Tom a écrit:
D'une, l'institut ne se caractérise pas vraiment par des choix personnalisés et subjectifs (ni par la découverte de choses rares - il faut voir le nombre de fois que revient dans la discussion, à la rescousse, la rétro Phil Karlson).
c'est un constat sévère
Dans les cycles de cette année:
François Reichenbach
Alexeï Guerman
Guy Gilles
Olmi (pas hyper confidentiel ni invisible mais certains films méritent qu'on s'y repenche)
Le scénariste Luigi Zampa
Sans compter les cycles du cinéma Singapourien, Brésilien etc...
non non je ne suis pas attaché de presseTom a écrit:
* En regardant l'interview, je me disais qu'à la limite, s'ils se considèrent vraiment comme un musée, ils devraient aller jusqu'au bout de leur logique et accompagner chaque rétro (= expo) d'un travail théorique (= d'un catalogue conséquent) qui permettrait de l'interroger. Si quelqu'un aujourd'hui fait une expo "Picasso" juste pour rassembler les œuvres, sans aucun apport théorique du catalogue ou dans la manière de présenter les œuvres, ça gueulerait : l'approche muséale n'est pas ce que je rêve pour la cinémathèque, mais quitte à l'emprunter, autant que ce soit de manière assumée et intelligente.
Tu as quelquefois des catalogues qui sont édités en partenariat autour d'expos.
http://www.cinematheque.fr/fr/expositio ... tions.htmlIci L'expressionisme allemand, Pasolini ou Henri Langlois, Pialat etc... Moins sur les cycles plus confidentiels. J'imagine qu'une rédaction conséquente de textes critiques et analytiques pour chaque cycle empêcherait de faire tourner la machine et d'enchainer les cycles. Peut-être qu'aussi pour certains cycles, les films ne sont tout simplement pas vus ou oubliés, et que la cinémathèque se propose de les montrer à un tas d'universitaires ou d'historiens potentiels.
Ce sont aussi des contraintes qui les satisfont d'une certaine façon. Ne pas encadrer, de façon strictement universitaire et théorique, des films qui ont été avant tout fait pour être montrer à un large public à leur époque. Laisser plus ou moins respirer le lieu, ce qu'ils ont un peu de mal à faire d'ailleurs.
Ce sont aussi des contraintes qui les satisfont d'une certaine façon. Ne pas encadrer, de façon strictement universitaire et théorique, des films qui ont été avant tout fait pour être montrer à un large public à leur époque. Laisser plus ou moins respirer le lieu, ce qu'ils ont un peu de mal à faire d'ailleurs.
Après je ne sais pas comment est perçu la cinémathèque par les cinéphiles en général. Si j'avais le temps je pense que j'irai voir chaque jour tous les ford en ce moment
Il y a depuis le début du déménagement dans les nouveaux locaux un fond d'archives conséquent qui se constitue et, la plupart du temps, disponible sur le site. Toutes les conférences, interview et présentation de films sont filmés. Je ne crois pas que les leçons de Douchet le soit par contre.
Allez voir un peu la vidéo de Jullier si vous avez le temps; c'est pas indispensable mais en tout cas ça montre que Joudet est bien naïve.