Forum de FilmDeCulte

Une jeune femme amnésique est trouvée évanouie sur un banc. Un tatouage permet de l'identifier comme étant Erica 0lsen, ex-compagne d'un savant chinois qui détiendrait des secrets atomiques. Marc Girland est chargé d'éclaircir l'affaire. Il va vite comprendre que cette "blonde de Pékin" est devenue un enjeu majeur entre les services secrets chinois, américains et soviétiques...

James Hadley Chase adapté par Marc Behm on pouvait s'attendre à mieux que cette légère pantalonnade, du réalisateur suisse assez étrange Nicolas Gessner (qui a réalisé un film assez bien côté visiblement avec Jodie Foster et Charlie Sheen gamins, La petite fille au bout du chemin, avant de finir par réaliser des Château des Oliviers). La présence dans la version adaptée française de cette coprod de l'un des responsables d'écriture de la série des "Gendarmes" n'est sans doute pas étranger à cet ambiance de vannes un peu nazes...
Le film bénéficie surtout d'une direction artistique très classe, et de décors en Suisse et à Hong Kong qui font le bonheur d'un beau scope concocté par le directeur photo des films de Michel Deville. Mais pour le reste, malgré (ou à cause de) la nonchalance de l'ensemble, difficile de faire sortir le film des nombreuses co-production d'espionnages un peu exotiques de l'époque. Dés qu'une scène d'action s'amorce c'est même particulièrement catastrophique : si ça se voudrait sans doute souvent un peu décalé ça n'excuse pas ces absences totales de découpages et cette molesse infinie (la scène de kidnapping dans l'hopital américain de Neuilly au début est calamiteuse et n'en finit pas). Le film est pourtant assez mouvementé, mais il arrive en moins de 90 minutes à nous emméler avec tous ses nombreux hommes de mains zombiesques qui errent autour de l'héroïne.
Edward G. Robinson vient cachetonner un peu livide, et le franco américain Claudio Brook, vu dans La Grande Vadrouille, s'essaye à l'un de ces nombreux premiers rôles masculins bien transparents des films de genres européens made in sixties. Mireille Darc livre une énième fois sa prestation de fausse ingénue évoluant maligne au milieu de machos rigolos, mais le film a le mérite de lui servir de book de luxe pour l'année (encore que : près de dix films tournés rien que sur 66 et 67!).

Super film! Si tu arrives à mettre la main dessus, fonce, tu as Jodie Foster qui doit pas avoir plus de 12 ans assez impressionnante et c'est un très bon film de genre.

Oui c'est typiquement le genre de film qui me fait envie

Le film m'avait marqué par sa qualité d'écriture à l'époque. Ca repose sur un pitch rapidement dévoilé mais c'est brillamment mené d'un point de vue narratif. Chouette petit film qui mérite d'être découvert.