Forum de FilmDeCulte

Ah oui ça...

Mais en même temps, quand tu es jeune réal et que tu écris ton premier long métrage, tu ne vas pas voir Pathé.

Non mais un jeune réal avisé sait bien que malheureusement le talent ne suffit plus pour se distinguer. Faut des relations...

Oui mais encore une fois le problème de ces films vient peut-être aussi de la mise en scène. Jaws a un scénario assez simple, qui ne cherche pas plus que de broder (ou Brody ohohoho) sur les conséquences d'attaques d'un requin sur une communauté d'une station balnéaire américaine et c'est la mise en scène qui fait tout le reste...

Après effectivement des scénars honteux qui sont sauvés par la mise en scène, ça existe (comme Transformers, qui a un scénar vraiment minable, mais Bay est fort)...

Si, y'a des fous.

Marrant comme le topic du film de Danyboon vient de dériver sur notre envie de réaliser des films.

Ah, le succès, ça motive !

C'est pas des fous. C'est juste qu'ils ne savent pas.

Et puis de toute façon, après Pathé dispatche chez ses lecteurs qui, de toute façon, sont aussi des réalisateurs frustrés qui vont le sabrer, même si c'est génial.

Autant je suis d'accord sur la dernière phrase, autant il faut avouer que Qui-Gon a raison... ces films n'ont aucun aspect original, suivent un déroulement basique et codifié, ne suppose aucune forme de recherche... On peut dire que c'est facile à écrire.
Et Haute tension est en plus pompé à 85% sur un livre de Dean Koontz je crois, alors celui-là a du être très facile à écrire...

Mais ca n'excuse pas Qui-Gon pour autant!

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Marion Cotillard a aussi commencé par se foutre à poil dans un TAXI... So just do it.

On peut pas tous s'appeler Langmann et avoir droit de faire des caprices à 20 millions d'euros.

Mais à ce rythme, il n'en fera plus des caprices!

C'était un argument qu'on était quelques uns à avoir lors d'un débat récent sur ces critiques geeks qui passent à la réal en faisant des films hommages à leur genre et réals favoris. La facilité dans la démarche (ne faire que des films hommages sans véritable originalité... A priori).

Le problème de la qualité des films non. Puisqu'il parait qu'on ne peut faire de l'argent qu'avec des comédies, un exemple :
Hot Fuzz (film anglais donc) : 16M$, soit 10 ou 11M d'euros
L'ile aux trésors : 24,5M d'euros.
Les bronzés 3 : 35M d'euros.

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Ton premier scénario sera naze. Ton deuxième sera bon. Ton troisième encore meilleur. C'est comme ça, bordel... On peut pas faire "Citizen Kane" du premier coup, surtout à 27 ans (l'âge d'Orson quand il a fait ce film) !

Oui mais là dessus, quelle part allouée aux "stars"?

Un exemple débile du fossé qui peut exister entre le moment où tu rumines ton scénario et celui où tu décides enfin à le mettre en image ...

Mon prof de ciné à l'école, incollable sur TOUS les films, il connaissait tous les réalisateurs au possible, leur style, leurs influences, rien ne lui échappait. Un jour j'ai vu son court-métrage, le seul qu'il ai jamais osé montrer dans un Festival ( Ciné rail)...ben j'ai pas osé lui demander ce qu'il s'était passé pour que ça ai l'air aussi amateur.C'est là que je me suis dit qu'il aurait mieux fallu qu'il se contente de critiquer.

Dans ce cas, quand on n'ose pas s'y mettre c'est aussi avoir peur de se rendre compte de l'inavouable...le non-talent. Imaginez le choc pour un cinéphile mordu. C'est assez compréhensible en fait.