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Entraîneur d'une équipe de basket, irascible et grossier, Marco Montes commet une agression, s'enivre et provoque un accident de voiture. Afin d'échapper à la prison, il choisit d'effectuer un travail d'utilité public et devient entraîneur d'une équipe de déficients intellectuels. Marco réalise qu'il doit changer de comportement s'il veut réussir sa mission.

Goya 2018 du meilleur film, Campeones est un feel good movie comme le dit si bien l'affiche. Tout est dit dans le résumé. On s'est à quoi s'attendre. Il y a un savoir faire indéniable dans cette petite comédie surtout dans la direction des acteurs. Ce sont eux le principal intérêt du film. Composé de réels déficients mentaux, le casting est impeccable et une ode à l'intégration et à la différence. Le but du film n'est pas de montrer la difficulté à vivre du handicap mais de vibrer avec eux dans la joie qu'ils ont à jouer ( à la fois en tant qu'acteurs mais aussi sur le terrain). Il n'y a aucune vision doloriste à la huitième jour. On n'est pas là pour faire pleurer dans les chaumières ni rire de eux mais avec eux. C'est la force du film mais aussi sa faiblesse. Il y a peu d'aspérités. A ne pas chercher à émouvoir ou à faire de grandes scènes marquantes, le film tout aussi agréable soit il reste peu en mémoire autre que " je n'ai passé un mauvais moment". La comparaison avec Hors Normes sortie l'année suivante qui intégrait aussi de véritables handicapés à son casting joue en faveur du long métrage français. Il me semblait plus juste sur les difficultés à gérer le handicap par les proches. Dans Campaones, tout le monde il est beau et il est gentil. Le remake sorti cette année avec Woody Harrelson est un quasi clône moins réussi comme souvent.

Ah donc le film du frère Farrelly avec Woody Harrelson est un remake - que j'ai plutôt apprécié. Tu m'apprends ça.

Le remake est tellement proche de l'originale ( il change l'histoire d'amour ) qu'il est compréhensible qu'on l'apprécie. Le film qu'on préfère ( l'original ou le remake) doit venir de l'ordre dans lequel on les découvre. Je trouve Harrelson moins naturel que son son équivalent espagnol. Il en va de même pour le casting de déficients mentaux. Jesus Vidal ( déficient visuel) a eu eu le goya du meilleur espoir mais il aurait peu être attribué à tout le casting.

Le film est gentil de bout en bout, y a absolument rien qui déborde... Mais c'est si drôle et si émouvant (surtout la fin), que j'avoue avoir passé un excellent moment. Je suis quand même curieux de voir le(s) remake(s).
4.5/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
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Je vais pas me le retaper vu que ça a l'air d'être une photocopie mais le Farrelly est plus attrayant rien qu'avec la photo bien plus chaleureuse à l'inverse de l'hideuse photo frodie et métallique du film espagnol (contrastant de manière intéressante d'ailleurs avec les paysages hivernaux), le starpower de Harrelson (auquel on peut être moins sensible comme Degryse), l'équipe d'handicapés qui m'a semblé plus attachante (et plus jeune en moyenne) dans la première scène (le thème du handicap parcourt toute la filmo des frères Farrelly, un peu semble-t-il celle de Fesser aussi). Farrelly, apparemment, voulait faire un film moins comique et exagéré, plus "ancré dans la réalité".