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Ernest et Célestine retournent au pays d’Ernest, la Charabie, pour faire réparer son précieux violon cassé. Ils découvrent alors que la musique est bannie dans tout le pays depuis plusieurs années.

Je n'ai plus beaucoup de souvenirs du premier, hormis que j'avais aimé, donc je vais avoir un peu de mal à comparer avec sa suite. Tout d'abord, c'est tout mignon au niveau visuel. Bien aimé les décors au crayon, le style chatoyant qui va bien avec l'univers du film. Bref c'est toujours beau à voir et on se laisse vite porter par ce feu d'artifice coloré. Après un début timide, le film démarre dès qu'on arrive en Charabie, pays de naissance d'Ernest, et là l'intrigue du film se met en place. Elle est plutôt menée de manière malicieuse. Avec une loi interdisant la musique à plus d'une note et quelques autres absurdes, ce voyage en charabie est une jolie introduction enfantine pour comprendre le propre des dictatures et porter un joli message sur l'intolérance. Alors le film fait passer un message politique certes classique (l'intolérance c'est mal) mais de manière assez intelligente.

Et puis comme dans le premier Ernest et Célestine, il y a cette tendresse et douceur toute mignonne qui irriguent le film. Le duo d'amis fonctionne toujours et c'est un vrai plaisir de découvrir à l'écran la famille d'Ernest. L'univers est toujours attachant et il y a de bonnes idées fantaisistes comme ces parents qui divorcent et coupent leur maison en 2.

Bref, séance plaisante et c'est en plus facile à caser dans l'emploi du temps (1H20). J'en aurais presque demandé plus, tellement je me suis senti bien en compagnie de nos 2 amis.

4/6

C'est mignon.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

C'est ce que me dit toutes les nuits ma femme.

Abyssin, de toute ma vie jamais lu un avis aussi "Eau tiède" que le tien ci-dessus...

J'ai pas vu le premier mais j'avais lu une histoire d'Ernest et Célestine quand j'étais petit (et relu avant de voir celui-ci) donc je connaissais l'univers. J'ai bien aimé la délocalisation de l'histoire en Charabïe mais après, passé le discours lite sur la dictature dont parle Abyssin, y a pas grand chose à retenir.

L'arc d'Ernest est tout basique, Célestine n'est jamais mise en vrai péril, les parents sont ni énervants ni effrayants ni vraiment attachants... Et l'idée de la maison coupée en deux a beau être marrante, ça n'apporte rien. Pour ce qui est de la backstory d'Ernest, d'où le gars a une petite soeur de 10 ans ? Dans ma tête le mec c'est genre Olivier Gourmet ours et il a une frangine toute petite. Y a un truc qui colle pas.

Le seul truc bien que je retiens c'est le jeu sur la musique (une nom' aux Césars s'imposerait), et la chanson finale signée Pomme.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Peut-être parce que je suis tiède? J'ai été déçu par le début où ça patine mais dès la Charabie l'univers a un charme qui m'enchante. Tu parles de la maison coupée en 2. Evidemment que ça n'a aucune influence sur l'intrigue, mais c'est le genre de petit détail fantaisiste, dont le film pullule, qui construit l'univers et que je trouve bon. Regarde au moins le premier qui est un peu considéré comme un classique de l'animation de ces dernières années. Tu peux faire des reproches à Arnotte qui a un avis plus enthousiaste que le mien

Mon avis ne sera pas fiable car je suis un gros vendu, je craque complètement pour Ernest et Célestine, les bouquins et les films, et j'étais tellement content de les retrouver (après 10 ans) que je ne vois même plus les défauts. Après, je suis pas débile, j'ai bien conscience que ça ne vaut pas le premier (en effet un vrai classique), mais ça rest vraiment le haut du panier de l'animation européenne contemporaine. Esthétiquement ça reste merveilleux, le travail de l'animation, des couleurs, des voix, de la musique, etc... De beau boulot. Et puis j'ai vraiment apprécié ce que le film raconte sur les choix de vie qu'on fait, le message envoyé aux enfants (oui on peut choisir ce qu'on veut faire dans la vie).. QGJ a raison sur le scénario perfectible (il manque Pennac, pour le coup), mais le capital sympathie que j'ai pour les persos et l'univers emporte le tout. Bref, c'est parfaitement recommandable, mais s'il ne faut en voir qu'un, c'est évidemment le premier.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"