Forum de FilmDeCulte

Non non je parlais de deux flics en particulier, et surtout du système auquel ils appartiennent, pas bien du fait de la colère, mais c'était l'intention.

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Oh ça va je taquine.

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Ca c'est pourtant avéré. Je suis très loin d'être spécialiste, mais dans ma mémoire, Mesrine est connu pour ses frasques de gangster, mais aussi pour sa dénonciation des conditions carcérales. Je ne le savais pas pour la prison canadienne, mais je crois que c'est surtout vrai au moment de son passage à la Santé.

Ah mais j'en doute pas, c'est juste que, sur cette Part 1 en tout cas, le portrait dressé du bonhomme est assez "positif" quand même...

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Ah si, plus que jamais.

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C'est ce qui me fait reculer un peu... Et à l'inverse, c'est ce que j'adore dans un Scarface, par exemple : on s'attache certes au personnage, mais on n'a pas le moindre doute, à aucun moment, sur le fait que ce soit une crapule absolue.

De la même façon, je n'irai sans doute pas voir la réhabilitation des membres d'Action directe dans le premier long métrage de Guillaume Massart

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Osh.

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Le coté glam/contre-pouvoir du bonhomme devrait apparaître dans la deuxième partie.
Cette première partie m'a surpris dans le bon sens. On y voit un jeune con qui cherche la délinquance, qui se cherche dans la déliquance et qui trouve en marge de tout système un sens à sa vie.
On y voit un sale mec, une pourriture sans honneur, capable de tabasser des vieux et des femmes. Le code d'honneur dans ton cul. Je déteste tous ces films de truands qui magnifient la bête, genre "Scarface et cie".
Le travail de Richet n'est pas si dégueu, quelques tâcherons français et sbires hollywoodiens feraient bien de s'en inspirer.
3.5/6

Téléfilm de luxe, sans nul doute.
Cette première partie (part 1 à l’ambition langmanienne de l’affiche) est très factuelle, trop d’ellipses. Par exemple je n’ai pas compris le passage du Mesrine « fiston tranquille » revenant forcément tourmenté de la guerre d’algérie, au Mesrine « petite frappe » dur à cuire séducteur. Ça va trop vite. D’ailleurs ça me fait penser à ce téléfilm Canal+ sur les ratonnades policières de 1961, « Nuit noire ». C’est le même genre : grande attention aux décors, aux costumes, aux faits. Les acteurs grimés avec soin, récitent leurs textes, garanties historiques.

Le problème c’est que la mise en scène, à ce moment-là, est obligée de suivre. Elle est prise au piège du texte, du scénario. Et c’est ce qui se passe ici, tout au moins pendant la première partie du film, jusqu’à ce que Mesrine traverse l’Atlantique (traverser l’Atlantique pour reparler de mise en scène, aveu d’impuissance d’un pan de la production française?).
Dès lors, moins de dialogues, plus d’action. Cassel peut enfin laisser son personnage s’exprimer. C’est ce qui fallait probablement à Richet pour se sentir concerné lui aussi, récemment réalisateur pour Hollywood d’un « Assaut sur le central 13 » honnête et mésestimé. Il se débrouille beaucoup mieux avec les scènes d’actions. La musique prend de l’ampleur (merci à Marco Beltrami) et la tension monte, dans l’attente du deuxième film.


Peut-être que le côté trop factuel de cette première partie vient du fait qu’elle est adaptée directement du bouquin de Mesrine « L’instinct de mort », je ne sais pas, je ne l’ai pas lu.

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J'ai beaucoup de mal avec le début, cette non-profondeur psychologique qui laisse juste voir des bouts décousu d'un bourrin pousseur de groar et admiré par un réal voisin d'âge mental d'un Jan Kounen. Mais je trouve que ça s'arrange vraiment ensuite, lorsqu'on joue purement la carte du divertissement nerveux, et la séquence du grillage, par exemple, marche très bien. Cassel porte tout ça comme il faut.

