Citation:
Il est intéressant cet article, mais quelque part il ne répond pas vraiment, il soulève juste la vision de la société française qu'un certain emploi du terme sous-tend. Par ailleurs, il manque cruellement d'exemples.
Même si je déteste ce barbarisme à la mode, "essentialiser", l'important est la phrase
Citation:
Au fond, la question serait plutôt: qui essentialise qui?
Assimiler toute critique, voire méfiance, voire rejet, envers l'Islam à un racisme anti-arabe ne tient pas debout car:
1. Comme le Christianisme et contrairement au Judaïsme qui se transmet par le sang de la mère, l'Islam est une religion universaliste qui suppose de la part du croyant un consentement éclairé à une religion et au système de valeurs qui va avec.
2. De ce fait, l'Islam doit être critiquable comme toute théorie, sans que les personnes qui y adhèrent ne perdent leur sang-froid. Si je dis par exemple que l'obsession de la pureté dans l'Islam est hautement débile, je n'insulte pas plus les individus musulmans que je n'insulte les individus communistes en disant que la dictature du prolétariat est une grosse connerie.
3. C'est faire fi de l'extrême diversité confessionnelle des Arabes. Les Arabes (ou les Berbères) laïcs, notamment ceux élevant des enfants dans le 93, ne sont pas les moins emmerdés par les barbus, croyez-moi.
4. A une heure où les djihadistes qui partent en Syrie sont des bons Kévins de souche normande, ça n'a pas plus de sens de dire que l'"islamophobie" est un racisme que de mettre tous les maux de la société française sur l'immigration (grand remplacement et compagnie).