Canard_WC a écrit:
euh, sur la définition des besoins humains et leur catégorie (Maslow l'a assez bien théorisé avec sa pyramide, d'ailleurs utilisée en marketing).
Je ne pense pas que posséder une machine nespresso soit vital, fondamental au bien-être des individus...
Et les 50% ?
La pyramide de Maslow définit une hiérarchie des besoins et un ordre logique de ces besoins, il ne parle absolument pas de besoins nobles et de non besoins.
Certes, il faut avoir satisfait ses besoins vitaux pour avoir le luxe de se préoccuper de la possession ou non d'une machine à expresso. Mais dans la pyramide des besoins c'est clairement un besoin aussi. Que certains besoins soient suscités, stimulés voire complétement créés par la pub et la vie sociale c'est une évidence. Mais dire que boire du café n'est dû qu'à l'influence de la pub c'est soit une vision déformée, soit malhonnête. Le principal facteur d'achat d'une machine à café c'est quand même le plaisir de boire un café. C'est même là dessus que Nespresso a basé son concept : "un café toujours parfait pour les amateurs qui aiment déguster un café".
Toi tu dis que plus de la moitié des gens qui ont une Nespresso n'en avait pas le besoin et sous entend que la pub les a influencé à en acheter une ce qui me semble au bas mot très faux et loin de ce que dit Maslow en l'occurence. Il y aurait donc 50% de gens masochistes près à investir de l'argent dans une machine faisant une boisson qu'ils détestent mais qu'ils se forcent à boire parce que c'est hype et que Clooney le fait. Le besoin physiologique n'est pas là (comme l'immense majorité de ce qu'on consomme), le besoin secondaire oui.