J'irai voir la suite.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Avec cet Instinct de mort, pour moi Jean-François Richet a réussi l’essentiel: nous donner envie de voir la deuxième partie (ce qui arrangera bien Thomas Langmann). Avec de gros moyens (solide reconstitution d’époques) et un scénario qui survole les années à toute vitesse (en s’arrêtant sur les moments clés ou les moments clichés censés dresser le portrait du parfait gangster), le film est une évocation plutôt efficace du célèbre personnage - malgré certaines inégalités. Le film fonctionne bien, mais son rythme d’enfer tente de dissimuler son manque de réel point de vue. Vincent Cassel est assez phénoménal, vraiment bravo. Espérons que le deuxième volet apporte un peu plus de réflexion et d’émotion, mais en l’état nous avons un film plutôt bon. Vaut le détour.

4/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

L'instinct de mort
Effectivement, c'est juste un divertissement. Et c'est tout à fait correct. Pas trop de fioritures et une mise en scène pas trop clipesque pour quelques séquences d'action bien sympathiques. C'est bourrin, assez méchant mais ça tombe jamais dans le pathos et Richet prouve qu'il est bien loin de ses collègues français qui tentent immanquablement d'expliquer ou d'approfondir la violence (au détour très souvent de larmes ou d'une valorisation poussée de l'acte violent - Schoendoerffer, es-tu là ?).
Approche très américanisée de la forme donc, avec son lot de mini expériences (les fish-eye de la prison, les amusants splits du début) et sa façon d'aller toujours de l'avant, quitte à brusquer la psychologie et le scénario. Ici, on a quasiment rien d'intéressant concernant les personnages (à part Cassel, pas non plus grandiose, loin de là, les acteurs sont tous assez mauvais) et la narration est plus une succession, souvent habile, de scènes percutantes qu'une approche progressive d'un gangster en devenir. Ce n'est pas déplaisant en l'état, mais l'alibi historique ne sert à rien (quid de la scène algérienne, est-elle là pour démontrer que Mesrine est par nature un killer autodidacte, ou est-elle historiquement dénonciatrice ?). Cela tourne hélas vite en rond et la dernière grosse demi-heure sent la redite. Heureusement que Richet tient le rythme avec son montage dynamique et sa mise en scène précise, car il n'a malheureusement rien à raconter ou même à démontrer.
Bon, c'est assez frais dans le cinéma d'action français grâce aux talents de Richet, mais c'est un film sans aucun but autre que d'être ludique. On peut alors se demander quel est le but d'évacuer tout intérêt politique (toujours effleuré, jamais intégré) ou encore d'apposer un prison break-style-like dans la vision du "passage" Mesrine dans l'Histoire si ce n'est uniquement flatter le spectateur en manque d'adrénaline et de pseudo-conscience politico-historique. Je trouve ça lâche, mais je ne boude pas mon plaisir.

4/6

Cassel impérial, Richet pas mal, vite la suite.
4/6

hum ok j'irai sans doute pas voir le 2

j'ai trouvé ça presque uniformément à chier (le passage de la prison sort un peu du lot), rien ne me plaît, les acteurs jouent faux, le scénario est je trouve sans intérêt (alors c'est lui Abdel Raouf Dafri, censément LA nouvelle star du scénario en France... bah mon pote... tes personnages n'existent pas -- la palme à Cécile-je tombe du ciel-De France -- y'a pas un poil de tension, tous tes retournements de situation, tous tes suspens sont éventés au possible, tu marches dans les clichés avec des grosses semelles boueuses et tu sautes du coq à l'âne sans qu'on saisisse ni même qu'on ait envie de saisir le lien entre les séquences et les époques... nan bravo hein...), la mise en scène est anonyme au possible (c'est pas les split-screens nuls du début qui y changeront quoi que ce soit), le son dégueulasse et bouffé en permanence par de la zique lourdaude, mais je réserve le plus gros carton rouge à la photographie, qui est d'une laideur violemment télévisuelle.

tfaçons c'est très clair hein, c'est du gros téléfilm des familles, avec son petit quota de gore pour faire style, mais bel et bien ses perruques grotesques, ses reconstitutions figées, ses cartons de caution true story... berk berk berk

la solution c'est la compromission, hein, jean-françois.

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bah oui c'est quand même ce qu'il a fait de mieux (dit-il en se basant sur le seul qu'il ait vu)

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