Forum de FilmDeCulte

Je pense qu'ils prennent la place vide de tous les "gros" films pas sortis. Là où d'habitude les distrib se battent pour avoir des salles, maintenant c'est l'inverse du coup ils se lâchent.

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CroqAnimement votre

Ils étaient déjà dans cet état d'esprit avant la crise sanitaire. Mais effectivement, le manque de films, etc, ça donne un nombre démesuré de copies..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Il y a un message juste au dessus qui suggère que pas forcément mais visiblement tu avais déjà tes idées toutes faites. Lohmann a renchéri depuis lors.
Par ailleurs, il y a quand même un pas entre être sacrifié et jouir d'un nombre démesuré de copie et ne faire venir personne en salles.
Jumbo en plus semble avoir plu plus aux spectateurs qu'à la critique si je me fie aux notes d'allocine, un minimum fiables au sujet d'un consensus. Donc le film aura peut-être un second souffle ailleurs qu'au cinéma ou à l'étranger.

Je sais pas si j'ai des idées toutes faites. Un facteur qui joue aussi est que pas mal de gens ont eu leur revenus fortement diminué pendant trois mois (plutôt les indépendants, et encore la situation n'est pas normalisée) et/ou ne sont pas certains de garder leur emploi à la rentrée (plutôt les employés ou cadres). Il y a un effet de propagation dand le temps de propagation de la crise économique, les classes sociales les plus qualifiées d'un point de vue économique et ayant le plus fort pouvoir d'achat étant touchées en dernière. C'est être dans une bulle que de s'attendre à un retour au status quo dans l'économie de la culture. Cela joue aussi sur l'accueil "qualitatif" du contenu des films par le public.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Ce qui m'a fait halluciner dans ce film c'est que ça marche. Le concept est totalement abscons et théorique et pourtant à l'image le manège parvient à exister et, si on ne ressent pas de l'amour pour lui, on lui décèle une personnalité et au love se substitue au moins la beauté visuelle: c'est tellement bien filmé, ça pète. Le travail sur le son est super aussi. Voilà typiquement le film qui mériterait une nom' aux Césars qu'il n'aura jamais. Pour sa musique non plus, alors qu'elle est sensas et que c'est tellement rare un film français avec une zik entraînante et fredonnable.

Tous ces atours audiovisuels m'ont donc séduit et ont brisé l'image de film arty, poseur et réprimé que je craignais. Pourtant, le film ne va pas non plus vers le pur grand public et parvient à tenir presque tout le long sur vaguement rien. On s'attend à des péripéties pour faire patienter la plèbe du style Jumbo qui blesse un des méchants loulou ou bien Noémie Merlant qui doit empêcher des ouvriers de démonter le manège, et pourtant Wittock évite tout ça, restant sur la spécificité bizarre de son pitch. Ça ne suffit pas pour autant à faire exister la relation humaine mère/fille autant que la réalisatrice le souhaiterait, et la fin tombe un peu à l'eau, mais le reste est suffisamment idiosyncratique et étonnamment sincère pour que ça marche. C'est vraiment un premier film proprement inclassable: pitch improbable, démarche arty mais rendu visuel généreux, bizarrerie mais ouverture sur le public... Chapeau.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

ah j'ai pas aimé du tout, à part l'actrice assez sensationnelle.

Tu trouves que c’est du mumbo jumbo ?

23h06

Ah enfin!

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Envie de le rattraper mais j'ai entendu des horreurs dessus.

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CroqAnimement votre

hahaha les gens ont du goût

De la part de gens du métier en plus (des jeunes prods), ça m'a surpris.

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CroqAnimement votre

Si le film est assez mignon, et les deux actrices principales excellentes (je suis décidément de plus en plus fan de Bercot), je trouve l'angle fantaisiste bien inutile, là où j'aurais aimé en savoir plus sur l'objectophilie. Et puis l'ajout des trois débiles qui harcèlent Jeanne, c'est ridicule.
2/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

C'est vraiment tentant comme film j'espere bien que j'aurai bientot le temps de le regarder jusqu'à la fin

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