Tom a écrit:
Je fais peut-être chier sur les mots, mais non, la responsabilité dans l'histoire des moines elle est non négociable : le seul responsable d'un meurtre, c'est celui qui tue, point. Y a un moment où faut assumer, et si ça arrange les bandes armées d'être considérées comme un phénomène naturel, une donnée fixe à l'équation comme tu dis, je vois pas en quoi on devrait leur accorder ce plaisir et ce confort.
Oui parce que ça voudrait dire que les terroristes ont gagné...mais...au final, ils ont quand même gagné. Et ils l'ont eu leur confort.
Les seuls perdants dans cette histoire, ce sont les moines. Et la foi aussi, mais ça ça fait longtemps.
Citation:
Après on peut trouver que leur choix de rester est stérile, idiot, suicidaire, ce que tu veux, mais c'est un problème presque annexe.
Non, non. Rien d'annexe, ils allaient au devant de la mort. Fallait juste pas être con.
Ce n'est pas un acte de lâcheté que de fuir la menace d'une mort certaine.
C'est pas comme si on était dans un cour d'école où une bande de brutes leur aurait dit "tu viens demain et on te tabasse", où tu as un recours.
Là ils avaient pas de recours et ils sont restés. Et ils sont morts. Point.
Citation:
L'histoire de Renault est différente parce que c'est pas Renault qui appuie sur la gâchette. Mais aussi "faible" soit l'employé, une entreprise créant un environnement poussant un employé à se supprimer ne peut se soustraire à des doutes sur son rôle là-dedans.
L'entreprise a un rôle, y a zéro doute.
Est-ce que c'est le rôle prépondérant? Non.
That's all I'm saying.