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MessagePosté: 07 Sep 2007, 12:34 
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Zad a écrit:
je les trouve pas cruches les femmes, dans Pauline... au contraire, même...


la marchande en tient quand même une sacrée couche !

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


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MessagePosté: 07 Sep 2007, 12:41 
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oui, mais c'est un personnage, pas tous. Pas les héroïnes, non plus.

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MessagePosté: 09 Sep 2007, 16:48 
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Matou miteux
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Zad a écrit:
pour moi ça ne faisait aucun doute, ça s'entend beaucoup et de plus, ça occasionne parfois quelques "sautes" de son du plus mauvais effet...


Alors moi je m'en suis pas du tout rendu compte *le pigeon*

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MessagePosté: 09 Sep 2007, 16:49 
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:wink:

et pour le reste?

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MessagePosté: 09 Sep 2007, 17:19 
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Matou miteux
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Ben j'ai trouvé ça assez mignonounichou.

Bon évidemment, le décalage tue un peu au début (oh le premier dialogue *oui je sais c'est du Rohmer*), ou quand on te fait un pano super solennel sur un troupeau d'acteurs en costumes façon court étudiant au temps des Gaulois *pas arrêté de penser à un (très bon et très drôle) court fait par des amis dans un château avec des costumes*, ou lors du badinage bibliothèque rose. Je crois que c'est les chansons de troubadours qui tuent le plus en fait.

Mais j'ai été assez charmé par la singularité du résultat, la fraîcheur désuette, la gymnastique grammaticale (il maîtrise, Eric, la concordance des temps). J'aime bien ça.

J'ai toujours du mal avec le jeu sans intention des seconds rôles (je comprends pas bien la volonté en fait). Mais je trouve Andy Gillet (quel nom) ou Cécile Cassel très corrects par exemple.

Après, évidemment aussi, quand je lis l'accueil critique qui rejoue, comme à chaque réal mourant, la comédie du cinéma incroyablement moderne et juvénile (alors qu'on peut aussi être vieux mais frais, valide, sans être ni un réal de 27 ans, ni Raoul Ruiz), ça sent surtout le "juste après j'écris la nécro" mais c'est presque devenu un lieu commun, j'arrive pas à les prendre au sérieux.

Au final je trouve le film léger, dans le sens positif (oh ma balade bucolique d'amours pleines de conjonctions) et négatif (bon ben c'est mimi).

3/6

Et un dernier message pour Andy:

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Coupe-moi donc ces cheveux!

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MessagePosté: 09 Sep 2007, 17:28 
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Blissfully a écrit:
Je crois que c'est les chansons de troubadours qui tuent le plus en fait.


ah moi je pense que c'est déjà la fin de la carrière de Rodolphe Pauly... :x

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MessagePosté: 09 Sep 2007, 17:35 
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Matou miteux
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Zad a écrit:
ah moi je pense que c'est déjà la fin de la carrière de Rodolphe Pauly... :x


Moi je pensais que sa carrière était déjà finie dès son premier rôle dans Merci pour le chocolat où il était déjà horrible.

ah bah non

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MessagePosté: 09 Sep 2007, 17:36 
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j'ai plusieurs fois été tenté de lacérer l'écran, là... il est vraiment à baffer... et rohmer avec.

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MessagePosté: 11 Sep 2007, 16:42 
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Lecture du mythe, du conte, par les détours d’une pièce de théâtre pastorale ?

Encore une fois cette année, les signes désignent un prétexte, une occasion de produire l’œuvre désirée. Il faut être honnête, Rohmer se fout du pastoral comme de sa première communion.
Ce film détruit tout ce qu’il aborde, toute la somme référentielle est réduite au néant ou plutôt à la simple et unique illustration. Conceptuellement très fort, Les amours d’Astrée et de Celadon vise la distanciation la plus totale. Je dirais qu’au final le plus gros problème du film est la radicalisation du dispositif. Rohmer détruit la représentation de l’univers bucolique…ok… mais quel est le but de cette destruction par les détours de la théâtralité ? Le film met en place une énorme rupture esthétique qui va jusqu’à nous couper volontairement de toutes émotions. En cela il va plus loin dans l’idée que n’importe quel autre film de Rohmer.

Comparons pour plus de clarté : Dans le bressonien Perceval Rohmer tend vers une épure totale des décors et des situations mais le verbe vient réactualiser le mythe, il offre au départ un devenir cinématographique à son univers créé.
Les tensions affectives de Ma nuit chez Maud passent irrémédiablement par le verbe, Rohmer n’est pas Bergman et ne cherche pas à l’être. Le dialogue s’avère vecteur d’émotions.
Au commencement de Triple Agent Rohmer appuie sur le fait que nous sommes face à un film d’action détourné (nous suivons inutilement un homme qui monte les escaliers, plan par plan, une description en contrepoint du degré zéro de l’action réelle). L’action, les espionnages présents tout au long de l’œuvre, passe par le verbe, par une écriture subtile qui catalyse et réactualise le genre en présence.

