Forum de FilmDeCulte

Les deux sont 5/6 (balle au centre)...
Le village... c'est même mieux que l'original

Christine 6/6. Le Village...3/6
Pour moi la distinction entre le Carpenter des 80's et celui des 90's est nette.

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N'écoutez pas Film Freak

Pas vu Christine depuis un bail, mais ouais, pour moi Le Village.. est un de ses plus faibles, aucune ambition sauf sur la scène du mur pour laquelle le réalisateur a avoué qu'elle était la seule raison du remake.

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Puis tout le monde y fait la gueule, tout le monde a l'air déprimé, dernier rôle debout de Reeve... Il pue la mort ce film...

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N'écoutez pas Film Freak

Histoire d'une prostituée (Suzuki)



Il y a toujours son lot de plans qui tuent, mais je commence à me demander si le style du cinéaste me lasse pas un peu... Par rapport à La Barrière de chair, je trouve ça assez redondant et tirant rapidement la langue, d'autant que le film reprend un mouvement de séduction/répulsion assez similaire entre les personnages, mais dans un décor plus banal. Et Yumiko Nagawa en fait quand même des caisses. Enfin, politiquement ça dynamite dure, c'est assez hallucinant même (surtout dans l'image plutôt positive renvoyée des chinois, les déserteurs valorisés...).

Alice, sweet Alice (Alfred Sole)



Slasher semi-underground assez choc, dont il ne vaut mieux pas trop en dire niveau intrigue si ce n'est qu'elle plonge immédiatement le spectateur dans un regard suspicieux sur ses gosses aux actes tordus. Alfred Sole situe aussi son film dans un univers de culs bénis aux motivations très ambigues, jamais véritablement explicitées (comme si la religion n'était que structure sociale, faîte de signes mais rien derrière, ce qui n'empêche beaucoup de force aux imageries pieuses). Il propose aussi une plongée amusante du cinéma des seventies dans le début des sixties, avec affiche de "Psycho" au détour et journeaux évoquant De Gaulle... Formellement, on navigue un peu entre Frenzy et Don't look now, mais s'il fallait essayer de situer ça plastiquement, le réal n'ayant pas eu une carrière très prolixe. Une petite perle assez unique donc, un exemple aussi d'horreur post-moderne qui devance de peu Halloween.

La montée au ciel (Luis Buñuel)

Récit d'un jeune marié qui part en course contre la montre chercher un avocat pour recueillir les dernières volontés de sa mère... Légèreté et onirisme limite plus proche de René Clair pour ce Buñuel qui donne souvent le sentiment d'être très anecdotique, qui amuse aussi parfois avec ses vieilles maquettes et son carton pâte. Reste que dans ces 70 minutes le cinéaste évacue avec une belle élégance toute morale, et que son art du point de chute invite pas mal à vouloir reprendre la structure d'ensemble.
Puis Lilia Prado ça donne de l'intérêt à tout film "mineur".

Ah tiens, j'ai failli l'emprunter aujourd'hui !


Suzuki, un plan, et ça suffit à donner envie de voir le film...
Comme toi, un peu peur que cette filmo s'use au fur et à mesure des visions, mais j'ai encore de la marge. Faut que je voie La Barrière de la chair.

Faut pas regarder ce qu'il a fait après son renvoi de la Nikkatsu par contre...

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N'écoutez pas Film Freak

Oui c'est assez dommage, pareil pour ses derniers films que j'avais voulu voir et qui sont bien mauvais.
Par contre les trois coffrets HK sortis il y a quelques années, c'est que des chefs-d'oeuvre ou presque (et Histoire d'une Prostituée est à tomber plastiquement).

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CroqAnimement votre

Les Hauts de Hurlevent (Buñuel - 1954)

Une adaptation passionnante de quelques éléments du roman, où Buñuel arrive à faire exister autrement tout ce qui est laissé de côté (ceci dis avoir lu ou connaitre l'intégral aide peut-être à l'investissement sur l'ignoré et le modifié du film, je ne sais pas...), habitant à sa guise les thématiques. L'imagerie romantique n'y est pas bêtement transgressée ou niée, on a plus le sentiment d'un film qui la travaille de l'intérieur par certains plan, en n'évoquant pas directement le passé et la manifestation des "démons" dont sont possédés Alexandro et Catalina (Heathcliff et Cathy ). Au final il dépasse même cette esthétique dans un final qui devient d'une rare puissance mortifère en fin de compte. Tiens sinon il trainasse à sortir le film d'Andréa Arnold au fait? Envie de voir le Yoshida aussi du coup

Seul Bunuel que je n'ai pas encore vu...

