Forum de FilmDeCulte

Hongi, fils d'un chef Maori, doit venger son père afin de ramener la paix et d'honorer les âmes des habitants de son village, tous massacrés par une tribu rivale menée par le terrifiant Wirepa.
Le seul espoir de Hongi, afin de pouvoir survivre, est de traverser le territoire interdit des "Dead Lands" et de s'allier au mystérieux guerrier qui règne sur ces terres maudites depuis des années.
Ensemble ils vont traquer les meurtriers de la tribu

C'est peut-être un nanar mais dans le genre curieux.
Film néo-zélandais, tourné avec des acteurs maoris, ce film nous fait plonger dans les traditions guerrières de ce peuple; à la fois impressionnantes et quelque peu comiques pour le spectateur. On voit d'où les All Blacks tirent leur gestuelle ! Les scènes de combat sont bien réalistes; ça pisse pas trop mal le sang et le cannibalisme y est évoqué sans détour.

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk

Personne n'a vu Renaissances de Tarsem Singh?

J'ai lu le scénario ça m'a suffit.

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CroqAnimement votre

Hyena - Gerard Johnson, 2014

L'affiche est belle et intrigante, le film beaucoup moins. C'est pas filmé, ou filmé en caméra porté, dans un style que je n'aime pas du tout. L'histoire qui met en scène un flic corrompu aux prises avec des gangsters albanais et la police anti-corruption est vue et revue, ce qui n'est pas forcément rédhibitoire, mais le manque d'argent se fait sentir tout le long, et les rares tentatives de créer une atmosphère sont tuées dans l’œuf par la réalisation trop approximative.
En bref, un film qui souffre du syndrome True Detective deuxième saison, à la facture télévisuelle, et où le sort des personnages, et du antihéros en particulier, ne nous intéresse pas franchement - d'autant que ça se veut réaliste et que la psychologie du personnage principal n'est pas franchement crédible.
C'est dommage parce que Gerard Johnson, le frère de Matt de The The qui compose ici une bande originale assez banale, avait fait un premier film pas inintéressant, Tony, sur un asocial serial killer.
Pas ma tasse de thé ces trucs là de toute façon, contrairement aux films de Neil Jordan, auxquels il est fait référence sur l'affiche.

Oui mais bon, Tarsem n'est pas reconnu pour ses qualités d'écriture (même si j'imagine que ce n'est pas de lui), mais justement pour sa mise en image particulière...

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Netflix les gars, Netflix.

Oui enfin vu la bande-annonce ça a l'air générique au possible (ce que confirme plus ou moins toutes les critiques lues ici ou là).

Sinon Hyena je l'ai vu et c'est assez banal oui dans le côté film de flics corrompus dark et violent. Surtout c'est bien trop inspiré par le style de Refn (très Pusher).

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CroqAnimement votre

J'ouvrirai un topic plus tard mais c'est exactement le genre de série B estivale totalement inconséquente mais plaisante malgré tout. Pitch de fou, scénario en mode automatique, le genre de petit film qui ne se prend pas la tête et passe très bien même si c'est vulgaire et light au possible. Et puis pour une fois, Ryan Reynolds n'est pas si mal car il doit joueur le rôle d'un mec surpris qui ne comprends pas ce qui lui arrive et vu qu'il est ahuri dans la vraie vie…ben là ça passe très bien.

Par contre, j'aimerais bien qu'une équipe investie se penche sérieusement sur le pitch dont le potentiel est à peine effleurée. Pour résumer ce film, on part d'un concept SF captivant mais plutôt que d'aboutir à du K. Dick on enchaine les poursuites efficaces mais standards.

Putain t'es vraiment le spectateur le plus indulgent du monde toi décidément...

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Posté dans le topic approprié. Bon écoute, j'ai pris du plaisir même si je suis conscient que c'est super moyen et qu'ils ont réussi à gâcher le potentiel de départ du pitch. Après, pour moi c'est un film light que je ne défendrais pas becs et ongles mais j'ai du mal à être méchant même si c'est con et un peu vulgaire.

