Forum de FilmDeCulte

En même temps comment veux-tu autrement ? D'un côté tu as un débat mené par la droite avec les termes du front national, de l'autre tu as une gauche juste injustifiable sur le sujet, qui n'a jamais su répondre à toute tentative de questionnement de la situation qu'en traitant l'interlocuteur de raciste... Attentat ou pas, ça ne peut mener qu'à un clash après vingt ans à ce régime.

Je parle pas de la droite et de la gauche.

Je parle des musulmans et de leurs contempteurs.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ah mais tu prêches un convaincu, j'ai toujours détesté ces chasses aux sorcières que la gauche a instaurées, se prétendant détentrice de la vérité pour étouffer tout débat.

Les musulmans se voilent la face d'une autre manière : pour eux, tout est affaire de complot ou de halal/haram. Résultat, plus personne ne se parle, et ça donne des haines absolument insolubles.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ah bah oui, si on est dans cette situation c'est à cause des méchants de gauche qui traitent tout le monde de facho et des imbéciles musulman qui deviennent parano. Si vous pensez élever le débats avec ces considérations superficielles (qui ne sont rien moins que des stigmatisations) Tom et Castorp, vous vous trompez complètement.

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N'écoutez pas Film Freak

CQFD... Tu vois le tour qu'il prend immédiatement, le débat, là ?


Entre mille chose : taxe n'importe quelle critique de l'islam (en tant que religion, idée, concept, somme de rituels) d'islamophobie - ou même rien que le fait d'avoir inventé ce mot absurde, "islamophobie" (qui n'a pas été utilisé dans la shoutbox je précise).

C'est le tour que vous lui donner, vous employez la même rhétorique que ceux que vous prétendez dénoncer.



Parce que ça n'existe pas l'islamophobie ?

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N'écoutez pas Film Freak

Si tu l'entends en tant que strict rejet d'une religion, donc d'une pensée (comme tu pourrais dire "communistophobie", "existentialismophobie", que sais-je), oui, mais d'une le terme n'a absolument jamais été utilisé dans ce sens, et d'autre le "phobie" n'a rien à faire là (ça transforme toute personne qui pose des questions en angoissé incapable de gérer la réalité, et donc de la comprendre). Le terme opère simplement une confusion bien pratique entre la critique de l'idée et des personnes.

Je critique le fait que les prêtres ne puissent être que des hommes dans l'église catholique ? Je trouve que c'est révélateur de fondements idéologiques pourris ? Je suis donc christianophobe. Autrement dit un sale raciste stigmatiseur qui rejette tous les blancs chrétiens d'Europe. On en est là.


Et ça fait chier, je suis censé bosser aujourd'hui, je sens que je vais passer la journée ici.

C'est bien les débats sémantiques mais il faut savoir aussi se raccrocher à la réalité. Évidemment qu'on ne désigne pas par islamophobe les personnes critiquant les religions.
La définition de l'islamophobie dans le petit Robert c'est une 'forme particulière de haine dirigé contre l'islam et les musulmans qui se manifeste en France par des actes de malveillance et une discrimination ethnique contre les immigrés maghrébins'. Mais la déf de Tetsuo est aussi valable.

Et Tom pour le coup c'est être complètement aveugle à tout l'aspect rance du discours d'un Camus, Finklekraut ou Zemmour.

Mais qui te parle de ces types ? Je n'y ai pas fait référence, et je n'ai pas envie de le faire (par ailleurs, je connais pas leurs arguments, à part vaguement ceux de Zemmour, et je serais pas très capable du coup d'en discuter).

La question était celle de savoir comment avoir un débat sain sur la question, et pourquoi une partie de la gauche autrefois violemment anti-cléricale a commencé à se sentir l'obligation d'utiliser des pincettes parfois douteuses envers l'islam - la religion (et donc ses rituels), pas les gens (quand bien même ils appliquent ces rituels). Tout comme on peut interroger la place d'une partie des mulsulmans dans la société française (de la communautarisation, par exemple) et de ses conséquences sur les tensions sociales, sans réduire automatiquement l'affaire à un pratique "chacun fait ce qu'il veut" (quand bien même c'est l'évidence, mais en l’occurrence ce n'est simplement pas la question) .


Ok, là je suis d'accord.



Allllleeeeeeeeez, déconnexion là !!!
(se fait violence)

(hop)

Oui, on est quand même en plein dedans, là, et la pire des chose à faire pour lutter contre est de renier le mot (qui est une façon de nier le problème, puisque sans signifiant, plus de signifié !).

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Parce que c'est voir une religion pratiqué par une majorité comme la cause du problème. C'est voir dans la religion musulmane une inévitable source de nuisance, c'est "essentialiser" des individus.

La gauche a été anti-cléricale parce qu'il y avait un combat politique à mener. Ici ça devient un moyen de taper sur les immigrés.

Et c'est parti pour la novlangue habituelle : "rance", "stigmatisation", blablabla

Au lieu de traiter Finkielkraut et compagnie de tous les noms, il s'agirait plutôt de comprendre d'où vient ce discours, et pourquoi il est si puissant actuellement.
Et il s'agirait aussi de comprendre comment certains musulmans peuvent en arriver là, et pourquoi dès qu'on essaye d'ouvrir ce débat, la discussion tourne immédiatement à une foire d'empoigne sur les juifs, Gaza, et les crimes de l'occident.

Cette espèce d'attitude angélique qui consiste à ne jamais questionner quoi que ce soit, qu'est-ce qu'elle me fatigue...



Sauf que le "problème" de l'Islam, même chez les modérés, c'est qu'il est littéraliste (principe du Coran incrée), hein, alors qu'à la base le Coran et les hadiths ne sont pas plus violents que la Torah ou la Bible (c'était même avant-gardiste, au VIème siècle).
Et ce littéralisme mène obligatoirement à l'extrémisme chez une part non négligeable (puisque très visible) de la population.
Mais bon, c'est vrai, il ne s'est rien passé hier...

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Et si la gauche arrêtait de parler d'immigrés, aussi ? Ces gens sont français.
On parle d'Islam, là, d'une religion qui est implantée en France et qui va y rester, et avec laquelle il va falloir vivre. Ce sont avec ces gens qu'on va devoir affronter le 21ème siècle, et c'est avec ces gens qu'il va falloir créer un futur.
Donc oui, il faut discuter de l'Islam, même si ça vous fait chier.

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"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ca c'est naze.



C'est totalement ce qui s'est passé ici, d'ailleurs.



Oui, on ne questionne rien, on prend tout pour argent content.



Le problème n'est donc pas la religion en soi alors, mais ce qu'on fait.



"Obligatoirement" une "part non négligeable" ? C'est vrai qu'ils étaient 10 000 hier durant l'attaque...

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Avec les musulmans, s'entend.
Entre gens de gauche, ça tourne à "nauséabond", "scandaleux", "on ne peut plus dire ça", etc.



Mais non, puisque l'Islam est par essence littéraliste...
C'est ce littéralisme qu'il faut discuter, sinon on court à la catastrophe à moyen terme, parce qu'il y a une incompatibilité de valeurs manifeste, là...



Heureusement que j'ai écrit "parce que très visible".
Sauf qu'ils ont tué 12 personnes, froidement, sans aucune hésitation, donc même s'ils n'étaient que 10 sur toute la France (et la Syrie prouve qu'ils sont bien plus que ça), ils représenteraient une plus grosse menace que tous les civitas de France.

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