Forum de FilmDeCulte

Ca va être sur-classe:

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

imageshack c'est de la merde !!!!!!
Par contre la seule photo que je peux voir tue littérallement.

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Sim
[url=http://simsrest.blog.lemonde.fr]Ce sera surtout l'occasion de rencontrer le gratin cairote.
[/url]"Le fil politique est souvent source de frustration et d'incompréhension.
Le fil du slip aussi, cela dit." Chlochette

Punaise, c'est juste classe.

C'est fou cette espèce de sous Star Wars, de sous tout en fait... Et comme on disait hier, à la même époque il y a SW (justement), mais aussi Indy, Mad Max, etc. Ca m'avait bien scotché à l'époque, mais j'avais 5 ans... Et c'est bien là le problème : le film tue... pour un môme de cinq ans. C'est dire le public visé.
Je me demande si Octopussy n'est pas plus axé adulte.

A part ça, la scène du téléphérique tuait, à l'époque. Je me souviens encore du plan, et de "wouaaaaaaaaaaaaaaaaaah" !

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Que lire cet été ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Vous allez voir Jamais plus jamais, au fait ? Vous l'inserrerez de façon chronologique au milieu des autres, ou bien à part, à la fin ?

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Un autre truc que je ne comprends pas : finalement, les deux Dalton ont raporté un paquet de thunes (plus de 150M$, comme les précédents). Pourquoi ont-ils stoppé la franchise si longtemps ?

Sinon, un détail qui m'amuse : Moonraker est (jusqu'à l'arrivée de Brosnan) le plus gros succès pour un James Bond. L'espace, ça payait !

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Je crois qu'il y a eu un problème de droits sur le futur troisième Bond de Timothy Dalton, qui devait s'appeler THE PROPERTY OF A LADY et sortir en 1991.

Y a eu une couille en fait... du coup attente, et finalement Dalton a laché l'affaire... et voilà, ben le temps de faire le reboot quoi.

Je sais pas EXACTEMENT ce qui s'est passé mais bon ils ont pas stoppé volontairement la série quoi.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ah ok... La grosse légende était que les films avec Dalton s'étaient planté. Alors que je me rends compte sur imdb qu'ils ont bien cartonné (surtout le premier avec 198M$) ! J'aimais bien Dalton... Mais au moins, cette longue attente leur a permis de virer Glenn ! (cela dit, si c'était pour le remplacer par des tacherons du même niveau, c'était pas la peine).

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Je me pose encore la question...je le mettrai bien après Dangereusement Votre...

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C'est censé être Bond ça? C'est pas Bond du tout. C'est Bauer.

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Et ça continue...

12. For Your Eyes Only (1981)

Le film qu’aurait réalisé Steven Spielberg si les Broccoli l’avait laissé. Putain. Dieu. Merci. Après un pré-générique assez honteux pour son utilisation sans nom de Blofeld comme pied de nez à Kevin McClory, malgré l’idée de l’enjeu aérien (qui sera mieux utilisé dans les suivants). Avec ce film, John Glen arrive. Pour le meilleur et pour le pire. Ca pourrait être un titre de Bond. Je lis que le film est considéré comme bon, le meilleur de Moore avec L’Espion qui m’aimait. C’est n’importe quoi. Ils commencent à vouloir faire un peu n’importe quoi dans le compliqué avec leurs intrigues, du coup on se sent presque jamais impliqué, d’autant plus que les méchants ici sont on ne peut plus fades, qu’ils s’agissent des grands manitous ou des hommes de main. Mais surtout, le film est d’un mou, mais d’un mou. La même année, Spielberg part donc faire Les Aventuriers de l’Arche Perdue quoi. C’te claque dans la gueule à Bond. Du film, je ne retiens que les quelques idées derrière les scènes d’action (le couple traîné dans l’eau à travers les corails, l’infiltration dans le monastère à la fin). Malheureusement, c’est rarement dynamique et si on retient Carole Bouquet et son arbalète, c’est plus comme gimmick finalement inexploité. Moore a pris méga-cher depuis le dernier film et son âge commence vraiment, VRAIMENT à trop se voir. J’oublias aussi : l’humour. C’est peut-être ce qui restera le plus marquant dans la période Moore. Cet humour nase qui pullule le film toutes les 5 minutes…une punchline moisie, un vieux gag de passage au cours d’une poursuite, etc. Et Bibi la patineuse quoi.


