wave a écrit:
Film Freak a écrit:
Ce genre de phrase ne fait que confirmer le peu de compréhension que tu as du cinéma.
Mais quand est-ce que tu vas enfin comprendre, qu'on a des conceptions radicalement différentes du cinéma ? (Toi, et quelques autres)
Je vais faire une toute dernière explication, parce-que ça commence à m'irriter un peu. Et Dieu seul sait que je suis très calme.
Non, on a vu aussi, Dieu n'a pas le monopole là-dessus (enfin vu qu'il n'existe pas, il n'a de monopole sur rien).
Citation:
Le cinéma est un média très puissant qui a la capacité de faire rêver, de transmettre des émotions, des idées, des messages. C'est un art qui utilise l'image comme une matière, PAS comme un support, et qui, donc, a vocation à la sublimer (Même si ce n'est pas toujours fait). C'est un art qui repose sur le faux, l'artifice, même si je reconnais le droit à quelques cinéastes d'aller vers le naturalisme, voire l'ultra-naturalisme pour certains (Kéchiche, par exemple). Je le préfère transparent et classique, mais reconnaît le talent de ceux qui vont vers la non-transparence et la modernité, en brisant les artifices du cinéma (Lynch, Cavalier, Cassavetes, entre autres), ou ceux qui vont vers la post-modernité, comme Tarantino ou même les Wachowski, qui conservent tout de même des éléments du cinéma classique.
Mais le cinéma a d'abord été crée pour divertir les foules (populaire) dans les fêtes foraines, le divertissement fait partie de son ADN, de son essence, les gens paient une place lorsqu'ils vont voir un film, et CHOISISSENT un film. Ils mettent de l'argent dans un film qui va d'abord leur apporter quelque chose en terme d'émotion, et ne pas les ennuyer, si possible leur faire oublier le quotidien (quand il est trop difficile), et surtout, faire disparaître l'espace temps.
Jusque là, on a pas vraiment des conceptions radicalement différentes du cinéma…en même temps, faut dire que tu balances là un bon lot de banalités.
Citation:
L'image est une matière qui doit être sublimée, travaillée, transformée, ce n'est pas un simple support qui sert à raconter une histoire, d'où l'importance des couleurs et de l'étalonnage EN FONCTION de ce qu'on veut raconter. J'ai choisi mes couleurs, en fonction de ce que je voulais dire.
Et il en va de même pour la mise en scène. Elle se fait EN FONCTION de ce qu'on veut raconter.
Tu n'étalonnes pas juste ton film pour faire joli, tu l'étalonnes en fonction de ce que tu veux exprimer…bah c'est pareil pour une contre-plongée.
Citation:
Bien sûr qu'on doit donner un sens à la scène et au plan, mais ce n'est pas le seul critère qui compte. Le beau est quelque chose d'aussi essentiel dans certains films, et un découpage peut également être fait en fonction de la beauté qu'il fera transparaître (la ligne rouge, le nouveau monde, les moissons du ciel...)
Nan mais là tu te méprends sur ce que je dis quand je dis "pour faire joli" et quand je dis "sens".
"Sens" ne signifie pas "sous-texte". Je peux utiliser le terme "fonction" si tu préfères.
Mais sinon, si tu crois que dans les films de Malick que tu cites les plans sont juste beaux pour être beaux, tu n'as rien compris au cinéma de Malick.
Citation:
Dans la relation au spectateur, ce qui m'intéresse est le ressenti premier, les émotions. C'est ce que le public ressent au niveau de son coeur, lorsqu'il va voir un film qui est important, et au moment où il le regarde. Et c'est toute la difficulté du cinéma, qui peut aboutir à des films magnifiques au fond idéologiques douteux. Mais sont-ils quand même de bons ou de mauvais films ? Lorsqu'on sublime la réalité au point de faire aimer ce qui ne peut pas être aimé, avec des codes purement cinématographiques (Hero), peut-on quand même parler de bon film ? Je pense que oui, mais d'autres peuvent penser que non, et cela n'empêche pas de dénoncer les films aux l'idéologies controversée. Mais, voilà, Hero est et reste chef d'oeuvre, malgré tout... Le serait-il plus, s'il défendait la démocratie ? C'est une question qui mérite d'être posée.
Ca c'est un autre débat, et ça n'a rien à voir avec mon exemple initial. Je n'ai pas parlé de fond.
Citation:
C'est le problème des critiques, qui vont voir tous les films, et basent leurs rédactions sur des réflexions faites avec recul sur les oeuvres, ce qui fausse toujours partiellement l'avis définitif, car le cinéma est un art qui repose sur l'émotion, pas sur l'intellect.
Putain t'en tiens une couche quand même. C'est quoi ces préjugés sur les critiques là? Ca aussi t'as pas compris? Pourquoi un critique ne pourrait-il pas fonder son opinion sur son ressenti? Je t'assure qu'il le fait. Mais j'ai l'impression que tu vis mal le fait qu'eux sont capables d'écrire un avis argumenté pour défendre ce ressenti là où toi tu te caches derrière ta subjectivité. Ca doit être super intéressant de discuter de cinéma avec toi (au cas où t'as pas compris, c'est du sarcasme).