Ici, dans Les Amours d’Astrée et Celadon, le verbe nous semble bien isolé du mythe, il est même une des sources de son éloignement : Jeux d’acteurs rigides et ridicules (toutefois je pense que Rohmer cherche ce ridicule, sa vieillesse n’y est pour rien). Une rigidité qui ne découle sur aucune intensité pure comme chez Bresson. Ici tout est démythifié, aucune incarnation n’est présente, Rohmer alourdi tout, il ridiculise le mythe bucolique cinématographique. Ceux qui attendent des envolées intenses et lyriques, du larmoyant et du désir, qui pensent qu’Epicure va montrer le bout de son nez, vous pouvez passer votre chemin car seul le concept existe ici bas.

Un exemple suffira (car tout le film se développe sur un dispositif identique): Les nymphes viennent récupérer Celadon, elles l’emportent au château et nous avons un plan où les quatre nymphes luttent pour porter le personnage comme s’il s’agissait d’un tronc d’arbre. Tandis qu’une ellipse aurait rendu ce trajet mystique le cinéaste prend le partit du tout alourdir, les corps comme les situations. Les nymphes ne possèdent pas de valeurs mythiques, elles sont ridiculisées par Rohmer.
La nature n’apporte rien, c’est un simple remplissage. Pas de symbiose entre les corps et la flore (bien d’aujourd’hui), l’appétence n’est pas dans les projets esthétiques de Rohmer. Ce dispositif rend tout ridicule, des mouvements en passant par les costumes. Nous sommes loin des belles articulations sentimentales de Lady Chatterley. Les corps sont vides et le verbe n’a pour finalité que sa propre solitude.

Comme je le disais je ne critique pas Rohmer, tout ceci est volontaire, c’est son choix de faire un film purement et simplement conceptuel. Il va jusqu’au bout et je le respecte pour cette seule raison.
Je trouve cela très dur de crier au nanar alors que ce film correspond très certainement aux désirs du cinéaste, rien de raté là derrière. Ce serait comme affirmer que Ouvriers, paysans de Danièle Huillet et Jean Marie Straub est un nanar, ici aussi le verbe était présenté comme seule présence nécessaire.
Tandis que Shyamalan renforce et donne une nouvelle vie au mythe, Rohmer le détruit. Entre la blancheur, réfléchissante et décalée, de Story et la vulgaire nymphe commune au téton à l'air... Je choisis définitivement celle qui permet que les larmes s'agitent (je vous voie venir: si si c'est comparable).
Pour ma part je ne peux pas adhérer à un film tant désincarné.

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Dernière édition par the black addiction le 12 Sep 2007, 07:31, édité 4 fois.

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MessagePosté: 11 Sep 2007, 16:50 
Très intéressante critique... Je préfère lire ça que "nanar".


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MessagePosté: 11 Sep 2007, 16:59 
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Jericho Cane a écrit:
Très intéressante critique... Je préfère lire ça que "nanar".


Ouais je trouve ça carrément injuste moi aussi

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MessagePosté: 11 Sep 2007, 16:59 
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le fait est que je n'ai pas écrit "c'est un nanard" point final.
j'essaie d'écrire plus qu'une phrase, mon bon Jericho.
et effectivement, la critique de TBA est très intéressante (tout comme je trouve très intéressant son point de vue sur 4-3-2 qui, combiné avec la très riche critique de Delorme dans les Cahiers, m'a permis d'avancer dans ma compréhension du film... dans les deux cas, des opinions opposées aux miennes, mais dont la lecture, l'analyse, est enrichissante, je trouve)

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MessagePosté: 11 Sep 2007, 17:00 
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J'ai pas dis que c'était que toi Guillaume, je ne parle même pas que du forum. C'est de partout et je trouve le terme injuste.

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MessagePosté: 11 Sep 2007, 17:04 
Zad a écrit:
le fait est que je n'ai pas écrit "c'est un nanard" point final.

Si, dans la shoutbox... Mais c'est pas grave, tu étais sous le coup de déception, t'inquiète pas. :wink:


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MessagePosté: 11 Sep 2007, 17:06 
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ha... ah oui, alors si tu te bases que sur la shoutbox, je vois pas pourquoi je me casse les couilles à écrire des critiques longues...

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