Forum de FilmDeCulte

Et oui y'a marqué "Angola" dessus donc ça m'attire.



Attention pitch: quelques courtes années après la fin des éternels conflits en Angola, un ex-sergent reçoit une belle jambe de bois high-tech pour remplacer celle qu'il a perdue sur une mine pendant la guerre civile. Un soir, il s'endort en pleine rue, et se fait piquer ladite patte. Pas de pot.

C'est pas mal, j'avais peur du cheapissimo amateurisant, c'est assez cheapissimo (c'est à dire que le budget doit être celui de 7 secondes d'Harry Potter), mais assez efficace, en tout cas assez touchant et intéressant dans son traitement optimiste (enfin genre) d'un sujet qui aurait pu faire thèse dépressive.

Sortie le 7 décembre.

4/6

Tout ça pour dire que quand j'étais petit et que je m'enfermais dans les toilettes (un de mes lieux d'isolement favori avec également le sèche cheveux de ma mère), je croyais que, sur la carte du monde accrochée, l'Angola, c'était la France, parce que ça a un peu la même forme, Bretagne exclue. Après c'était l'heure de grandeur et décadence, je voyais la France immense alors je croyais que c'était la Russie (déjà), c'était la période où je pensais être dieu ou un germe du genre tout comme Amélie Nothomb qui m'a piqué l'idée - alors que finalement non j'étais juste euh, un Gabinien (désillusion). C'est de là que tout est parti en fait, je complexe de pas être russe.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ca sort demain du coup et vous en avez trop envie
http://www.filmdeculte.com/film/film.php?id=1333




APRES LA GUERRE

Titre édifiant, pitch chargé, Un héros ressemblait de loin à un kouglof didactique, mais il n’en est (presque) rien. Car si le film, récompensé au Festival de Sundance, n’évite pas toujours la démonstration, celle-ci s’avère assez puissante et sincère pour toucher au but. Zézé Gamboa, qui s’est fait, des années durant, la main sur l’art du documentaire, capture le bouillonnement nocturne de Luanda comme les émois de ses multiples personnages, du héros de guerre à la prostituée, du gamin des rues à l’institutrice idéaliste. Autant de personnages oubliés qui prennent la parole, face caméra, lorsqu’une équipe de télévision s’arrête en ville pour témoigner sur les cicatrices de la guerre, sur ceux qu’on a perdus et qu’on espère encore. Gamboa refuse le pathos, et emprunte d’ailleurs une voie plutôt optimiste dans le traitement de son écrasant sujet. "Un héros montre comment on peut apprendre à vivre enfin en paix. C’est possible…". Son film, sur des lendemains incertains qu’on souhaite chantants, compense des moyens évidemment limités par un gros cœur, et la conviction de son cast, notamment ses comédiennes, très touchantes.

4/6

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