Forum de FilmDeCulte

C'est l'histoire de Billy (Richard Berry) et de Nina (Zoé Chauveau). C'est l'histoire de Viviane (Brigitte Fossey). Dans une ville du midi de la France, Hyères ou Toulon.
Billy travaille sur un chantier, au bord de la mer. Il fréquente Nina depuis six mois. Ils s'entendent bien, alors pourquoi attendre ? Ils se marient. On fait la noce. Le soir, Billy raccompagne les invités. Au retour, l'ascenseur est en panne, il remonte chez lui par l'escalier. L'immeuble est neuf, pas même achevé. Billy se trompe d'étage. C'est ainsi qu'il rencontre Viviane, et du moment où il la voit, il sait qu'il l'aime.
Billy est un simple, on ne lui a jamais laissé le choix, la vie a toujours décidé pour lui. Il s'est marié pour ne plus être seul, c'était clair, il n'y avait pas à se poser de questions. Maintenant, tout a changé. C'est comme si le monde éclatait en mille mondes, c'est comme si la plus petite de ses plus petites pensées devenait grave et forte.
C'est comme si chaque pas méritait réflexion.

Quand j'avais 8 ans, l'affiche, placardée sur les murs en face de mon école primaire, et son concept ("le jour de son mariage, il tombe amoureux d'une autre") qui alors me semblait incroyable et plein de promesses, me fascinaient presque autant que ceux de L'ascenseur ("Prenez l'escalier, par pitié, prenez l'escalier"). J'ignore pourquoi j'avais à ce point tilté sur cette tagline, mais j'imaginais déjà les gags mémorables, les péripéties, les quiproquos, et pourquoi pas un remake un jour. Quarante ans plus tard, grâce à LaLoupe, j'ai enfin découvert ce film qui n'a rien de comique, bien mal vendu par son affiche potache tant il lorgne plutôt du côté des comédies dramatiques limite dépressives, avec un petit côté rital dans la description du monde ouvrier. Le problème, c'est qu'en plus d'être atrocement écrit, et filmé lourdement par Bernard Stora qui devrait rester dans le domaine des téléfilms, il est également joué par un Richard Berry qui, déjà à l'époque, prenait plaisir à apparaître comme un connard. Voilà, vous ne comptiez pas le voir de toute façon, et vous aviez raison, donc je ne m'étends pas plus dessus. Mais c'est amusant comme on peut bloquer, gamin, sur des trucs totalement improbables.

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"Alain Delon présente"?

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Il était prod à un moment de sa vie

Oui c'est le choix du film produit (si j'en crois la critique de Cosmo) qui m'étonne.

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Je pense que sur le papier le pitch et l'intention pouvaient être intéressants. Mais effectivement, il fait pâle figure (là aussi sur le papier) face au Passage ou même Dancing Machine et Casanova qu'il a aussi produits.

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