Castorp a écrit:
Gnagnagna a écrit:
Ouais, les principes de l'agriculture bio quoi.
Mais putain, la biodynamie précède l'agriculture bio !
Faut qu'on te le répète combien de fois que ces principes, c'est Steiner qui a été le premier à les théoriser ?
Quitte à enculer les mouches, l'agriculture bio a différentes interprétations selon le récepteur.
Dans l'imaginaire majoritaire, le bio, c'est de la biodynamie sans concepts ésotérique.
Mais c'est surtout un label de production normée, avec un cahier des charges. Et dans ce cadre, la biodynamie est beaucoup moins interventionniste sur l'environnement que ne peut l'être le bio. Il y a floppée de dérogations pour utiliser de la pétrochimie, et comme déjà dit qui varie selon les administrations nationales ou supranationales. Ce qui d'ailleurs est aussi connu par une part du public et peut avoir un effet de défiance contre-productif sur un discours écologiste.
Demeter et biodyvin, je ne sais pas en détail ce qu'il en relève mais a priori c'est plus naturel que le bio.
Mais cela dépend aussi au cas par cas. Les intrants chimiques, c'est un budget. Et s'il y a des agriculteurs conventionnels qui font leur métier en suivant le mode d'emploi de l'exploitant agricole, il y en a aussi qui limite au maximum de leur considération pour économiser sur les charges.
Si on veut être sûr de choisir un produit dont la production aura été la moins invasive possible pour l'environnement, c'est sans conteste la biodynamie qui donne le plus d'assurance.
Après, est-ce qu'on est prêt à payer pour le prix de la corne enterrée et soutenir une philosophie en effet douteuse sur ces aspects et par extension d'autres ?
Il vaut mieux parler de permaculture si on parle de pratiques proche de la biodynamie sans se trimballer avec un vermorel chargé en dose homéopathique de je ne sais quoi les nuits de pleine Lune.
Ou encore de syntropie, concept relativement proche de la permaculture mais intégrant plus le temps long.