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Globalement cet unique film de la filmographie du réalisateur est très réussi, dont l'intérêt réside surtout dans l'atmosphère énigmatique et dans la mise en scène vraiment inspirée (malgré des transitions parfois un peu abruptes) notamment en ce qui concerne les scènes où l'héroïne se rend compte de sa situation.
Le rythme fléchit parfois quand la tension baisse, mais dans l'ensemble l'ambiance exerce une véritable fascination jusqu'au bout.

Il y a quelque chose d'assez fascinant dans les films des années 60 tant, dans la même décennie, tu peux avoir des 2001 et Le Lauréat et, à peine 5 ans avant, des films comme Les Innocents ou ce Carnival of Souls qui paraissent avoir 20 ans de plus. Outre le N&B, c'est accentué ici par la nature fauchée du film, comme pour Dementia 13 de Coppola et Corman, ainsi que les apparitions des spectres, avec leur maquillage de film muet.

Dans les meilleurs moments, cet aspect dépouillé participe à l'atmosphère singulière et hors du temps du film mais je dois avouer que cela n'a pas aidé mon adhésion à ce récit qui sans réelle progression où tout est clair dès le début. Ça m'a, une fois de plus, donné cette impression, fléau du genre, même à l'époque donc, de Court Métrage Etiré™.

Je ne nie pas une certaine ambiance mais je préfère les films que ce film a influencé.

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Souvenir lointain et molasson d'un proto (mais vraiment proto) La nuit des morts-vivants, bien que les smilitudes soient probablement superficielles.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Le côté "morts qui harcèlent une go".

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C'est ça, vague ressemblance entre les deux actrices principales, et entre le spectre de ce film là et le premier zombie dans le cimetière.

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Looks like meat's back on the menu, boys!