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MessagePosté: 17 Mai 2007, 08:01 
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Burdeau des Cahiers du cinéma (sorte d'aveu de la prime à l'exotisme dont je parlais) :

Citation:
Des plats qui identifient les êtres qui les goûtent ; des trousseaux de clés racontant les histoires d’amour qu’ils scellèrent jadis ; des jetons accumulés au fond des poches pour ne pas oublier de se souvenir ; une tarte aux myrtilles qui attend dans son assiette que paraisse la seule personne qui la juge comestible ; sur ces images des voix off se tenant la main pour entretenir le ressassement de l’amour enfui, de la mémoire qui est le seul trésor, du vrai voyage qui va de soi à soi, avec escales chez les autres - le film est bien signé Wong Kar-wai.

Et pourtant. Le même murmure suave de vérités générales ; les mêmes romans-photos en images accélérées, ralenties, saccadées ; la même lumière liquide partout répandue, dans la ville, les cafés, les casinos ; le même magasin dernier cri et quatre saisons, bonnets, jupes, cheveux, sourires - tout ce qui enchantait à Hong-Kong n’enchante plus, entre New York, Memphis et Las Vegas, de Norah Jones à Jude Law, Natalie Portman, Rachel Weisz et quelques autres. L’Amérique traversée en road-movie n’a pas le charme des rues, des ciels, des trains de Hong-Kong. L’exotisme est devenu une fadeur.


La déception semble peu disputable. Tient-elle au seul changement de cadre ? Est-ce si simple ? Peut-être. Ce qui voudrait dire tout l’inverse : que cette simplicité n’est pas simple.

Il va donc falloir, dès ce soir - alors même que commence, écoutez, la montée des marches pour la présentation officielle du film -, faire provision de questions pour plus tard. Ce serait en l’occurrence celle des rapports entre cinéma asiatique et cinéma américain, leurs idiomes et leurs rituels. On peut diagnostiquer chez Wong une panne d’inspiration (une paresse plutôt : son perfectionnisme s’est pour l’occasion mis en vacances). On peut aussi voir ailleurs : si le cinéaste a pu, pendant dix ans, séduire en racontant des histoires d’ananas périmés distillant une mélancolie d’ascenseur, c’est qu’il le faisait au sein d’un univers dont la nouveauté à l’écran, pour nous, autorisait pareil remue-ménage d’antique quincaillerie. Une ville d’échoppes et de vitesse, de bakélite et de néons, un monde à la fois plus archaïque et plus moderne que le nôtre se prêtant idéalement au mariage du cheap et de la sophistication - aux anachronismes wongiens. Avec 2046, l’œuvre a fait un pas vers l’abstraction. Les nuits bleu myrtille la ramènent sur terre, mais pour fouler de très vieux territoires, réels et fictionnels, une Amérique post-post-Wenders d’une désuétude d’emblée recuite, sans âge (terribles accents yankee dans les bouches de Portman et Weisz). Explication bêtement culturaliste ? Ça reste à voir.

De toute façon on n’a pas le choix. Il faudra avancer ainsi, à tâtons, par allers et retours entre l’Amérique et l’Asie, la foulée courte et la foulée longue, l’évaluation expéditive et sa suspension...

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MessagePosté: 17 Mai 2007, 08:03 
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encore, le blog cannes de télérama:

Citation:
C'est comme un vieil ami qui vous laisse tomber, un type qui ne veut plus vous voir - parce qu'il a renié ses idéaux de jeunesse pour un boulot strictement alimentaire ? On a tellement aimé Wong Kar Wai, ses films ont tellement compté pour nous qu'on peine à le reconnaître aujourd'hui, héraut d'un cinéma international standardisé, banalisé, américanisé... Wong Kar Wai, c'était le mélange de l'énergie urbaine (le choc de Chungking express) et de la langueur moite (l'impossible relation amoureuse, désirée et repoussée de In the mood for love). C'était, surtout, un monde d'une sidérante beauté plastique à la construction duquel participaient des comédiens incroyablement séduisants, un sens unique du détail visuel (personne ne filmait mieux que lui une paire de jambes sur un coin de trottoir hongkongais), et un goût pour les boucles musicales entêtantes. On voulait tous filer à Hong-Kong, visiter les Chungking mansions, tomber amoureux d'une serveuse de nouilles sautées (Faye Wong) ou d'un flic un peu trop romantique (Tony Leung). En quatre films - Chungking..., donc, Happy together, In the mood... et le génial 2046 - un auteur majeur avait trouvé sa place dans l'histoire du cinéma.

Et puis, My Blueberry nights, ou le syndrome de la copie pâlichonne (du film d'ouverture, diront les méchantes langues). Ceux qui n'ont jamais vu un film de Wong Kar Wai goûteront peut-être la joliesse des acteurs (peu importe que Jude Law en patron de bistro solitaire, pas avare en heures sup', soit moyennement crédible, il reste le comédien le plus décoratif du moment), le sens du détail visuel (une paire de jambes sur le pavé... new-yorkais), et le goût des boucles musicales entêtantes (ici, The Greatest, de Cat Power, la chanteuse apparaissant même dans le film avec une certaine grâce). Mais les amis de Monsieur Wong pointent le déjà vu, le recyclage light, le "truc" éventé du vieux magicien parti à la conquête d'un nouveau public - anglophone et majoritaire. So long...

Wong Kar Wai ne fait pas que se répéter. Il s'appauvrit. L'intrigue amoureuse est ici réduite au minimum : coup de foudre reporté, séparation, avant que les épreuves de la vie ne portent aux retrouvailles. Un peu plus faible que la quête impossible de l'amour perdu (ou rêvé) qui faisait la matière mentale des films précédents... Jamais non plus le cinéaste ne parvient à habiter réellement les lieux qu'il filme : les mythologies américaines (un bar dans le Tennessee, un casino près de Vegas) lui échappent, ou étaient trop usées avant même qu'il s'en empare. Reste le joli visage un peu éteint de Norah Jones : drôle de personnage passif, spectateur du numéro des autres stars (Jude Law, Natalie Portman), beauté un peu absente, exogène au monde du cinéma. Ce n'est plus tout à fait du cinéma, c'est vrai, mais un divertissement global... Monsieur Wong nous doit une revanche.

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MessagePosté: 17 Mai 2007, 08:26 
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Jean Philippe Tessé pour Chronic'art :

Citation:
Pas facile, à la descente de train, de se coltiner, comme ça, sans prévenir et sans ménagement, un nanard bien gratiné. Pourtant c'est la mauvaise surprise réservée par Wong Kar-wai, dont le consternant My Blueberry nights est présenté en ouverture. WKW qui, décidément, n'arrive pas à se remettre de In the mood for love. In the mood for love l'a tué, et son escapade américaine (avec le thème d'In the mood rejoué à l'harmonica s'il vous plaît) ressemble à un agrégat de courts-métrages chichiteux et creux comme c'est pas permis. Rien à sauver, vraiment rien, ni les acteurs (Jude Law, c'est pas possible), ni ce scénario pour minettes niaiseuses, ni cette mise en scène bégayée par un WKW qui livre là une sorte de guide de son cinéma pour les nuls. Une fille au coeur brisée (Norah Jones, mouais) passe ses nuits à discuter avec un bellâtre tenancier de snack (Jude) tout en dégustant des tartes à la myrtille, prétexte à de fulgurantes digressions psychologique sur l'amour et la vie. Au bout de trois plans et demi le film est mort, enfin dès qu'apparaît le personnage de Jude Law, dont on comprend en deux secondes qu'il est certes derrière le zinc, mais qu'il aurait évidemment dû être écrivain, ou quelque chose comme ça. Ils s'embrassent un soir, puis la fille part faire un tour des Etats-Unis : Route 66, Las Vegas, Memphis, etc. Du cliché à la pelle (à tarte). Elle bosse dans des bars, elle écrit souvent à Jude resté à New York et raconte la vie des personnages des courts-métrages qu'elle traverse. Puisque la majeure partie du film se déroule dans des bars, les personnages ne se gênent pas pour faire de la philosophie de comptoir, niveau Forrest Gump, la vie c'est comme une partie de poker, ce genre de choses. Les dialogues, de toute façon, semblent être une compil' du courrier du coeur de Jeune & Jolie. My Blueberry nights est un film complètement tarte, où l'on se prend souvent à ricaner devant les pathétiques clips et les conversations mièvres qui s'accumulent. Norah Jones hésite sur son menu : frite ou purée ? Ben, c'est double ration de patates pour tout le monde. Disons que le festival commence demain, avec l'un des films les plus attendus, Zodiac, qui promet monts et merveille - patates et purée.

Jean-Philippe Tessé


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MessagePosté: 17 Mai 2007, 08:48 
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eh beh :o

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MessagePosté: 17 Mai 2007, 08:58 
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y'en a aussi qui aiment :

Citation:
Compétition officielle. En ouverture du Festival, «My Blueberry Nights» de Wong Kar-wai mêle journal intime et chronique amoureuse.
Une Amérique détournée
Par Gérard LEFORT
QUOTIDIEN : jeudi 17 mai 2007
My Blueberry Nights, de Wong Kar-wai, avec Norah Jones, Jude Law, Rachel Weisz, Nathalie Portman. 1 h 51.
0 réaction
Toute l'histoire de My Blueberry Nights est celle d'un baiser entre Lizzie et Jeremy, qui commence après vingt minutes de film et s'achève avec lui. Dans l'intervalle s'enchâsse une vaste parenthèse dans le temps (un an) et dans l'espace (américain), qui permet à l'héroïne Lizzie de comprendre que ses peines de coeur sont évanouies, que l'amour l'attend toujours à New York, que le baiser de Jeremy était le bon.
Il lui fallait simplement ce vaste détour pour en arriver là : en passer par la longue route américaine, de la côte est à Memphis puis Las Vegas, amasser quelques dollars et une modeste voiture et faire la connaissance profitable de trois ou quatre personnes remarquables.
Univers protéiforme. Difficile de dire exactement si tout ce temps qu'elle a passé pour revenir au point de départ est un temps gagné ou un temps perdu. C'est en tout cas le temps nécessaire au personnage, à l'histoire, et finalement au film. On pourrait presque ajouter que c'est le temps nécessaire à l'interprète de Lizzie pour devenir actrice : Norah Jones, chanteuse et musicienne de grand renom, apparaît ici pour la première fois à l'écran et, après quelques ajustements, ne cesse, comme son personnage, de s'épaissir, de progresser et de s'approfondir. La remarque est d'ailleurs valable pour l'ensemble du casting, dont on craint au départ qu'il ait été un peu trop subtilement cogité et un peu trop proprement distribué.
En fait, l'un après l'autre, Jude Law, David Strathairn, Rachel Weisz, la merveilleuse Chan Marshall (mieux connue sous son nom de scène de Cat Power) et une incroyable Nathalie Portman en réincarnation de Lana Turner viennent s'ajuster dans le sobre dispositif du film avec un naturel, parfois une vérité, incontestable. A la photographie, un Darius Khondji en majesté trouve la formule esthétique adaptée à l'univers décidément protéiforme de Wong, cinéaste de moins en moins chinois et de plus en plus citoyen du monde (deux images, au moins, donnent au film ses climax formels : un plan sur une voiture accidentée dont le pare-brise feuilleté s'est brisé et le fameux baiser en deux épisodes).
Tarte aux myrtilles. «Cette caméra, c'est un peu mon journal intime», explique Jeremy (Jude Law), tandis qu'il rafistole la caméra de surveillance de son petit restaurant. La réplique sonne comme une perche que Wong Kar-wai se serait tendue à lui-même pour mieux s'expliquer les motivations réelles de ce qu'on appelle déjà «le premier film américain» de sa curieuse carrière. A sa suite, on pourrait ajouter que Blueberry Nights est le journal intime d'un cinéaste en terre d'Amérique ou que sa très intime caméra tient la chronique amoureuse d'un couple mais aussi d'un pays.
Dans la mesure où, du début jusqu'à sa fin, Blueberry Nights file sans faillir une longue métaphore autour de la tarte aux myrtilles, il ne faut pas exclure non plus que Wong Kar-wai ait voulu, très malicieusement, faire ici son American Pie à lui, sa tarte maison, sa spécialité : le dessert du chef.
La grande simplicité du film, comparée aux insaisissables éthers de 2046, aux écheveaux identitaires de Chungking Express ou aux frénétiques bouillons de Together Alone, incite en tout cas à relativiser l'ambition de Wong : My Blueberry Nights ressemble fort à une petite gourmandise sans grandes conséquences. C'est un film léger, basses calories, extrêmement fluide et digeste, qui ne casse peut-être pas la baraque sur le plan du grand art mais tient aussi parfaitement la route qu'il avale que le cap qu'il s'est fixé.
On connaissait les nuits talismanique ou transfigurée, les nuits fauves ou même porte-jarretelles : voici les nuits myrtilles de Wong Kar-wai, sans doute pas le meilleur opus du cinéaste, mais un film émouvant, amical, et qui convient tout de même bien mieux à ce jour d'ouverture cannoise que les précédentes catastrophes apéritives (Fanfan la Tulipe, Da Vinci Code...) dernièrement présentées.


(par contre l'édition papier de libé dit que l'article est de séguret... va savoir)

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MessagePosté: 17 Mai 2007, 09:40 
Bon, je vais vous dire qui a raison.

Gérard Lefort.


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MessagePosté: 17 Mai 2007, 09:41 
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ben voyons.

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MessagePosté: 17 Mai 2007, 09:46 
Zad a écrit:
ben voyons.

La vraie question est : Tessé osera-t-il donner la note maximale au film de Breillat?