13. Octopussy (1983)

Enorme et agréable surprise devant cet épisode qui, dès le départ, s’avère supérieur. Mieux filmé, mieux photographié, mieux monté, même mieux écrit. On regrettera une fois de plus à travers le film certaines pointes d’humour complètement déplacées (le cri de Tarzan, c’est non) même si elles ne sont pas nulles tout le temps. On oubliera les quelques simples erreurs du film (un agent 00 ça se déguise pas en clown putain ! Et pas deux fois dans le même film avec deux agents différents !). Tout le reste est bonnard. L’intrigue se suit de manière bien plus entraînante et le récit se fait fluide jusqu’à la révélation du plan du méchant (pour le coup assez original comparé au reste de la saga). De plus, dans ce rôle, Jourdan est pas mauvais et son homme de main (ouais Gobinda) aussi. La vente aux enchères, le jeu de dés, etc…ses rencontres avec Bond sont assez trippantes. Pour ce qui est des scènes d’action, là aussi, c’est le cran au-dessus. De la poursuite en taxi jusqu’au climax énormissime avec un Bond perché sur un avion à je ne sais quelle hauteur…couillu. Y a aussi le sentiment que le film assume son côté série B, voire serial. Je pense notamment au mercenaire avec sa chaîne-scie circulaire et le décor général, en Inde. Est-ce l’apport du premier Indiana Jones sorti deux ans avant ? Je sais pas. Peut-être. D’ailleurs, celui-ci aura ses influences sur les deux autres Indy. La boucle est bouclée. Le meilleur Moore selon moi.


14. A View To A Kill (1985)

Comment peut-on d’un coup retomber aussi bas ? Bon c’est pas Live and Let Die ou Moonraker mais putain…c’est moins bon que son premier, à Glen. Pourtant, le pré-générique m’y fait y croire, malgré une énième scène de poursuite sur neige/glace et un gag encore une fois inapproprié (soudain, « California Girls » des Beach Boys…C’EST NON !), le jeunisme (ouais snowboard improvisé) passe plutôt bien et la scène est énergique comme il faut. Après c’est la chute libre. Avec son intrigue inintéressante (ouais le plan « piqué » à Lex Luthor dans le Superman de Donner), son méchant sous-développé (y avait pourtant de quoi en faire le meilleur avec sa backstory) avec homme de main féminin (Grace Jones, c’est non dans mon lit), sa Bond Girl précurseuse de la potiche scientifique pas crédible façon Denise Richards, et puis son mou général…la poursuite en Renault charcutée est pas mal mais ça s’arrête là. Ca s’arrête tout simplement parce qu’il ne s’y passe rien. Pas d’action. De plus, ce film fait la même erreur que Live and Let Die, à savoir d’ancrer le film dans un milieu urbain. Du coup, même si c’est moins inadéquat que la transposition en polar du film précité, ça date incroyablement le film là où le précédent trouvait dans son exotisme une particularité qui lui évitait ce problème. Le décor du climax sauve le film de l’inintérêt mais c’est à peu près tout.


Oufffff, fini les Moore.

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A noter tout de même sur celui ci, c'est la quête de crédibilité par rapport au délire kitsch de Moonraker. Ici, les scènes d'action sont simples, très terre à terre, souvent sans musique (et souvent hélas bien molles). Un retour aux sources de l'agent secret de l'époque: infiltration, protection du nucléaire face aux russes... Le Casino Royale de l'époque.

12. For Your Eyes Only (1981)
13. Octopussy (1983)
14. A View To A Kill (1985)

Je pense qu'à l'époque ça cherchait clairement un nouveau public, il fallait s'adapter à une nouvelle audience popcorn, Bond a suivi.

Petit (6-9 ans), j'adorais ces Bond là, franchement, parce que l'humour me faisait rire (sisi). Je crois que ça sonnerait pathétique aujourd'hui, mais bon, Moore c'est un Bond particulier, et je ne juge pas les films de la même manière.

Finalement, c'est impossible d'entretenir un héros sur si longtemps sans faire de la croute daté à chaque fois, non? Après, la croute a des saveurs inédites ou non. Les premiers Bond bénéficient de Connery, de son charisme, et aussi du contexte. Moore lui n'a déjà plus grand chose du contexte, le format est épuisé, il faut avancer et il abuse de trucs populaires, l'humour et les gimmicks. Dalton va revenir à une autre forme de Bond, mais ça tombe en fin de la guerre froide, ça va forcément trainer...

Brosnan est celui qui a eu le plus de chance. Une époque aux grands renouvellements de l'espionnages et de nouvelles pistes (les nouveaux riches russes, le média, le pétrole, la Corée, l'exposition de la NSA...). Suffisamment de matériel pour subvenir aux intrigues, et une nostalgie ambiante façon "bilan" pour le personnage...

Que Bresson adorait.


Objectivement c'est le meilleur effectivement...

Le meilleur Connery : Bons baisers de russie (même si à part)
Le meilleur Dalton : Tuer n'est pas jouer
Le meilleur Brosnan : Demain ne meurt jamais

un petit lien sur le sujet

http://www.cinetudes.com/Le-Bond-Diplom ... e_a23.html
http://www.cinetudes.com/Le-Bond-Diplom ... e_a37.html