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Film qui s'appelait à l'origine... ANNA M.

Après le flop VALERIAN, Besson tente de sauver sa boîte avec un retour aux sources: techno-thriller europudding. Étonnamment, le film est beaucoup moins branché action que ce que je pensais. C'est vraiment scénarisé, ça essaie clairement d'être un vrai film d'espionnage avec des twists et des turns. Mais le problème, c'est que l'embrouillamini scénaristique obéit constamment à la même règle: "On croit que... alors qu'en fait..." C'est le même mécanisme reproduit trois fois d'affilée, ce qui fait qu'on court derrière le personnage, et surtout qu'on s'ennuie dans les phases de "On croit que", attendant le "alors qu'en fait...".

Tout ceci n'est finalement là que pour déguiser un remake de NIKITA. C'est ouf comment c'est vraiment le même film (Luke Evans est Karyo, Mirren est Karyo x Moreau, Maude est Anglade... y a même la mission-test piège et une séquence de salle de bain en Italie où elle fait couler l'eau et prépare son flingue...). Et c'est ouf comment, avec trente ans d'expérience et mille fois plus de pouvoir, Besson accouche d'un truc tellement sans saveur par rapport à l'original (jusque dans l'affiche !!).

Enfin, je me demande pourquoi le film se passe entre 1985 et 1990. Hormis à créer des anachronismes (la pauvre junkie dans son squat qui remplit des formulaires sur son portable ), qu'est-ce que le contexte géopolitique apporte qu'on ne pouvait pas faire avec le FSB ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Cette fois au moins, il a utilisé un prénom féminin.

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There is no such thing in life as normal

Originalité signalée dans bon nombre de traductions du film non ? Et qui a contribué à le rendre emblématique ?

"La femme Nikita"

Il aurait du l'appeler Robert, du coup.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Vivement le remake porno:

ANNA L.

D'un côté, il a fait Léon peu après qui est un remake officieux de Gloria de Cassavettes et donc une forme de gender-swapping. Besson, précurseur intersectionnel (avec ce que cela comporte de contradiction entre le discours et les actes).

D'ailleurs dans ANNA on sourit jaune lorsque quelqu'un dans la maison des mannequins évoque les "prédateurs"...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

En France, on continue de croire qu’il s’agit d’un prénom féminin.

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There is no such thing in life as normal

Alors que le seul Nikita connu est :

C'est un prénom féminin en Inde.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Robert peut être devenu un prénom féminin en Malaisie, il n’en demeurera pas moins un prénom masculin.

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There is no such thing in life as normal

Ca n'a rien à voir : ça n'a pas la même origine.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Tu m’intrigues.

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There is no such thing in life as normal

C'est ça qui est marrant il n'y a que les français qui ont été dupes.

The Indian feminine name Niketā निकेता, Nikitā निकिता is unrelated. It comes from a Sanskrit word nikita निकेत, niketana निकेतन meaning "house, habitation; temple".

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."