Forum de FilmDeCulte

C'est con car sur le papier c était intéressant. J'avais beaucoup aimé le film précédent du réalisateur et j'aime bien Kassovitz en acteur.
C'est le fait qu'il y ait Daniel Auteuil qui soit à l'affiche qui aurait dû nous mettre la puce à l'oreille. Je me souviens même plus quand est ce la dernière fois que j'ai trouvé un film bon un film avec lui. C'est comme Frank Dubosc. Quand tu vois le nom au générique, tu peux craindre le pire.

Hic !°

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N'écoutez pas Film Freak

pas mieux, j'ai lu par curiosité, maintenant ça m'a presque donné envie de le voir.

C'est un super comédien... mais il tourne beaucoup trop, et je pense que plus personne n'ose le diriger (d'autant qu'il est plus instinctif que cérébral).

Plus jeune, je le détestais.
Et puis j'ai vu Un coeur en hiver (sobre), Jean de Florette (surjeu génial), La Reine Margot (rôle pourtant ingrat), Caché (bien tenu) ou La Veuve de St Pierre (jouissif).

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I think we're gonna need a helmet.

je l'aime aussi dans les films que tu cites. Cependant, ils datent un peu ses bons films. C'est comme Depardieu : bon acteur mais il faut quand même les canaliser sinon c'est le surjeu total.

A mon sens sa carrière c'est la dégringolade depuis "La doublure" et cet espèce de retour à la comédie qu'il a très mal géré... alors qu'avant il avait enchainé dix belles années.

J'ai longtemps considéré Auteuil comme un de mes acteurs préférés, tant je l'admire dans ses plus beaux rôles (Jean de Florette/Manon des Sources, La Fille sur le pont, Peindre ou faire l'amour, Caché), et je le trouve excellent dans quelques-uns de ses rôles de l'ancien temps (Les sous-doués, Romuald et Juliette, Ma vie est un enfer) ou récents (Après vous).
Sauf que depuis un petit temps il enchaîne beaucoup de films insignifiants… Et chez Véber est il assez nul, je trouve aussi.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Bien fait pour ta gueule alors que tu as toujours Journal de France et Keep the lights on à voir!

Films qui passent plus que dans une salle le matin (même pas sûr pour le Depardon)...

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CroqAnimement votre

Film qui arrive à compiler un bon nombre de tares qui parasitent encore le cinéma (de genre) français comme sa photo bleu oblige de polar ou ses acteurs étrangers qui jouent mal dans une langue qui n'est pas la leur, et qui essaie de cacher sa linéarité avec une accumulation de rebondissements et de retournements dignes d'un soap opera, à base de "Machin est un fait un serial killer" ou "le passé de Machin est comme par hasard lié à Trucmuche".
C'est pire que La Proie, à ce niveau-là. La crédibilité en prend donc un coup sévère.

Et le comble, c'est que derrière tout ça, le film n'a rien à raconter.
Le trauma, en plus d'être faussement subtilement amené, et en plus d'être abusé niveau deus ex machina, semble juste là pour essayer d'étoffer le personnage d'Auteuil qui, en gros, ne sert à rien, tant l'intrigue est davantage motivée par le parcours de Kassovitz et ses acolytes. D'ailleurs, la première moitié se dissémine trop entre les divers points de vue, tentant à donner une vie aux personnages secondaires comme celui de Francis Renaud, mais peine à créer quoi que ce soit d'autre que des clichés ambulants. Une première partie aussi très précipitée, surtout comparée à la seconde, qui traîîîîîîîîne...

A part Kasso, et même lui n'a pas l'air franchement engagé, les acteurs sont pas tip top...

Nan, y a vraiment rien ici...à l'écrit, à l'écran...quedalle.

Si, la première scène est bien, du bon sniping, et pendant un moment tu crois au perso de Kasso comme super badass.
Puis plouf.

1/6

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Un film français entièrement pompé sur Heat :

Qu'est-ce que c'est nul...

1/6

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I think we're gonna need a helmet.

Tu assimiles Waingro à un tueur en série?

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Arguing on the internet is like running in the Special Olympics. Even if you win, you're still retarded.

En marge de ses contrats, il assassine des prostituées. Pacino est même sur l'enquête, sans le savoir, de sa troisième victime...
Ce n'est pas appuyé par Michael Mann (comme dans les films du genre), mais ça vient renforcer l'image du criminel sans race, qui peut en aucun cas être rapproché de De Niro et de sa bande. Qui eux, bien sûr, bénéficient au moins du respect des policiers qui les pourchassent... respect mutuel au-delà d'un certain point.

Et c'est exactement le même décalque ici.

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I think we're gonna need a helmet.