Forum de FilmDeCulte

Les deux seuls intérêts du film:
1. Qu'il assume un vrai personnage de connard. Pas de fausse rédemption ou d'arc factice du style "Avant je voulais être journaliste pour servir la vérité et maintenant je suis un bidon du PAF".
2. Le plaisir voyeuriste des anecdotes certainement vraies qui émaillent le film, avec le côté jeu de piste du "Qui est qui ?".

Pour le reste, c'est calamiteux. En voyant la bande-annonce j'avais dit dans la shoutbox un truc du style "Le film le plus 2001 du monde". Et j'ai souri en voyant que le film commençait... en 2001. On croit d'ailleurs que le scénario va saisir quelque chose de notre époque à travers cette intro sur les années 90 pépères (baisse du chômage, etc.) qui basculent le 11-Septembre dans un cycle infernal qui verra l'ascension du héros, le présentateur-star Cédric Saint-Guérande, alias CSG. Problème: ce n'est jamais traité ainsi, et surtout, et c'est là le péché capital du film, le projet est totalement, mais alors totalement, en retard sur son temps. Comment croire une seule seconde, près de 11 ans après la destitution de PPDA, alors que les audiences des grand messes de 20h n'ont de cesse de baisser, à ce anchorman qui fait la pluie et le beau temps ? Si encore le film traitait cette question, si on voyait CSG se faire dépasser par les chaînes d'info en continu, par internet, etc. Mais même pas. Le film, malgré les quelques anecdotes marrantes et sans doute vraies, n'a aucune pertinence.

Pour ce qui est de l'aspect satirique, bon... pour dire les choses poliment, on va dire qu'on n'est pas chez Altman. Ça reste hyper superficiel et grossier, jamais crédible (rien que sur des détails: par exemple CSG entouré de la même team [Maryline Canto, Frédéric Quiring...] pendant 17 - pardon 18 ans - euh c'était pas 17 en fait ? Bref, le film lui-même se goure sur l'année où il se déroule ; ou bien ces séquences ridicules avec ces deux actionnaires de la chaîne toujours montrés via un Skype dans un décor minéral et sombre, toujours assis dans la même position...).

Et narrativement, ça ne sait pas ce que ça veut raconter, se contenant d'une "descente aux enfers" jalonnée par une suite de mini-rivalités et réglements de compte non-crédibles, le tout rythmé par une voix-off catastrophique qui vient tout surligner. Au moins, c'est grâce à cette voix-off que le film réussit à ne durer que 1h23...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Lol.

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N'écoutez pas Film Freak

Film qui va définitivement enterrer tous les projets de films qui veulent parler de la télé...

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Netflix les gars, Netflix.

A défaut d’enterrer Denisot.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Faut lire la genèse de ce film, c'est consternant :
Denisot est à Cannes, et il participe à un dîner avec la présidente d'UGC. Il raconte des anecdotes sur le milieu du journalisme, et la présidente d'UGC lui dit : "Faut faire un film".

Ca donne envie de pleurer.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Dans le générique de fin y a un remerciement du style "Merci à tous ceux qui m'ont aidé car "Je sais ce que je veux dire mais je sais pas comment le faire"" Au moins il reconnaît...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

-77% en deuxième semaine, la catastrophe industrielle (prévisible), le film va à peine faire 100 000 entrées.

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CroqAnimement votre

C'est déjà 3 fois plus que certaines autres comédies hein...

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Netflix les gars, Netflix.

Certes mais avec Dubosc ça surprend. Vrai rejet du film.

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CroqAnimement votre