Forum de FilmDeCulte

Film d'ouverture du 61e Festival de Cannes, Blindness de Fernando Meirelles est une métaphore sur l'avenir de l'humanité quand celle-ci est livrée à une étrange épidémie d'aveuglement. L'auteur de La Cité de Dieu s'inspire d'un roman de Jose Saramago pour mettre en scène une fable utopiste dont certains artifices - la voix-off, l'aspect conte tragique - ne sont pas sans évoquer le cinéma très noir de Lars von Trier. Après une installation très réussie, le film s'embourbe dans une parabole concentrationnaire trop banale. Le dernier acte, plus épuré, est impressionnant, dans les ruines d'une mégapole atteinte de cécité.

3-4/6

prix de la mise en scène fort probable en tout cas...

Il me tarde de le voir.

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Why there is so much trouble in this world?

Je dois être celui qui a le moins aimé...

Le sujet était ambitieux, Ruffalo et Moore sont parfaits, mais je ne trouve pas la mise en scène renversante, abusant d'effets superflus qui rendent le tout un peu soûlant et démonstratif.

Pourtant, j'aime beaucoup "The Constant Gardener".

2/6

lol, oscar de l'enchaînement de phrases incohérent.

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Oscar de l'accord ?

oscar de la non-faute d'accord, l'ami, c'est l'enchaînement qui est incohérent, pas les phrases.

oscapello.

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Bien joué..

Surtout quand on voit les autres films du réalisateur !

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vu les extraits du films ca sent le prix de la mise en scene c'est pas incoherent si?

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Why there is so much trouble in this world?

Pour faire de belles parts de gâteau, j'aime beaucoup la première demi heure, beaucoup la dernière, j'ai plus de réserve sur l'heure au milieu.

J'aime beaucoup l'installation et l'atmosphère étrange, le visuel laiteux, le travail sur le son, l'inquiétude parano de cette cecité généralisée et privée d'explication. J'aime beaucoup ce nerf-là.

J'aime beaucoup la dernière demi heure, même si sa naïveté tend la joue pour se prendre toutes les baffes cyniques qui passent, et je crois que ce que je préfère, c'est ce qu'il y a de plus B dans le film, cette façon de virer au film de zombie sur un argument en prise directe avec l'actualité, qui sert de toile de fond. La scène du supermarché marche purement sur un registre horrifique. Je trouve que c'est dans ce dialogue-là, à la fois plus simple (qu'un film qui portera une réflexion plus profonde) et plus sophistiqué (qu'une série B shootée par Toutou Tutu) que le film est le plus à l'aise.

Je déteste pas mais j'ai plus de doute sur la fable en prison, comme si l'on assistait à du Lars Von Trier pour les nuls avec cette voix off, ce décalage musical, cette distance ironique, cette blanche héroïne qu'on imagine se faire du coup torturer d'un instant à l'autre. On est davantage dans le jeu théorique, et comme le scénario ne me semble pas avoir les moyens de faire quelque chose qui aille bien profond, ça tire parfois un peu trop la corde. Mais là encore, la mise en scène me tient, et Julianne Moore, le teint diaphane et les cheveux dont le rouge semble presque éteint, est très bien (bon, Gael Garcia Bernal en vilain, j'y crois pas, j'ai l'impression que le soir il retrouve son nounours en peluche près de l'oreiller).

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

LA VOIX OFF C'EST LE MAL !

Putain j'en peux plus de voix-off bidons... Bon, sinon, j'ai trouvé ça plutôt sympathique mais c'est à peu près tout, alors que je suis super client de ce genre de pitch, à la base... Julianne déchire, elle porte les 3/4 du film sur ces épaules, mais ça suffit pas. De nombreux effets de mise en scène m'ont agacé et même si y a quelques belles séquences, ça sonne un peu creux globalement.

Le film aurait été un peu modifié depuis Cannes (notamment la voix-off).

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Doll, it's a heartbreaking affair

Oui, y a pas (ou peu) de voix-off durant la période quarantaine. Par contre elle apparaît ensuite et je l'ai trouvée ridicule.

Bon ben Meirelles m'en aura encore foutu plein les yeux, pour la troisième fois consécutive.

Par contre la première demi heure je l'ai trouvé beaucoup trop démonstrative, c'est pleins de bonnes idées mais putain ça aide pas à entrer dedans. Le film démarre peut être un peu ( trop ) fort là dessus.
Pour l'heure de quarantaine, j'étais un peu réticent au départ mais globalement Fernando s'en tire très bien et nous livre quelques passages assez puissants.
Petit bémol sur la dernière partie, ou je trouve que la toute fin se goupille pas admirablement bien. Il manque un petit quelque chose, on reste un peu sur sa faim. Tout le passage ou ils sont en ville est par contre très réussi.

J'ai beaucoup aimé. 4( qui peut être montera à 5)/6

Une parabole radicale sur l'effondrement de la civilisation déguisée en série B clinique au visuel foudroyant genre Babel chez Romero. La voix off ne se résume plus que par une intervention de Glover à la toute fin, parfaite pour assumer la naïveté amère de la conclusion après un tel purgatoire de noirceur.

5.5/6