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MessagePosté: 17 Mai 2007, 10:03 
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L'interprétation est de qualité mais le film...zzz....zzz....zzz....zzz


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MessagePosté: 17 Mai 2007, 10:55 
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et un obscur petit site, filmdeculte, dit ça:

Citation:

Cannes, c'est bel et bien parti. Et en fanfare s'il-vous-plait avec le très attendu My Blueberry Nights de Wong Kar-Waï, l'histoire d'amour forcément contrariée entre un jeune garçon de café et une jeune femme new-yorkaise. Mélangé à la tarte à la myrtille et à la glace à la vanille, le premier baiser du Festival sera sans doute le plus beau et le plus doux... Rien de nouveau derrière la caméra de WKW, diront les grincheux mais une vraie sensation de liberté, un plaisir palpable de filmer la passion et le sentiment amoureux. Jude Law est au-delà du craquant, Norah Jones convaincante pour son premier rôle... Et la musique de Cat Power à tomber...


Yannick Vély


le tout dans un ton très... heu... transparent, très Première... Pas ma came du tout (désolé Karloff, hein) (cf dans le même genre : http://filmdeculte.com/news/news.php?id=3322 ...).

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MessagePosté: 17 Mai 2007, 11:00 
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Léo a écrit:
Ah c'est bien ces petits points presse... Tu nous mets tout ça à jour, Zad, on compte sur toi.


je vais essayer ça... qq'un a d'autres adresses?

Citation:
Tessé écrit incroyablement mal, avec un laisser-aller ("Norah Jones, mouais") que je trouve très cannois. Il y a des tas de gens qui écrivent mieux que lui ici.


ah ben tessé, ça a toujours été le cas.

Citation:
Burdeau, par contre, avance dans un style toujours un peu ampoulé mais assez brillant des idées simples et essentielles. Au moins, on voit qu'il réfléchit. Je lui reprocherais simplement sa description du style WKW, qui fait comme s'il n'y avait pas eu de films avant "In the mood for love" et "2046".


en l'occurrence, je le trouve vraiment trèèèès ampoulé. Et encore, je vous ai passé l'intro sur comment j'ai pris le train (c'est marrant comme les envoyés spéciaux aiment bien nous raconter ça), où il tente de le dire différemment de ses petits collègues, de donner plus de poids, d'ampleur, à tout ça... Je trouve qu'il se sent plus pisser ces derniers temps. Les deux-trois derniers numéros des Cahiers, on a basculé dans des trucs incompréhensibles, où on parle d'un peu tout sauf de cinéma, c'est dommage. Je trouvais qu'il réfléchissait, effectivement, qu'il explorait des pistes depuis qq mois. Mais l'épisode du "subtil" a été un cap mal dépassé... Cette envie de théoriser à outrance, d'apposer des étiquettes "burdaliennes", des marques déposées, ça finit en eau de boudin. C'est dommage. Le pire, c'est quand il cosigne avec Rehm. On comprend plus rien. Déjà que Rehm tout seul, c'est un calvaire...

Citation:
Je ne suis pas allé au bout du texte de Lefort, que je ne considère pas vraiment comme un critique de ciné.


tu m'étonnes :lol:

Citation:
En fait, j'ai très envie de voir le film. Après ce démontage en règle, on se dit qu'on ne risque pas grand chose, à part l'aimer.


ah ouais? j'avais déjà pas tellement envie, là ça m'a bien calmé...

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MessagePosté: 17 Mai 2007, 14:37 
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Antichrist
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le tout dans un ton très... heu... transparent, très Première... Pas ma came du tout (désolé Karloff, hein)

desole, hein... j ecris ca en mode super rapido et desole d aimer le film.


Dernière édition par Karloff le 17 Mai 2007, 14:40, édité 1 fois.

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MessagePosté: 17 Mai 2007, 14:37 
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Antichrist
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A noter que dans le film francais et son tableau des etoiles, le film se tape principalement des 2 etoiles - 3 pour Kaganski, 3 pour le gars de Positif


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MessagePosté: 17 Mai 2007, 14:52 
Léo a écrit:
Aïe. Défendu par les nazes, c'est pas gagné...

Je fais partie des défenseurs du film, je suis donc un naze. :D


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MessagePosté: 17 Mai 2007, 15:06 
avis rapido :
WKW change de continent mais reste fidèle à son style si universel. Après le film-somme qu'était le dense 2046, il revient à beaucoup plus de légereté avec cette jolie escapade américaine, parvenant toujours à capter les sentiments amoureux avec une grande simplicité. Certains diront qu'il a vendu son âme pour séduire le public US mais un grand auteur n'aurait-il pas le droit de chercher à être plus accessible sans chercher à se renier? Plus doux, plus serein et sans aucune prétention, My Blueberry Nights est un "feel-good movie" d'une élégante fluidité, porté par la grâce de Norah Jones et de ses partenaires, tous puissamment charismatiques. Mineur, oui, mais attachant sans aucun doute. WKW semble heureux d'être en vacances et nous fait partager son plaisir de la vraie gourmandise. Tant pis pour ceux qui n'aiment pas les tartes aux myrtilles.

5/6


Dernière édition par Jericho Cane le 17 Mai 2007, 15:10, édité 3 fois.

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