Forum de FilmDeCulte

Outre l'humour et la situation géopolitique, ce qui date le plus le film semble être ses scènes d'action...or, là où on pouvait excuser la relative molesse des premiers, ici, ça devient moins facile à justifier tant on peut voir des films de la même époque mille fois plus dynamiques.
Là c'est donc tout juste un problème de réalisateur qui fait un film d'action mou...et c'est toujours possible même aujourd'hui (Les Quatre Fantastiques par exemple) et même chez Bond (bon j'attends de le revoir mais si je ne me souviens d'aucune des scènes d'action du Monde ne suffit pas, c'est aussi pour ça).

Les ennemis, la Guerre Froide, le McGuffin, tu peux toujours gérer autour de ça...mais quand tu fais un film d'action, il faut surtout ne pas être mou. Et au final, c'est ça qui fait que je me fais chier pendant le film...l'humour moisi, si l'action était meilleure, je me dirai juste "pff" à chaque blague et voilà...mais là c'est "pff les blagues de merde", "zzzzz l'action à deux balles" et "??? l'intrigue pourrie".

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Dans celui là y'a des scènes vraiment pas moisies au niveau de l'action. La poursuite entre les motos et James Bond en ski, le duo attaché dans les coraux, la scène de l'escalade... Alors c'est pas non plus du XXX mais c'est pas ridicule non plus.

Et puis Bibi!

Bonnes idées mais réalisation pas au top.
Contrairement à Octopussy.

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T'as gagné Biff... Je reste.

C'est le plus Bressonien des 007 en même temps

Bon moi le pré-générique me fait bien triper quand même (avec la tombe de Mme Bond!), bien que ce soit ultra débile...Mais cette débilité plus ou moins assumé vaut aussi pour d'autres Moore comme "Dangereusement Vôtre" et "Moonraker", et ça me semble un postulat à accepter pour retirer la dose de fun qu'il y a dedans... La nostalgie peut jouer énormément aussi ceci dis. C'est à la limite du nanar mais pas vraiment, avec des trucs bien cons qui font quand même délirer. Le coté pub eighties VS vioques de "A view to a kill" donne un cachet assez amusant... (le duo Moore/McNee, le surjeu de Walken)

Notre ami Daniel Craig dit que la scène d'ouverture est en noir et blanc !

Enorme!

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

On le savait déjà hein...

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Quel mauvais, ce Qui-Gon...

D'où on le savait déjà ? Depuis quand ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je crois bien qu'on le sait depuis la projo des 20 premières minutes à l'occasion de chais plus quel évènement.

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C'est fou j'ai du dormir ces six derniers mois!

D'où y a eu une projo des 20 premières minutes ? Quand ? Sur CommanderBond, qui est un des sites les mieux informés, j'ai jamais rien lu !

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

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C'est ce que je me suis dit aussi. Et la suivante on dirait Indy.

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Et hop, on passe un autre palier. Ca fait du bien...

15. The Living Daylights (1987)

Le dernier que j’avais pas vu donc et bah quelle surprise ! Doit y avoir un truc qui me parle dans les intrigues de Bond qui sont liées à l’Union Soviétique… From Russia With Love est le meilleur Connery, je trouve. The Spy Who Loved Me, le meilleur Moore, GoldenEye, le meilleur Brosnan et donc The Living Daylights, le meilleur Dalton (bon ok, y en a que deux, mais quand même). Jusqu’alors, je ne connaissais Dalton en Bond que par Licence to Kill dans lequel il ne m’avait pas réellement convaincu (je développerai là-dessus plus bas) et bien pour le coup, je le trouve vraiment loin d’être mauvais et bien qu’on pourra débattre longtemps sur la pertinence de chaque acteur et sur la facette du personnage qu’ils représentent, je trouve le ton des films de Dalton (et donc son charisme, son jeu, ce qu’il apporte au perso) bien plus intéressant que ce qu’en a fait Moore. C’est rafraîchissant d’avoir un film sérieux presque intégralement dénué d’humour mais sans trop se prendre la tête non plus et qui donc use de punchlines avec parcimonie, les rendant du coup plus réussies, plus percutantes. De plus, voir Bond être assigné à une mission de protecteur-sniper comme c’est le cas au début du film, ça change. C’est pas plus mal. Et créer l’intrigue à partir de là c’est plutôt bien géré. Non je suis vraiment très agréablement surpris, j’irai même jusqu’à dire que c’est un des meilleurs de toute la saga tant je trouve le scénario intelligent et l’action bien incluse (même si ça manque un peu vers la fin du deuxième tiers avant l’espèce d’attaque à l’aéroport, un peu fouillis, suivie de gros morceaux). J’aime quand les Bond sont simples, froids, savent distiller leur humour et exploitent habilement leur contexte géopolitique. A bien des égards, ils ressemblent à ceux précités plus haut, et c’est pas un hasard si je les apprécie davantage que les autres.


