Forum de FilmDeCulte

liam, ta critique est pas claire... on a l'impression que tu reproches au film de faire rire jaune, et en même temps, on n'est pas vraiment sûrs... je crois que le problème tient dans cette phrase, incompréhensible (où est le verbe?) : "L’humour commence avec Borat et son humour pipi-caca, pieds-dans-le-plat et dénué de pincettes."

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Hmmm ouais, j'étais en mode pilote automatique hein...

Mais sinon non je pense pas donner l'impression de reprocher des trucs au film.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

mouais... t'as lu le papier de Libé (et pourtant, ils ont adoré le film) ? J'ai des doutes... C'est révélateur du problème du qui filme. Ca reste étonnant, je trouve, que le dispositif soit jamais dévoilé... Je me suis dit qu'on allait au moins le voir dans le générique, mais rien du tout... C'est étonnant. Comme si la caméra n'existait pas (d'ailleurs, Borat dit qu'il part avec son prod et c'est tout... même si on a une ou deux micro-interactions "me filme pas moi", ça reste très léger...)

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ah... je sais pas... 4/6, c'est en-dessous de la folie critique qui a entouré la sortie... et sinon, ta phrase elle voulait dire quoi? Faudrait p-ê la réécrire... (la phrase, hein, pas la critique)

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C'est Larry Charles, le réalisateur, non? Après, je sais pas s'il filmait lui-même, mais ça devait être une équipe de 3 ou 4 personnes, je suppose, pas plus (faut bien qu'ils fassent croire que c'est pour une émission kazakh)...

Je crois que tu m'as pas compris: je te parle du "qui filme" intra-diégétique. Borat part faire un documentaire, donc il est bien accompagné d'un caméraman, voire d'un preneur de son, non? Or, là, non. Enfin, si, puisque qq'un les filme, mais bizarrement, il n'est jamais inclu. C'est étonnant, non, que Borat, qui parle avec tout le monde, pourtant, ne lui parle jamais, à lui...

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Parce que y a des scènes où on est clairement dans la fiction, et d'autres dans la réalité... Mais le film ne cherche pas trop à délimiter les frontières... C'est assez rafraichissant, je trouve, parce que c'est un peu une forme inédite, et que ça participe justement à l'énormité de la farce. De même, on ne sait pas trop ce qui est préparé et ce qui est improvisé... J'étais persuadé que Pamela Anderson était piegée alors qu'elle était dans le coup.

ah ben je savais pas pour Pamela, tiens... Bah justement, ça, ça m'énerve... Ca me gêne, j'ai l'impression d'être pris pour un idiot, qu'on n'est pas honnête avec moi.

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Je trouve quand même que la frontière entre scénarisé et spontané est assez visible (mais bon si ça se trouve je me plante complètement hein).

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

la preuve que non... tu savais pour Pamela, toi? Tu avais deviné?

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Pour moi, c'était clairement organisé...évidemment, j'en aurai pas mis ma main au feu mais voilà, apparemment, Pamela était dans le coup, les vigiles non. Normal. Et ça se "voit" dans le film, Pamela fuit mais le prend plutôt pas trop mal mais les vigiles le violentent.

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En fait on s'en rend compte quand Pamela continue à courir comme une donzelle dans le parking...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Pour voir la tronche de Larry Charles :
http://images.google.fr/images?svnum=10 ... ry+charles

Rien n'est improvisé, tout est au contraire très écrit. La mise-en-scène n'est jamais à l'arrache, et même plutôt soignée au niveau des cadres: c'est le montage qui peut donner parfois ce sentiment d'impro, mais c'est tout.

Vraiment drôle par moments, mais pas inoubliable (ça manque un poil de rythme).

Assez déçu. Le film niveau humour ne joue que sur une surenchère de paris potaches qui habituellement ne me fait déjà pas tellement rire (ça fait passer Youn pour un pou d'imposteur mais bon) parce que c'est simplement du rire mécanique, forcé, comme le fight nu par exemple. C'est "osé" au sens propre mais c'est paresseux comme humour. J'ai pas ri une fois en tout cas. Sur le portrait plus iconoclaste, ça reste trop en surface, trop facile, avec des messes de cathos intégristes à prédicateur déchainé et cow-boys qui veulent pendre du pédé...et le film est maladroit dans sa petite marge de manoeuvre entre pris sur le vif et tout orchestré. Bref, je trouve ça globalement foiré.

2/6

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Doll, it's a heartbreaking affair