Forum de FilmDeCulte

Je conçois parfaitement que sur le papier ce soit pas ton délire... Moi-même je l'appréhendais avant d'y aller la première fois.
Mais c'est vrai, ça dépend du film.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ce film m'intrigue, le pitch ressemble à celui de "Kick Ass" mais j'imagine que le traitement doit être différent.

Même si les échos sont mitigés, j'espère quand même que ce sera meilleur que Kick-Ass (que je n'avais pas du tout aimé).

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ils ne passent pas l'excellent J'ai rencontré le diable?

Si!

(mais je suis pas libre ce soir-là)

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www.bifff.net[/url]

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Alex de la Iglesia excelle dans le registre le plus casse-gueule qui soit : le grotesque. (Hé, Sono Sion, prends ça dans tes dents!)

Son meilleur film peut-être.

4/6

Si ça peut en motiver certains, la bonne critique de Billy Hayes:

http://www.filmdeculte.com/cinema/actualite/Balada-triste-de-trompeta-11311.html

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est assez fascinant quand t'attends rien d'un film et que t'es quand même déçu.

Bon, je vais pas dire que j'attendais rien, parce qu'à la base, je comptais pas le voir et finalement, les bons échos, et le souvenir que j'aimais bien les quelques films du réal que j'avais vu, et le fait que Madame voulait le voir, m'ont poussé à y aller, donc j'attendais quelque chose...

En fait, je m'attendais à ce que tout le film se passe durant la Guerre Civile.
Je savais strictement rien du film au-delà de ça, de l'affiche et d'une photo, donc j'ai été super surpris de constater que cet aspect-là, avec son postulat jouissif de clowns enrôlés dans la Résistance, ne durait qu'une quinzaine de minutes, le temps d'une intro géniale et surtout un générique galvanisant, avant de virer au n'importe quoi.

C'est un peu la semaine des scénarios écrits n'importe comment.
Au fur et à mesure que le récit avance et change de genre, du film de guerre à la comédie au thriller au film d'horreur, j'ai de plus en plus l'impression d'assister à une collection d'idées plus ou moins amusantes reliées de manière complètement hétérogène par le biais d'une intrigue qui...qui n'existe pas en fait.

Y a pas vraiment d'histoire, ni de réel arc pour les protagonistes, vu que le film n'a de cesse d'enchaîner ses saynètes sans liant et sans développement suffisant des personnages. Je sais que le film ne se prend pas vraiment au sérieux mais je trouve vraiment la progression de l'histoire et de Javier complètement torchée, le faisant passer de victime à psychopathe en deux-deux. Quant à Sergio et Natalia, ils sont réduits à des clichés à peine plus explorés. Tous trois étant des plus antipathiques, impossible de ressentir le moindre attachement aux persos.

Du coup, même si je trouve la toute toute dernière séquence assez belle et réussie, je trouve l'effet amoindri par le foutoir expéditif qui précède et qui semble malheureusement plus intéressé par des effets comiques ou choc un peu puériles, quitte à faire des digressions deus ex machinesques qui servent à rien comme les retrouvailles avec le Général, juste là pour servir de transition vers l'état total psycho et pour se relier à l'intro, finalement déconnectée du reste de l'histoire alors qu'elle est sensée servir de background à Javier mais le film fonctionne trop sur ce genre de scènes-clé trop furtives pour vraiment être parlantes. On peut pas accélérer le développement du perso comme ça (pareil pour l'ellipse de plusieurs années dans l'intro, où le mioche devient presque ado).

C'est con. Si tout le film était de l'acabit de son intro, j'aurai été conquis. Mais ça devient vite relou.

2/6

Pour info :
Mes chers voisins : 3,5/6
800 balles : 4,5/6
Le Crime farpait : 4/6

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C'est pas mal. J'aime tout ce qui est grotesque et puissamment baroque de toute façon, j'aime l'humour tellement noir qu'il n'est plus vraiment drôle, donc j'avais déjà un soft spot pour le film.

C'est toutefois un peu trop lourd pour permettre vraiment au côté foutraque-nawak de pleinement se déployer. L'allégorie quant à la situation de l'Espagne est un peu forcée et certains choix graphiques m'ont un peu rebuté.

Ca reste assez jouissif quand même, un bon petit 4/6.

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I am the constant. You were always a variable.