Film Freak a écrit:
Les moines de Tibhirine savaient ce qui les attendait. Ils savaient que rester était synonyme de mourir. Pour vivre, il suffisait de partir.
C'est aussi sans cesse se conformer à la vision du monde de celui qui tient le couteau, et qui est le seul responsable de cette mort... C'est lui qui les met dans une position de suicide, quand eux n'ont rien changé à leur mode de vie. Leur choix est extrême, je sais pas si je le partage dans l'absolu, mais il a rien d'illogique. Et d'ailleurs on peut voir à long terme l'effet que ça peut avoir...
Film Freak a écrit:
Citation:
(on en revient à la fable de la femme au pont, on en sort pas...)
Connais pas.
Bah ca rejoint un peu l'histoire des moines. Y en a 36 versions, je connais plus les détails... dans mon souvenir :
Dans un village traversé par une rivière, une femme battue par son mari va visiter son amant situé sur l'autre rive. Or la nuit, sur le pont, sévit un tueur.
La nuit tombée, elle doit rentrer au foyer sous peine que son mari ne découvre le pot aux roses et ne la violente. Mais son amant possessif veut qu'elle reste, et refuse de l'accompagner sur le chemin du retour, pensant ainsi que la peur l'incitera à rester avec lui.
Contrainte de partir, elle cherche une aide sur le chemin du retour, et croise un vieil homme en barque. Elle le supplie de lui faire traverser la rivière, mais celui-ci refuse.
N'ayant plus d'autre solution, elle emprunte donc le pont et se fait tuer.
La question étant : de qui est-ce la faute si elle est morte ?
C'est une petite fable marrante parce que si les réponses varient beaucoup (la faute du mari, la faute du vieil homme, la faute de l'amant, et même souvent la faute de cette femme), ça ne vient quasiment à l'esprit de personne que ca puisse être la faute du tueur.