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Titre original : The Lost city



En 1958, l'île de Cuba est loin d'être un paradis. Le dictateur Batista oppresse le pays et asphyxie son peuple. Dans les champs de canne à sucre et les jungles perdues des montagnes de l'est du pays, les forces révolutionnaires M26 de Fidel Castro et d'Ernesto "Che" Guevara se préparent à marcher sur La Havane.
Alors que les troubles agitent l'île, Fico Fellove dirige son club, El Tropico. Dans la tourmente, il se bat pour garder l'unité de son clan, et pour l'amour d'une femme. Fico ne voulait pas s'impliquer dans tout ce qui bouleverse son pays, mais le destin ne va pas lui laisser le choix.
El Tropico va devenir un monde déchiré de passions, d'idéaux politiques, où les rêves doivent apprendre à se battre pour survivre...

Je m'attendais à quelque chose d'énorme c'est peut être pour ça que je suis déçue, Adieu Cuba est long et mou. Je m'attendais à beaucoup d'actions, beaucoup de bagarres et beaucoup d'engueulades, mais non.
Ceci dit, ça reste un joli film, si je n'avais pas eu tant d'attentes, j'aurais surement plus aimé : 3/6

Je vous conseille tout de même de le voir, car Adieu Cuba, malgré sa molesse coté action, c'est :

de la jolie musique:


des jolis pas de danse:


de jolis vêtements:


et enfin, une magnifique Inès Sastre que je trouve physiquement parfaite:

(pas trouvé de photos de la dame dans le film plus gaies désolée)

0,5 / 6

Que sauver de cette bouse quasi-totale ?

- la photo
- un Che Guevarra inhumain et sentencieux, limite con sur les bords (ça change du visionnaire qu’on nous sert d’habitude)
- le casting clin d’œil d’Andy Garcia, parce que c’est le premier acteur cubain à percer à Hollywood et pour les points communs entre le perso de Fico et la vie du père d’Andy Garcia
- la stratégie anti Inès Sastre. Ne lui confier que des répliques de trois mots maximum. L’intention était bonne. Ca n’a pas marché parce qu’Ines Sastre, c'est quand même un cas exceptionnel dans l’histoire du cinéma. Mais c’était bien tenté.


Pendant la première demi heure, le charme opère. Le dépaysement du film d’époque, la musique, la photo soignée, le sourire charmeur d’Andy Garcia, Bill Murray, des personnages célèbres (Meyer Lansky, Fangio), quelques révélations.

Aprés, on a quelques scènes d'action, cheap mais supportables, et le remplissage : une partie "romantique" d'une heure avec Ines Sastre en grande forme, façon Vercingétorix, et une visite exhaustive des orchestres cubains typiques. Pour finir, quelques clichés de mélos sur révolution, les acteurs en roue libre, une B.O. assenée avec une subtilité de sonneur de cloches. Cerise sur le gateau : des répliques pseudo profondes si pourries qu'on se croirait dans la scène des phrases codées d’OSS117.


Ines Sastre, l'actrice la plus nulle de la planète.

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