16. Licence to Kill (1989)

En soi, ce n’est pas un mauvais film. Mais dès le départ, y a quelque chose qui cloche. Déjà dans certains Moore et un peu dans le précédent, on sentait le début de la vague over-the-top à venir. Dans celui-ci, dès le pré-générique, on y est. La scène d’action qui parasite le mariage…vas-y on est pas dans True Lies ou Spy Kids là. Et puis Dalton aborde ici une coupe de cheveux qui arrondit sa tête et l’aplatit bizarrement. C’est ça qui m’avait laissé l’impression d’un Bond nain (alors que Dalton fait 1m88). Le brushing qu’il choisit un peu plus tard, ça le vieillit. Tout ce qu’il faut pas quoi. Enfin le vrai truc qu’il faut pas même si initialement c’est une bonne idée, et finalement c’est ce qui « plombe » le film à mes yeux, c’est de faire de ce Bond un simple film de vengeance, en plus de le matiner des stéréotypes du film d’action de la fin des années 80. J’aime le fait que Bond parte en vendetta et se fasse révoquer son permis de tuer, qu’il soit « rogue », tout ça…mais finalement, c’est mieux géré dans Die Another Day. Ici, j’ai juste l’impression de pas être devant un Bond. Mais devant L’Arme Fatale. Et c’est pas le fait de rajouter des gadgets qui change grand chose. D’autant plus que le plan du méchant est quand même basiquissime (et je parle même pas du délire de la secte, juste à l’ouest). C’est clairement un vieux trafiquant de drogue pourri et pas un méchant mégalo comme en mérite la saga. Son homme de main disparaît pendant une heure, James Bond se tapent les meufs, comme ça, tosgra, t’as l’inévitable coup de la Brigade des Stups japonaise et tout le monde marche sur les plates-bandes de l’autre…c’est du polar ‘80s quoi. Nan franchement, c’est moins bien géré, même si les scènes d’action (notamment la fin, on ne peut plus annonciatrice du démesurisme à venir) sont sympa (Glen s’est réveillé pour les deux derniers films, ça fait plaisir).


Arrivent les Brosnan...que je connais tous très bien, à l'exception de The World Is Not Enough, vu qu'une seule fois. On verra si je trouve toujours ça merdique.

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C'est exactement ça: THE LIVING DAYLIGHTS c'est presque un des meilleurs de la saga, un des meilleurs que j'ai vu, en tout cas.

Dalton y est très bon(d), l'intrigue est bien sympa, la James Bond girl est touchante, y a de l'ampleur sans que ça aille trop loin, le prégénérique est vachement sympa...

C'est vraiment un film cool.

Sinon LE MONDE NE SUFFIT PAS moi quand je l'avais revu j'avais été étonné de voir que c'était un film malgré tout assez sérieux, avec un bon parti pris d'exotisme au Kazakhstan, ça change!, et une bonne implication de M dans la mission, et tout. Et dans l'ensemble, visuellement, je trouve que le film a beaucoup de prestance. Mais bon on en parlera plus tard...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste