Forum de FilmDeCulte

L'important ce sont les actes. Et on y passe pas.

Je me console en me disant que tu vas mourir 69 fois en 1h de jeu.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

C'est bien pour ça que je commence pas.

Je vais faire Until Dawn avant. 10h, tranquille.

LE MEC.


Moi je vais garder ma partie ouverte pour pouvoir aider Ozy à n'importe quel moment. C'est ÇA, l'amitié !

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N'écoutez pas Film Freak

Il est pas très dur effectivement. T'en es où dans le DLC? Est-ce que tu t'es enfin décidé à faire le niveau de l'hôpital qui est la MEILLEURE zone du jeu.

Non

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

C'est assez sympa, réalisation classe.
J'ai tenté la VF pouru ne fois et elle passait bien.

Scénario en bois sur le dernier tiers, mais c'est marrant d'essayer de maintenir le maximum de personnages en vie.

Soufflé sur un week-end, aucune rejouabilité, mais c'était bien cool.

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I think we're gonna need a helmet.

Oui je l'ai chopé à 30 euros, j'en attends pas plus.

N'ayant pas le temps de me lancer dans un niveau et ne pouvant jouer que des parties rapides, j'ai surtout fait de la coop ces derniers jours. Je suis parvenu à récolter 2 millions d'échos. J'ai boosté mon niveau d'un coup, passant de 132 à 147. J'ai l'impression d'être une putain de brutasse maintenant.
J'ai commencé aussi à développer un gout pour les combats contre les chasseurs, qui avant me cassaient un peu les noix, mais dont j'ai fini par savourer le côté technique et stratège. Du coup j'aime bien affronter les PNJ mais aussi les adversaires live qu'on trouve facilement à la Frontière du cauchemar. Bon, je suis nul, jusqu'à maintenant j'ai pas remporté un seul combat contre un autre joueur, surtout que je fais ça noblement, je le laisse buter les monstres aux alentours avant de m'affronter. Mais ça fait énormément progresser.

J'ai fait mon premier Donjon du Calice aussi, très amusant, même si moins riche que le jeu. Mais les environnement sont sympas et changent un peu, y'a des nouveaux monstres et boss, c'est cool. Le seul truc, c'est que je suis tellement balaise (je joue toujours en niveau 1) qu'il n'y a pas tellement de challenge. J'utilise des armes moins boostées pour équilibrer.

Et comme je suis une merde bien faible, j'ai commencé le DLC ce matin (alors que j'ai pas du tout le temps). C'est mortel, cette façon de réutiliser le décor puis de le tordre et de le défigurer pour aller vers tout autre chose, ça tue, j'ai eu du mal à lâcher. Du coup je pense le finir avant de faire la fin du jeu.

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Ben oui faut le finir avant la fin du jeu sinon tu ne pourras le commencer qu'en NG+. Le premier niveau du DLC vaut pour son côté bien hardcore dans la difficulté : les chasseurs qui traumatisent au début quand tu ne sais pas les battre, les géants avec les haches, les 2 boss dont un optionnel que tu pourras faire après avoir chopé un artefact au début du second niveau et retourné dans l'église,etc...Et entames rapidement le second niveau, pas comme cette merde de Mass qui met 3 mois à le faire, sachant que c'est le meilleur du jeu.

Oui, c'est ce que je me suis dit. Bon, pour l'instant, aucune difficulté, j'ai trop monté mon niveau, je déglingue les chasseurs en une poignée de coups et ma barre de PV est vraiment longue. Par contre, oui, j'en ai chié sur le géant à la hache là, en NG+, il doit pas rigoler lui. Pour l'instant j'ai fait le premier niveau jusqu'au premier raccourcis d'une traite, sans mourir. Quand je suis retourné dans le rêve du chasseur, j'étais intégralement pourpre de sang de la tête au pied, j'avais jamais vu ça. Quel jeu génial, bordel !
Par contre, je suis conscient qu'avec cette difficulté réduite, je profite pas pleinement de l'expérience de jeu... Mais bon, au moins j'avance vite, j'atteindrai le niveau 2 dès que je peux y rejouer début février.

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Quand tu seras en NG+5 comme moi, tu comprendras.

