Marlo a écrit:
Aujourd'hui, on est dans une démocratie bouffée par l'oligarchie, par les collusions privé/public, et par le "capitalisme de connivence" nourri par les élites politiques, intellectuelles et médiatiques et par les grands lobbys commerciaux. Tous les candidats semblent s'y opposer, même si certains s'opposent plus aux élites politiques qu'aux élites financières, et vice-versa. C'est ça être populiste ?
Globalement, le mot est utilisé à la place de "électoraliste" - qui n'est pas une insulte non plus, puisqu'il est républicain de chercher à convaincre l'électeur - et surtout à la place de "démagogique", lorsqu'un argument est déraciné de tout fondement, dans la seule intention de flatter le Français dans son sens présupposé du poil.
Citation:
Si c'est ça, alors Mélenchon, Le Pen et Sarkozy sont des populistes, et tant mieux.
Leur but n'étant pas le même, et les moyens pour y parvenir non plus, il est donc stérile de sans cesse les regrouper sous la même étiquette. Pour le coup, c'est cette façon de généraliser la politique (et qui n'est pas que médiatique hein, c'est totalement à la portée du premier pilier de comptoir) qui est on-ne-peut-plus populiste.
"
Vous êtes trop cons pour voir les subtilités, alors on vous fait un gros résumé".
C'est pour le coup un vrai "
tous pourris" adressé à la classe politique.
Quand je regarde autour de moi, je ne me sens pas spécialement politisé... j'ai surtout rattrapé mon retard. Parce que mon entourage - familial, amical, connaissances - se passe volontiers du prisme médiatique pour penser.
Bon, pas tous... dans le métro hier matin, deux meufs comparaient la Une de Libé et du Figaro sur Sarkozy :
- Regarde-moi le papier de ces gauchistes, z'ont pas honte de prendre une capture d'écran !
- Alors que sur Le Figaro, notre Sarko il est tout beau, comme en vrai.Je n'invente même pas.