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N'écoutez pas Film Freak

Souvenir d'un truc super étrange et marquant, dans ce film, la manière très bizarre qu'a le type d'embrasser les femmes. Limite comme un vampire, je me demande si c'était voulu.

Je me demandais si ce n'était pas un jeu avec la censure mais effectivement j'y ai pensé aussi c'est assez brutal à plusieurs moments

Cliffhanger (Renny Harlin, 1991)
Uhuh. Bon c'est complètement vide, mais c'est pas trop dégueulasse en fait - je veux dire, l'idée de faire un thriller qui exploiterait l'escalade par tous les bouts, le côté terrorisme en haute montagne, c'est plutôt bien trouvé. Ça m'évoque des trucs comme Piège en haute mer, avec un pitch et des scènes d'action pas dégueu, mais un regard complètement inepte qui fait que ça ne peut jamais accéder à une dimension supérieure, et que c'est souvent gentiment ridicule. Quelques passages à flanc de montagne qui ont un peu de la gueule, Michael Rooker s'en sort pas mal, voilà.




Army Daze (Keng Sen Ong, 1996)
A quoi ressemble une comédie mainstream Singapourienne, question existentielle s'il en est. Bah en fait c'est très proche de la gueule qu'on les films Hong-kongais bouffons, les combats en moins. C'est complètement con (pas dans le sens "réjouissant" hein, juste con), un peu torché de tous les côtés, et surtout basé sur des trucs désespérément pas drôles (gags sur des personnages-caricatures qu'on connaît par cœur, pour le principal : l'obèse, l'immigré, le pédé...). C'est fait sans méchanceté aucune cela dit, la bienveillance étant la petite surprise du package. Néanmoins, tout comme pour le comique bouffon hong-kongais, c'est quand même plein d'idées (des plan séquences, par ex), rien de génial ou de transcendant, mais ça a toujours une autre énergie qu'une comédie française, ça a un côté un peu plus jeune et tout fou, quand bien même c'est tout aussi ras-du-plancher et vulgos.

Découverte de THE ENGLISH PATIENT (dont le Blu-ray zone B est dégueulasse) 16 ans après et dont je ne savais rien. Malheureusement, le film m'a laissé globalement aussi froid que les deux autres Minghella que j'ai vu (Ripley et Cold Mountain), la faute non seulement à un genre d'intrigue qui ne me passionne pas (romance contrariée...en temps de guerre qui plus est) mais surtout à une structure que j'ai trouvé vraiment décousue.

J'ai trouvé ça vraiment mal raconté, dans la maladresse de l'exposition (en deux sènes, Binoche eprd deux proches, ça frise la parodie), dans le rythme auquel se font les allers-retours et la longueur semblablement aléatoire de chaque passage (délaissant la trame passée parfois trop longtemps pour la trame présente), s'attardant sur des sous-intrigues qui me paraissent en fin de compte superflues (l'amourette Binoche/Andrews), ou qui paraissent bizarrement mises en pause pendant toute une partie du film (Dafoe qui arrive et confronte Fiennes direct, puis c'est comme s'il ne s'était rien passé, jusqu'au dernier flashback).

J'ai attendu presque tout le film que ça démarre vraiment et il n'y a que le dernier tiers tragique qui a éveillé mon intérêt.
Sinon, la réa est classe, y a des effets de transition très jolis, une belle photo, mais bon...ça m'a un peu fait chier.

2/6

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Idem, découvert y a seulement deux ans sans rien en savoir, et très déçu. L'ouverture est jolie, ça s'améliore en approchant de la fin, mais ça n'éveille que rarement l'intérêt, et c'est finalement assez académique. Je préfère de loin Le talentueux Mr. Ripley, malgré ses imperfections plus voyantes.