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Le niveau 2 c'est pas qu'il soit compliqué c'est surtout qu'il est vraiment magnifique niveau ambiance, level design, mélancolie, bestiaire,etc.., Sur le niveau 1 si tu l'attaques normalement tu fais pas 50 mètres que tu te fais enfiler par les chasseurs où c'est assez épique de les battre. En fait je me suis pris un énorme nombre de fois pour bien ajuster ma tactique pour les battre. T'en chies à chaque type de chasseur différent mais c'est la beauté tactique de Bloodborne. Par contre, le chasseur dans le noir m'a bien cassé les couilles et le coup des géants c'est chaud. Franchement c'est pas normal de le faire en une traite
Les deux autres niveaux sont moins complexes mais plus beaux, je les préfère.

Bon, bah y'a quand même des passages bien chauds, comme les deux gros connards avant le premier boss là, j'ai dû appeler un gars à la rescousse. Premier boss bien chaud aussi, rapide et peu prévisible. Mais bon, on lui a refait le cul quand même...

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Eh ouais les mecs j'ai enfin une PS4 !

Bon j'ai déjà un peu avancé mais j'ai envie de faire un petit compte rendu depuis le DEBUT:

On est forcément bouleversé quand on commence le jeu après un Souls, tout nu sans bouclier, cet accessoire merveilleux qui permettait de gérer un peu sa fébrilité en se protégeant derrière lui comme un doudou. La prudence dans Bloodborne on peut oublier tant son gameplay furieux et vengeur favorise largement la prise de risque et les enchaînements bourrins grâce à son système de recover de point de vie. Une fois habitué c'est la jouissance absolue.

Et donc première mort comme d'hab pour commencer le jeu, mais alors contre le premier ennemi, carrément. Et là, balancé dans cet amoncellement de cercueils on comprend très vite que la baffe, la vraie, elle va venir du level design. Il y a un tel nombre de recoins, de raccourcis, de changements de niveau, qu'on s'en tord le cerveau, jusqu'à atteindre un espèce de point de non retour où notre sens de l'orientation épouse la géographie cinglée du jeu pour se perdre dans une balade hallucinée entre automatisme primaire et incompréhension totale. On passe son temps à se perdre et à se retrouver, à descendre des puits sans fond et à se retrouver par miracle sur les toits d'une cathédrale, à descendre les escaliers cachés d'un tombeau pour découvrir une ville perdue. Messieurs de From Software vous êtes des génies psychopathes.

Le travestissement de certaines mécaniques des Souls m'ont un peu fait galéré au début (notamment sur le père Gascoigne avant lequel j'ai connement gaspillé mes fioles qui contrairement à Dark Souls ne se régénèrent pas aux lanternes/feux). Tout comme j'ai eu du mal à accepter le combat à deux mains, pourtant salvateur.
Ces faiblesses m'ont néanmoins conduit aux confins de l'épique sur le combat contre la bête affamée, achevée aux termes d'une préparation quasiment militaire comprenant farming d'antidotes, de fioles et d'échos du sang et rentabilisation des ressources que j'avais à ma disposition (papier enflammé, le PNJ qui vient t'aider). Un combat interminable et besogneux qui après la mort pathétique du PNJ au début de la 2nde transformation (sur 3) et jusqu'à épuisement des ressources, m'a vu exécuter in extremis d'un aller retour de hache fébrile les derniers points de vie de la bête. J'ai jamais autant jubilé de ma vie sur un jeu vidéo je crois.

Et peu de temps après j'ai connu une de mes pires frustrations quand après m'être fait niqué par une saleté d'ennemi surcoté, je me retrouve dans l'antichambre de l'enfer. Une putain de prison maboule où tu te fais égorger par des petites vieilles et défoncer plus fort par les ennemis lambda que par tous les autres bosses affrontés précédemment. Je me suis téléporté dès que j'ai pu et je tremble encore à l'idée qu'un jour je vais devoir retourner dans cet endroit maudit.

Et voilà après les alentours de la cathédrale merveilleusement tortueux et encore à peine découverts tant il y a de secrets à débloquer (mon cerveau a fondu à ce moment là je crois), le très sympathique Hemwick Charnel Lane, ses sorcières dingos et son ambiance de dingue, et deux bosses bouffés comme de rien (la vicaire Amalia et la sorcière d'Hemwick, battues toutes deux du premier coup); j'arrive aux bois interdits et la claque se dessine doucement avec une zone qui diffère enfin sévèrement des autres par son amplitude horizontale et son attrait exploratoire quasiment archéologique (des grottes partout youpi).

Bon tout ça pour dire: c'est extraordinaire.

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur