Forum de FilmDeCulte

Isolés sur Bannec, un petit îlot au large d'Ouessant, deux adolescents et deux viellards récoltent le goémon le temps d'un été.


*** FOR YOUR CONSIDERATION ***

Parce que ce qu'on retient de Finis Terrae, c'est en fait surtout le projet documentaire : cette espèce de flirt entre le légendaire que projette le cinéaste sur la Bretagne, et la réalité brute qu'il se prend dans la gueule.

Je disais il y a peu qu'Epstein, et les impressionnistes en général, n'avaient réalisé que des projets de film. Celui-ci ne fait pas exception : il y a une sauce, une mayonnaise, ou quelconque autre métaphore culinaire qui ne prend pas totalement. Mais parce que la caméra d'Epstein se prend soudain de pleine face un monde imposant, et non un petit quotidien banal qu'il peut triturer froidement de ses jeux d'optique et de montage, ni un fantastique d'imagerie qui s'y prête trop cordialement, le cinéaste impressionniste trouve soudain adversaire à sa taille. Epstein et le décor s'entrebouffent : ça donne un film cassé en mille morceaux, mais un film intense, et violent, plein d'éclats magnifiques, où l'univers filmé ne se laisse plus soumettre.

C'est un film qui se passe



sur la lune



et c'est l'histoire de deux amis



qui se fâchent



et d'une blessure



qui s'infecte



et qui s'infecte



et d'une course contre la montre



et des mères



qui demandent



à l'océan



de leur rendre



leurs enfants.




Et c'est le meilleur film de Jean Epstein, messieurs dames.

Bon je sais pas si Tom me lit. Je fais pas exprès mais la première photo j'ai cru un moment que c'était une bite.

Imparable pour qu'il revienne.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

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