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Bigger Than Life en vo



Amérique, années cinquante. Victime d’une maladie artérielle rarissime, un modeste instituteur (James Mason) suit un traitement expérimental à base de cortisone. Mais cette substance, prise à trop forte dose, va le conduire à la folie.

Étrange film qui sur un canevas relativement simple, i.e la plongée d'un homme dans la folie et plus largement la critique de l'American way of life, se propose par la mise en scène de distiller l'angoisse propre à l'environnement familiale. La folie de Mason, même exposée d'emblée après la prise du médicament, conserve un caractère insidieux jusqu'au développements finaux difficilement prévisibles et qui laissent décontenancé. On se sera laissé bercer jusqu'ici par ce portrait quasi-poétique de ce petit bout d’Amérique dont l'aspect cauchemardesque gagne en intensité après la projection.

Excellent souvenir de ce film, qui est d'une réelle étrangeté en effet. Le basculement dans la folie du personnage de Mason possède dans son outrance quelque chose d'hilarant, qui est assez hors du commun, dans son illustration de ce que peut être la mégalomanie ou la folie des grandeurs. J'avais bien aimé cette remarque d'un internaute sur imdb :