impossible de juger vraiment ma performance.


Je propose rarement des choses très différentes de prise en prise, surtout ici étant donné que j'étais moi-même le scénariste et le metteur en scène donc je savais d'emblée quelle intention, quelle énergie je voulais. Il existe des variations autres que "tapir" et "fils de pute" mais sinon, je suis plutôt constant.
De plus, vu qu'on était speed, on a pas tourné 36 prises non plus. Il y a des plans pour lesquels on n'a que deux prises (surtout les champs-contre-champs pour lesquels on a quasi tourné tout le film d'une traite). Au-delà des questions de raccords, on a souvent opté pour les prises où j'étais le moins agressif, je crois.
Après, y a aussi un nombre de feintes incroyable. Genre des fois où on a pris le son d'une prise pour le coller sur l'image d'une autre prise.

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C'est une expression du sud. Je l'aime bieng celleuh là...

Mais oui sinon je comprendsbien, intéressant... Je pense que quand t'auras plus d'expérience de mise en scène et d'acteur, avec des conditions de tournage plus peinarde, pas avec des ratchou de producteurs verreux, tu devrais plus facilement pouvoir gérer l'un et l'autre, mais en effet, j'imagine que le stress du réal devait pas aider celui de l'acteur.

Je me fais chier déjà à la moitié. On dirait un sketch de stand-up sur le plan à trois.
Le gros problème du film, c'est qu'on dirait qu'il est une émanation du cerveau de Bob (ce qu'il est en fait). L'autre n'est qu'un faire-valoir, un répliquant et ses répliques interviennent de manière beaucoup trop mécanique. Le montage est un peu PLAN PLAN.
La réplique sur le keims, je l'ai vue venir, mais pourquoi pas.
Après le sujet du film ne me parle PAS DU TOUT, donc bon.

Bon c'est un peu le concept, c'est vrai que par moments ça me faisait peur mais je trouve que le dynamisme de la mise en scène fait bien passer la pilule. Sur le "je me fais chier" pas d'accord, même si mon avis est négatif je trouve ça très bien rythmé.

C'était ma crainte n°1.

Mais maintenant je me dis que j'avais tort.

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Berce-toi d'illusions si tu veux, ce ne sont pas mes oignons.

Nan mais c'était une blague (de merde)(comme mon film).

Je trouve tes remarques légitimes et des remarques similaires ont été faites par des foruméens dont je ne considère pas les goûts aussi pourris que les tiens donc t'inquiète, c'est valide.

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Ok merci, après, comme je l'ai dit, je ne suis pas là pour dauber gratuitement, le sujet m'en touche une sans faire bouger l'autre et j'ai la gueule de bois.

Pas mal.

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Ce court de mauvais goût ^^
Dès la dédicace aux circonscrits, ça partait mal sur le contenu du film et sans empirer, rien n'a spécialement relevé le niveau.
Techniquement c'est très bien mais ça me paraît juste bcp d'effort pour filmer ce qui me semble du vide.

Y a bien le côté dualité à creuser mais le scénario préfère s'embourber dans des détails sordides pour finir par des plans sympas mais des plus vains dans l'écriture.

Là par contre, je me sens vraiment adoubé.


En quoi? J'attends une véritable argumentation hein, pas juste un "ça parle de cul de façon graveleuse".


Très beau lapsus.


Il y a tout un propos sur l'angoisse sexuelle masculine, le culte de la performance, tout ça, c'est pas juste un prétexte à dire "dans le cul" et "éjac".


Ah ouaiiiiis on en est là okééééé...tu m'excuseras mais ça fait un peu puceau/coincé ce genre de remarque.

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mmmh la rencontre réalisateur/public

C'est du mauvais goût car ça se complait dans un point de vue masculin occidental basique. Je vois pas trop le débat là tant ça semble volontaire.
Le mauvais goût, la provocation peuvent être drôles, ce n'est pas forcément péjoratif.

Mais ce court ne l'est jamais et la première dédicace est un bon exemple de cet sorte d'humour grossier, en plus d'être débilement "private-joke" pour cet exemple.


Le propos, "et tout ça" ? J'y vois juste des allusions à des complexes qui reviennent fréquemment autour de soi ou dans les médias...


Les détails sordides, c'est la façon dont ton court parle du sexe.
Ton personnage semble être dans un cours de sexualité niveau émission de France 5. Si c'est voulu par son inexpérience, ça n'empêche que ce n'est pas prenant comme dialogue.
Mais peut-être est-ce pour toi la seule façon d'aborder/parler d'un truc excitant et sensuel à la base ?

J'avais pas réagi sur la dédicace de début mais j'avoue que c'est bof bof, ça sent la private joke, mais rigole qui peut, sans doute.

J'avoue j'avais oublié la dédicace qui te place le film.



Argument bizarre, j'aime bien la vulgarité mais c'est juste pas mon genre, donc j'assume d'être coincé si tu veux.

Ce que tu dis n'a pas de sens.


Ah clairement. C'est une plongée dans la névrose du mâle contemporain.


Ce n'est pas parce que le langage est cru qu'il cherche la provocation. Il cherche juste l'honnêteté. C'est pourquoi cette qualification de "mauvais goût" me paraît complètement à côté de la plaque.


Une dédicace est généralement privée mais bon, passons.
C'est l'association entre le sexe et la grossièreté que je trouve foireuse.


Des allusions qui servent un propos. Que le culte de la performance et l'homophobie créént une angoisse qui parasite la vie sexuelle.


Ce n'est pas parce que c'est pragmatique que c'est sordide.


Va falloir me citer l'émission de France 5 qui parle de double P. Ou même de plan à trois en fait.
Et de comment s'y prendre pour pallier aux soucis liés aux angoisses susmentionnées.


Tout le but du film, c'est justement la déconstruction d'un fantasme cliché par le biais de questions terre-à-terre trahissant une angoisse.

N'ayant jamais fait de plan à trois, ce sont effectivement les questions que je me pose, tout en étant conscient qu'elles sont à moitié risibles, ce qui créé la comédie.


C'est une vraie dédicace et aussi une private joke mais c'est aussi un gag en soi. Généralement, ça fait marrer et ça donne le ton effectivement.


Je n'ai pas dit que ne pas aimer la vulgarité signifiait qu'on était coincé.
D'ailleurs, j'étais content que plusieurs personnes me disent qu'en dépit du langage cru, le film n'était pas vulgaire, parce que c'est précisément ma position.
Non, ce que je dis, c'est dire que le film s'embourbe dans "des détails SORDIDES" me semble trahir un malaise face à une telle crudité.
Quelqu'un qui considère que la manière crue et terre-à-terre avec laquelle les personnages parlent de sexe est "sordide", c'est même pas quelqu'un de pudique à mes yeux, c'est quelqu'un pour qui justement ces pratiques sont sordides.

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