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Pas de topic ?

Enième revoyure (avec mon fils cette fois-ci) de ce film que j'attendais à l'époque comme le messie mais qui m'avait un peu déçu le 7 mai 1997 car je m'attendais à quelque chose de plus sombre. J'ai mis quelque temps à m'habituer à ce parti-pris léger et chatoyant qui jure avec le gros du cinéma de SF et désormais je l'accepte tel qu'il est. D'ailleurs c'était sympa de revoir le film à la lumière de BIG BUG: dans la catégorie "SF rigolote en grand angle" y a juste PAS PHOTO.

Il y a incontestablement des étapes extrêmement simples et neuneu dans le scénario. Cependant, je trouve que Besson emporte le morceau avec l'énergie et la fluidité de son récit. C'est objectivement le film où c'est le moins possible de se faire chier tant l'histoire est menée tambour battant. J'ai fait pause à un moment et constaté qu'une heure s'était écoulée et mon fils s'est exclamé "Déjà ?!".

Il y a deux morceaux de bravoure qui fonctionnent purement par le montage: le décollage de la navette et le numéro de la diva. Se dégage de ces séquences l'impression d'être totalement entre les mains de Besson, qu'il est là avec sa caméra, qu'il sait exactement ce dont il a besoin pour chaque raccord, et il va le chercher, un plan ici, un plan là, son fidèle machino Jean-Pierre Mas à la remorque. Malgré l'énormité de l'entreprise on décèle tout le long une rapidité et une légèreté dans l'exécution qui confine presque à la caméra-stylo.

Et les performances des acteurs, si elles sont quelque peu en roue-libre, en sont néanmoins attachantes. A plusieurs reprises on sent que Besson laisse tourner pour surprendre Willis, générer une vraie surprise sur son regard, une réaction inattendue. Et Jovovich, qui est loin d'être l'actrice la plus passionnante du monde, livre avec Leeloo - un personnage pas facile sur le papier - une performance sacrément mémorable.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ça me prendrait tellement de temps de lister tout ce que je déteste dans ce film, que j’ai la flemme de me lancer.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Pareil, mais tout de même, Qui-Gon Jinn, lorsque on aime la musique, le numéro de la diva est un calvaire.

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There is no such thing in life as normal

Y'a quand même cette magnifique scène.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Le chapeau "Photo du décor vide", c'est culte. Et la réaction de Willis fait partie de celles que j'évoque dans mon message, tu sens qu'il est vraiment désarçonné par la vision du Kassovitz hors-champ.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Pareil ici.

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Netflix les gars, Netflix.

Tu sens surtout que Besson veut caser un pote dans son film mais qu’il ne sait pas comment.

EDIT : à noter que j'étais passé dans le courrier des lecteurs de Mad Movies, au sujet de ce film. Ma première critique publiée

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6/6

J'aime pas particulièrement le film mais c'est quand même un bon exemple de l'appauvrissement actuel du grand cinéma populaire. Ce genre de grand blockbuster "d'auteur" avec ses bizarreries, son humour sorti de nulle part, ses designs (que je trouve pour la plupart dégueu), son ton chelou ça n'existe plus aujourd'hui.

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CroqAnimement votre

Ben si, y a Valerian.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Oui même tentative c'est vrai mais le résultat était tellement catastrophique...

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CroqAnimement votre

Ou Jupiter Ascending.

*tousse*

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Pareil, revu y a un an en m'attendant à un truc moyen mais sympa, mais c'est juste à chier en fait.

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Ils ont lâché l'affaire après Sa Majesté Minor.

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Comme la quasi totalité de la filmographie de Besson non ?