Forum de FilmDeCulte

En même temps, ton 6/6 à Femme Fatale, y avait un peu de pignolage aussi, non?

Tout le monde se pignole un peu partout... Y'en a c'est sur les figures christiques dans Superman, d'autre sur la transgression du désir chez Brisseau et d'autre encore sur le rapport à l'image de De Palma.

Tolérance.

Respect.

Ce que je dis sur Femme Fatale EST dans le film. Ensuite, on y adhère ou pas, et on aime ou pas. Mais il n'y a pas le moindre pignolage.

Pour Le Dahlia, on verra bien... De Palma a signé un film "propre". Absolument pas malsain comme Elroy le décrit, et surtout pas très profond. C'est joli, ça peut plaire (un peu comme Les Incorruptibles), mais les intentions d'Elroy ne sont pas dans le film. On verra si certains (du forum ou d'ailleurs) parviennent malgré tout à se pignoler dessus.

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Rien à voir. Il y a analyse sur des thèmes qui SONT dans un film, et pignolages sur des "trucs" qui ne sont pas dans le film mais que certains persistent à voir sous prétexte qu'ils ont du mal à admettre que leur idole a pu foirer un film (ou livrer un film moyen, ou carré, par exemple).

La figure christique, elle est volontaire dans Superman (même si selon moi c'est pas très bien foutu dans le film). Le rapport à l'image est évident chez de Palma. Je n'ai pas vu le Brisseau donc je m'abstiens dessus.

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Oui, mais comment toi, Cosmo, tu peux prétendre que tu fais la différence d'une manière visiblement soi-disant objective? C'est toi qui situes ta propre frontière entre l'analyse et le pignolage. Mais d'autres ont le droit de ne pas partager ton point de vue, ce qui en signifie pas forcément qu'ils font du pignolage.

Tu ne penses pas que celui qui analyse sur 8 pages Mafia Salade (Wise Guys) se pignole un peu plus que celui qui le fait sur Mission to Mars (dans lequel les symboles sont hyper évidents et vieux comme le monde) ?

Vois le film, au lieu de me casser les couilles.

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Je réagissais pour cette raison. Ca ne me rend pas la vie difficile, mais je trouve l'aveuglement face aux échecs de réalisateurs "cultes" de plus en plus relou. Ca n'est pas grave, ça arrive à tout le monde, et de la même façon qu'il n'est pas utile de cracher sévèrement sur les réalisateurs qu'on adorait hier, on peut être lucides et reconnaître qu'ils peuvent se planter. Et je répondais à Bob Harris, parce que des avis différents ne dissimulent pas forcément un chef d'oeuvre. Bob, on sent d'avance que tu vas trouver le film énorme parce que personne ne va être d'accord. Juste pour te démarquer. Je veux bien croire que tu puisser adorer sincèrement, mais attends au moins de voir le film.

En quoi c'est bon signe?

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Qui est dans la BD et le film, j'invente rien, je me pignole pas. C'est là, c'est même surligné en gros. Si tu le vois pas, achète-toi des yeux.
Se pignoler ce serait prêter des intentions, invisibles à l'écran, à la figure christique dans le film.

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Ce que j'appelle "se pignoler" dans ce cas là, c'est faire de ça un gage de qualité, une analyse intéressante, donner de la profondeur alors que c'est finalement assez light.

Je ne suis ni Narrateur qui prend McT pour un surhomme, ni un journaliste de Mad Movies qui dit "RIP Burton" ou "RIP Gilliam". Je déteste ce genre d'attitude extrémiste. De manière générale, il y a presque toujours des choses à retenir dans un film d'un cinéaste qu'on adore. Après, de là à savoir si c'est son meilleur film ou pas, ça dépend, faut voir le film.

Pour le Dahlia Noir, je continue à avoir bon espoir, parce que le film semble un peu déjouer les attentes, que les critiques sont tellement différentes, ce qui prouve en tout cas qu'on n'aura pas un film tièdasse ou conformiste. Pour le reste, j'attends de voir si ça tient toutes ses promesses. Voilà.

En l'occurence, le De Palma convoque tellement ses autres films de Body Double à Pulsion en passant par Blow Out, que oui, l'analyse me semble intéressante.

Bah je me pignole pas.
L'un des fils conducteurs de ma critique est de montrer comme le film de Singer revisite et réactualise et transcende la bande-dessinée et le film de Donner et l'un des arguments de ce fil conducteur concerne la figure mythique (christique, juive, mythologique) et comment la mise en image participe à la création d'une figure mythique tel qu'on n'avait pas eu la possibilité de voir dans la BD ou le film de Donner.

J'analyse pas, je ne fais que mettre en évidence, "expliciter", des faits et dire pourquoi JE considère qu'il s'agit d'une des réussites du film.

Franchement, si ça c'est se pignoler bah putain achète-toi les Cahiers du Cinéma de mai 2000.

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Et en même temps, quand Freak écrit "Par ailleurs, De Palma est plus ou moins absent du film" alors oui, on peut être intrigué pour de bonnes raisons.