Qui-Gon Jinn a écrit:
Biaisé contre une presse dont tu te fais une image caricaturale (ce qui ne veut pas dire que certains biais n'existent pas chez elle, hein).
Je t'ai déjà donné suffisamment d'arguments pour te montrer que non, ce n'était pas un biais, mais simplement des remarques qui découlent de sa lecture.
Dès la premier soir, les affirmations de Trump sont "false" et "groundless", par exemple. La presse n'en sait rien à ce moment-là, son devoir est simplement de rapporter ces propos, de dire que pour le moment, rien ne prouve les propos du président (ce qui n'est pas la même chose que d'utiliser le mot "baseless"), et d'enquêter ensuite. Donc elle met la charrue avant les boeufs.
Qui-Gon Jinn a écrit:
Donc ta définition ne vaut pas mieux que celle d'usage courant. Il n'y a donc rien de choquant, irrationnel ou partisan à appeler Biden president-elect.
Les mots veulent dire ce qu'ils veulent dire : elect, c'est "élu". Est-ce que Biden est élu ? Non.
Ce n'est pas choquant ni irrationnel, mais c'est partisan. Et la nuance que tu ne veux pas comprendre, elle est là : ce n'est pas partisan quand personne ne conteste l'élection, mais quand un camp ne l'accepte pas, utiliser ce terme est partisan, puisque ça revient à nier, from the get go, l'argument du camp d'en face.
C'est très bien à table, hein. Pas dans la presse.
Qui-Gon Jinn a écrit:
C'est pas le rôle de la presse de raisonner par l'absurde juste histoire de les cajoler.
Non : son rôle est de ne pas prendre parti. Ce qu'elle fait allègrement hors op-ed.
Qui-Gon Jinn a écrit:
Et s'ils le prennent mal, le problème est de leur côté.
D'ailleurs la presse américaine a TRES bien pris la nomination de Kavanaugh, la non-condamnation de Trump, la défaite de Clinton, etc.
Et c'est moi qui suis biaisé ?