Forum de FilmDeCulte

Mais c'est clair!
Il y avait une vraie envie de faire quelque chose de sérieux, classe et original à la bonne époque Kruger/Lavoignat. Avant, pendant et après, avec un mini-guide pour l'un, un hors-série pour l'autre, un port-folio, etc. C'était vraiment "Cannes-prestige-a-revêtu-sa-tenue-de-gala"...
Maintenant tout le monde s'en tape et de toutes façons ils n'ont plus de thunes. La villa Studio a dû se changer en tente et le yacht Première en baraque à frite. C'est triste.

Un détail des films au jour le jour. D'Un certain regard! De la Quinzaine des réal! Là tu auras les meilleurs looks de Marilou Berry par Ariane Massenet avec un sujet les jeans pour femmes au cinéma.



Ouiiiiii.



Eh oui.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ca me fait penser à un mini-the insider : sujet chiant à première vue, à base de scandales et d'interviews, mais film bien mené et finalement passionnant. Par contre là ou le film de Mann est tellement puissant et complexe qu'il nécessite plusieurs visions pour en apprécier la richesse, bah Frost/Nixon est trop clair, on en fait le tour rapidement. De ce côté là, le film a un peu les défauts de ses qualités, et vice-versa : à force d'être très explicatif (ce qui m'a aidé dans bien des cas, ne connaissant pas du tout cette histoire d'interview), bah à la fin t'as un peu l'impression qu'on te prend pour un con avec la voix off finale qui te dit ce que t'as compris depuis 10 minutes.

Et à propos de ça, le coup des sortes de fausses interviews-voix off des autres personnages tout le long, c'est super bancal. Mais ça aide à mort le monteur (qui a quand même fait un super boulot je trouve) par moments.

4.5/6

Deuxième vision hier soir... J'ai toujours autant apprécié. Je trouve ça maîtrisé et passionnant de bout en bout. Brillamment écrit et interprété, tout ça. Je comprends pas bien le désamour pour ce film. Etiquette "Ron Howard"?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Pas mal mais très superficiel, d’ailleurs, l’interview finale ne donne pas l’impression d’être intéressante sauf pour ce seul moment fugace (c’est d’ailleurs ce que dit le film). De Nixon on en saura pas beaucoup plus, sa paranoïa légendaire est ici sujet d’autodérision, on le voit débonnaire, blagueur, et sa maison de bord de mer en Californie donne pas forcément l ‘aspect d’une réclusion, à l’inverse du décor de… The Ghost Writer. Le personnage de Sam Rockwell est pas super intéressant dans sa façon d’incarner un idéalisme un peu débile au niveau de la réflexion, mais qui existe probablement. Cela donne une réplique amusante du producteur « the guy’s an idiot, he is overemotionnal ».

La personnalité de Nixon donne l'impression d'être intéressante, ce que le film confirme et donne un peu envie d'en savoir plus. Mais bon, si intéressante que cela juste parce qu'il aurait été président ? C'est un peu ça la question.