C'était pile la durée qu'il me fallait pour ma soirée donc je l'ai regardé. Fun fact: je connais la toute première fille à l'écran, elle a fait un stage à mon boulot il y a quelques années.
La première partie m'a à vrai dire un peu ennuyée mais on peut raisonnablement mettre ça sur le compte de mon expérience de cette formation, car ce qui est montré est intéressant voire hallucinant pour le public. C'est davantage dans la seconde partie (grosso modo, quand les élèves s'allongent) que le film décolle, mais la première partie est nécessaire.
J'ai aimé ce choix qui nous plonge d'abord dans un formatage pour mieux laisser les élèves eux-mêmes le mettre en question - la réalisation n'est pas du tout dans un rôle de "dénonciation", ou alors subtilement et en aucune façon ne rabaisse les élèves. Ce moment à l'école est essentiel dans la formation morale et déontologique d'un journaliste et cet aspect est bien retranscrit. Les élèves à titre individuel font ce qu'ils peuvent dans ce milieu très cadré et parfois pervers. Très belle fin où la fragilité aperçue des élèves tente de se conformer à nouveau au cadre, et là formellement vous opérez peut-être ce qu'il y a de plus engagé de votre film, le flou qui contamine l'image artificielle.
Citation:
Ces jeunes qui affutent leurs armes pour être percutant à l'antenne, ils suivent quelles formations exactement, ils sont encore en école de journalisme (du style dernière année spécialisation TV/radio), ou ils suivent une formation post-école de journalisme, voir même ils suivent une formation qui ne requiert pas d'avoir fait d'école de journalisme (à un moment on voit un panneau sur une école de marketing) ?
Ca je suis d'accord et j'allais justement poser la question: ce sont des élèves en formation initiale ou en continue? Parce qu'il y a à un moment le logo du CFPJ qui est la formation continue de cette école prestigieuse et les élèves de cette filière sont généralement d'un niveau d'études inférieur (le concours en particulier est moins sélectif).