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In vinasse verito ? En tout cas, le cruchon est plus important qu'on ne le croit : soit 54 étudiants oenologues, sous la houlette de Gil Morrot, chercheur CNRS dans l'équipe Construction de la perception chimiosensorielle du laboratoire Sciences pour l'oenologie. Invités à caractériser les «descripteurs olfactifs» d'un vin blanc et d'un vin rouge, ils durent ensuite réitérer l'exercice en décrivant les traits saillants d'un second godet de blanc et de rouge. Pour le blanc, les étudiants y sont allés franco sur les arômes de citron, et de tilleul, et de poire, et de pomme. Pour le rouge, ils n'ont pas pleuré la framboise, la griotte, le cassis etc.
Sauf, rigole le très sérieux Journal du CNRS dans son édition de septembre, qu'il s'agissait du même vin blanc dans les deux verres, l'un étant coloré en rouge avec des anthocyanes, colorants sans saveur ni odeur. Ça s'appelle une dégustation comparative, et ça laisse un rien rêveur sur le sérieux de cette science du vin. Autre blague du chercheur : faire goûter à 57 experts de renom un seul et même breuvage proposé dans une bouteille de piquette et dans une bouteille de grand cru. Seuls six oenologues ont senti la supercherie...
C'est que, expliquent les chercheurs, des informations inconscientes transmises par la vue, l'ouïe, le toucher ou liées au contexte s'agrègent au signal sensoriel initial et le transforment en profondeur. Comme quoi, conclut la revue, la perception gustative d'un vin ne dépend pas uniquement du contenu de la bouteille. Bonne nouvelle, on pourra continuer à raconter n'importe quoi dans les dîners sur l'arôme boisé et la gouleyance de la potion.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=325181
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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge
Marlo a écrit:
J'adore Hollande.