C'est nase.

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The Thin Man, W.S. Van Dyke

Amusant comme l'adaptation est différente du roman de Hammett. L'inventeur qu'on voit dès la première scène du film n'apparaît à aucun moment dans le roman, la "damsel in distress" est fiancée, ce qui enlève beaucoup à son côté fausse (?) ingénue, ça fait déjà d'énormes différences dès le début. C'est un livre qui abonde en tristesse retenue, où un ex-détective se retrouve embarqué contre son gré dans une enquête lors de ses vacances du nouvel an, et ils en ont fait une comédie.
Je trouve ça dommage.

Malizia, Salvatore Samperi

Le plus grand succès italien de 1973. C'est un film assez délicat à juger bourré de qualités, ça commence par une veillée funèbre très amusante où tout le monde verse des larmes de crocodile, père et fils visiblement peu attristés du décès de la mère et épouse. Arrive une bonne qu'elle venait d'engager en la personne de la magnifique Laura Antonelli (avec sa petite cicatrice en haut de la joue droite).
Le film prend un tournant bizarre quand le fils de 14 ans, joué par le nain de Parfum de Femme Alessandro Momo (et qui mourra un an plus tard à 17 ans, je viens de voir) se met à la harceler afin d'en obtenir des faveurs.
On pourrait dire que c'est un film à la The Hand That Rocks The Cradle, où l'on suit minutieusement les agissements pervers du personnage principal, ce qui est toujours assez frustrant et dérangeant.
La photo est à tomber, l'érotisme du film assez irrésistible, en particulier la scène où il enlève à Laura Antonelli ses bas puis sa culotte tout en la caressant lors d'un repas de famille alors que le père annonce à ses enfants sa volonté de l'épouser.
Curieux donc.

*Mode gentil on*

Tu ne veux pas ouvrir des topics, surtout quand tu développes ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ce topic, que j'aime bien (et en particulier les contributions de rotary) me paraît l'endroit idéal pour parler des films que personne ne verra jamais (et pour les The Guest ou Predestination, j'ai compris).

Sinon:




Mogliamante aka La Maîtresse Légitime, Marco Vicario, 1977

Le film qui se déroule dans la campagne du Veneto est une véritable splendeur visuelle. Paysages, meubles, lumières, compositions de certains plans, il y a des plans sublimes qui montrent juste des pommes de terre ou des pommes alignées dans une grange. La direction artistique est toujours une raison suffisante pour jeter un œil sur un film pour moi, mais ça reste un intérêt assez superficiel. Problème: l'histoire, l'émancipation morale, intellectuelle et sexuelle d'une femme frigide, ne présente aucun intérêt à mon avis. Après Leo The Last de Boorman, Mastroianni joue encore une espèce de voyeur, contraint d'assister à la transformation de son épouse terré dans la maison d'en face pour échapper à la justice, tandis que son celle-ci incarne si l'on veut sa face philanthrope dans le film de Boorman. Juste pour pointer des similitudes.
C'est dans la lignée du cinéma libertaire des années 70, avec un discours fallacieux pour faire passer des scènes de sexe de type (c'est-à-dire qui se veulent) raffinés. Encore une fois, difficile de nier la charge érotique de certaines de ces scènes, notamment le cunnilingus que Mastroianni prodigue à l'une de ses maîtresses dans les premières minutes de film alors que sa femme est alitée dans la pièce du dessus, ou celle où le personnage joué par Laura Antonelli découvre les plaisirs de la chair, comme on dit, dans les escaliers d'un hôtel borgne.
Outre Laura Antonelli, Olga Karlatos et Annie Belle envoient du bois niveau beauté.

C'est vraiment dommage de pas en faire des topics spécifiques... ici ça va se perdre.

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